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Buenos Aires

Buenos Aires

La traversée en bateau se fait toute en douceur, et me voici en Argentine !
Depuis le temps que j’en rêvais, un tas d’images me viennent à l’esprit, mais il faut très vite que je clique sur le bouton « Reset » de mon cerveau, il y a toujours un grand fossé entre la réalité et l’idée de la réalité, je ne veux pas être déçu, reset !
Il y a un long parcours entre le quartier des hôtels petits budgets, et le port d’arrivée, alors j’ai bien le temps d’apprécier (ou pas) les quartiers non-touristique de la ville, et je tombe sur :

On m’attendait ?
Sandro, est une légende ici, un chanteur des année 70, mais aussi acteur, connu à travers toute l’Amérique du Sud. De son vrai nom Roberto Sachez-Ocampo, il était l’Elvis d’Argentine, battant plusieurs records de vente, il a même été le premier chanteur au monde à faire un concert via satellite.
Bref, si vous entendez un jour le nom de « Sandro de America », vous saurez que c’est de lui qu’on parle …pas de moi.

En Argentine l’inflation est reine, un truc incroyable, jusqu’à du 30% par an ! Les prix s’envolent à vu d’œil (littéralement !), donc la monnaie dévalue. Ce qui engendre des complications pour le change, mais aussi pour nous, les étrangers, je vous explique. À l’époque 1$US valait officiellement 9 Pesos Argentin, mais au change « de rue », pour ce même dollar on vous donne …15 Pesos ! Mais bien sûr, rien d’officiel, et c’est illégal, alors comment ça se passe ?
Dans la rue (Spécialement La Florida à Buenos Aires) des gars crient « Cambio, cambio ! », vous en approchez un et lui demandez le taux qu’il propose, quand les négociations sont scellés, il vous emmène dans un couloir, une pièce cachée, et pour moi …un ancien kiosque à journaux, prit vite fait en photo après la transaction :

À l’intérieur des tonnes de billets, un femme en mini-jupe m’attend, assise sur un banc elle me demande combien je souhaite changer, puis tape sur sa calculette, envoi des dizaines de billets dans la machine à compter, je tends mes dollars …et voilà, plus de 40% de gagné.
Je voulais en savoir plus, comment c’était possible ? Comment peut-on vendre quelque chose en dessous de sa valeur, et y gagner de l’argent ? C’est complétement illogique !
Après plusieurs conversations (oui plusieurs, car même les argentins s’y perdent un peu), voilà comment ça marche, comme je vous disais plus haut l’inflation est énorme, imaginez, vous mettez 100Euros sur votre compte bancaire, un an après il n’y en a plus que 70, sans rien faire ! Alors les gens achètent des devises étrangères, stables, et les mettent de côté, comme ça ils ne perdent rien, mais où acheter tant de devises ? Et oui, dans la rue. Et c’est là que les changeurs gagnent leur pain, ils revendent nos devises aux Argentins.
Pareil quand ils partent en voyage, personne ne veux changer de Pesos Argentins en dehors du pays, alors une nouvelle fois, ils trouvent leurs dollars dans la rue.
J’avais posé la question à un ami, sur le fait de gagner de l’argent à chaque voyage :
– « L’Uruguay est si proche, pourquoi tu ne vas pas là-bas ? Tu retires au distributeur la monnaie locale, puis tu la changes dans la rue en revenant. Ok, ce n’est pas très bon pour l’économie, mais avec un système aussi bancal autant le faire basculer plus vite »
– « Mais je ne peux pas ! »
– « Pourquoi ? »
– « Parce-qu’avec une carte argentine on est limité sur nos retraits, pas plus de 50$ toutes les 2 semaines »
– « Ouhha ! Seulement ?! »
– « Oui, ça dépend des banques, mais c’est plus ou moins ça. Donc on est bais… »
Pour finir l’histoire, je suis revenu en Argentine l’année d’après, avec un tas de dollars en poche …pour rien. Le gouvernement avait changé, dès son arrivé au pouvoir il a dévalué le Peso au taux de la rue, et travaille sur la stabilité de la monnaie, ce qui est une très bonne chose pour le pays, mais moins pour nous, les touristes.
Allez, petite visite de la ville, avec plusieurs pauses « FOOD » :

Pause salade

J’aime cette ville, sans doute une de mes favorites en Amérique du Sud, avec Rio de Janeiro, pourtant ici pas de plage (ça manque !), mais ce « feeling » unique me plait, c’est une ville vivante, vibrante, et où je me sens bien.
Qui plus est, les femmes y sont superbes.

Un petit tour au cimetière, oui je sais, un peu glauque, mais incontournable.

Je ne savais pas qu’Asterix était décédé en Argentine… Ça va ! Humour !

La fameuse tombe d’Evita :

Comment visiter Buenos Aires sans passer un moment à se délecter d’une danse de tango ?

Pause pizza

Et pause viande saignante

Un petit tour à la Boca, quartier pauvre de Buenos Aires, mais prisé par les touristes pour ses façades de maisons colorées

mais surtout, la Bocca abrite un des plus populaire club de foot du pays

Un ami argentin m’y a amené, le stade de ce club, la Bombonera, était entrouvert pour cause de travaux, les gens se bousculaient pour pouvoir y prendre un selfi, une occasion si rare, que même mon pote m’a lâché, pour prendre LA photo du siècle…

Je voulais finir ma visite (une semaine quand même) en beauté, et pour ce faire, c’est mes papilles que je voulais satisfaire le plus, c’est tellement rare en Amérique du Sud d’avoir tant de bonnes choses à manger, sans doute la touche des immigrants italiens.
J’ai opté pour un tour gustatif, un tour qui ne vous amène pas dans les meilleures, ou plus réputé restaurants, non, il vous emmène dans les petits restaurants locaux, pour locaux (sauf quand on est là), pas de chichi, ni de fioritures, juste la base. Pour ceux que cela intéressent, le tour se nomme « Parilla Tour », je le recommande si vous êtes omnivore et que vous aimez (beaucoup) la viande, comme moi à cette époque…

Nous commençons à La Carnita, juste pour les chorizos entre deux morceaux de pain, un(e) entrée/apéritif typique.

Puis nous passons à La Zoila, pour leurs succulentes empanadas, ils ont un large choix, et comme partout, ont leur signe distinctif, afin de reconnaitre ce que l’on a dans l’assiette.

Alors j’ai prit quoi moi ?

Changement de lieu pour le plat de résistance, la parilla !

Tranche de mozza au four

Et pour finir on nous amène au Veikko, pour leur diaboliques glaces

Je voudrais rajouter que ceci est un récit de voyage, je ne conseille absolument pas de manger de produit animal. Aujourd’hui, après beaucoup de lectures et d’informations, je pense qu’une nourriture à base de plante, complète, est la meilleure solution pour augmenter ses chances de rester en bonne santé, de préserver notre planète et d’arrêter le massacre animal.
Ceci étant dit, c’était une très bonne (dans tous les sens du terme) experience, tous les plats étaient délectables.
Maintenant où aller ? Nous étions fin janvier, la Patagonie m’attire tant… Pourquoi ne pas traverser le pays jusqu’à Ushuaïa ? Allons se renseigner à la stations de bus :
– « Bonjour, c’est possible d’aller à Ushuaïa en bus ? »
– « Oui absolument »
– « Cool, on peut faire des stops en route ? »
– « Il faudra prendre plusieurs tickets »
– « Oui, bien sûr »
– « Non, ce que je veux dire, c’est que cela vous coutera plus cher »
– « Ah ? Beaucoup plus cher ? »
– « Ben selon le nombre d’arrêts, cela peut passer du simple au double »
– « Ah ouais… Et c’est combien pour un direct ? »
– « Environs 150Euros »
– « Ah quand même ! »
– « C’est presque 60h de voyage »
– « Je comprends… »
De retour à l’hôtel, recherche de vol pour Ushuaïa. Cela met seulement 3h30 et il y a une offre à 120Euros, tant pis pour la route, peut-être une prochaine fois, car demain je m’envole pour la Patagonie !

4 réflexions sur « Buenos Aires »

  1. salut, jespere que ton reset a fonctionne et que tu nas pas ete decu ;) question veggie food je suis daccord aussi…jessaye au mieux, 1 fois par semaine de la viande …euh a part le bacon(apres l’Australie….le bacon cest dur dy resister ;)

    1. Oui, le bouton a bien fonctionné ;)

      Et pour ta diet, c’est toujours mieux que rien, il faut bien commencer par quelque-chose.
      Moi perso, même après l’Australie, le Canada, les USA, j’ai réussi à laisser tomber le bacon, tout est possible avec de la volonté, TOUS les animaux veulent vivre, même les porcs…

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