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Fonzie, Laura Ingalls, et quatre présidents

Fonzie, Laura Ingalls, et quatre présidents

Dernière ligne droite du « Road Trip Amérique du Nord », nous sommes donc (re) passé du côté USA, et nous nous dirigeons vers Milwaukee.

Pour être franc, il a fallut faire un petit détour pour y passer, alors pourquoi ? Ben je sais, c’est stupide, mais c’est à cause de la série Happy Days, vous vous rappelez ? Avec Fonzie ! Bon pour vous remémorer tout ça (et pour les plus jeunes) générique :

C’est une des série qui ont bercé ma jeunesse, et la famille Cunningham habitait Milwaukee ! D’ailleurs cette série était si populaire qu’ils ont édifié une statue en l’honneur de Fonzie (Henry Winkler), si ! La preuve :

Bon même si je comprends pas bien le pantalon vert…

Et puis même si le sourire est un peu raté… La coiffure elle, est parfaite.

Bon on a quand même fait un petit tour au marché de la ville, mais pour vous dire la vérité, c’était plus pour se réchauffer qu’autre chose, ça caillait !!!

 

Puis nous avons continué vers l’Ouest, dans le Dakota du Sud.
Alors ici aussi nous avons fait un petit détour, pour aller dans la petite ville nommée De Smet. Alors non, il n’y a pas de parc national (que je sache…), pas de restaurant « de l’espace », mais c’est ici que Laura Ingalls a grandit, oui la vraie Laura Ingalls.

Au départ comme tout le monde sait (à part Hihi, qui n’en a jamais entendu parler, ni de Fonzie d’ailleurs…) « La petite maison dans la prairie » était un roman (écrit par Laura Ingalls Wilder) et de ça ils en ont fait une série, qui a duré 9 ans. Mais pour beaucoup, comme moi, elle a duré 20 ans, voire plus, car les rediffusions allaient bon train ! Et j’avoue avoir toujours été fasciné par la simplicité de l’histoire, et des scénarios. J’étais plus jeune certes, mais un coup de « La petite maison dans la prairie » ne m’a jamais barbé, et même après une énième diffusion.

Bref, aujourd’hui De Smet est un lieu culte, mais c’est le week-end et l’hiver approche, alors tout est fermé…

Charles Ingalls avait eu plusieurs maisons, celle-ci était celle de la « ville » entre 1879 et 1880, mais ce n’est pas celle qui nous intéresse !

La maison qui est dans nos têtes se trouve à 15km, et il faut prendre un petit chemin, hors nationale, pour l’atteindre.

La voilà ! Bon en fait ce n’est qu’un clone, car avec les années elle avait été balayée par le temps. Mais avec ce succès, ils l’ont reconstruite, avec les mêmes plans, les mêmes matériaux et au même endroit.

Ça ne se voit peut-être pas sur les photos, mais il faisait froid, extrêmement froid, et comme c’est dans une « prairie » le vent pouvait bien bien passer…
L’avantage à cela, on était seuls, en fait j’étais seul, car Hihi ne connaissant rien des Ingalls, a préféré rester dans la voiture.

Dans la série, si mes souvenirs sont bons, il y avait un étage. Mais cela a dû être rajouté au scénario, car pas d’étage en vue.

Comme dit plus haut, tout était fermé, donc la porte cadenassée. Mais en y jetant un coup d’œil de plus près, il y avait bel et bien un cadenas, mais le support était facilement « négociable », alors j’ai forcé les chose, sans rien casser bien sûr, et me voici dans la maison de Charles Ingalls !

Ils ont même retrouvé un certificat de construction signé de la main de M. Ingalls, il y ont mit une photocopie sur le mur.

Planning de la semaine pour Caroline :

Et les toilettes extérieures…

…à deux places !

Au loin on peut apercevoir l’église

La réserve de maïs est toujours là…

L’église doit toujours être en fonction, car elle est séparée du reste de l’enclot, et un petit chemin (qui va jusqu’au village) se dessine à l’horizon, bon, marcher un peu va me réchauffer !

Voilà pour cette étape Laura Ingalls, je peux vous dire que tout le long, et même sous ce froid de canard, j’avais la musique du générique qui sonnait dans ma tête : « Ta ta ta la, ta ta la… »
Un peu plus au Sud, nous visitons Mitchell, ou plutôt son palace de maïs, si, si, un château décoré d’épis de maïs ! Il n’y a vraiment qu’aux USA qu’on voir ce genre de chose…

Et à l’intérieur un terrain de basket, ben ouais, normal.

Quelques clichés de près, oui se sont bien des épis de maïs.

Ce « palace » existe depuis 1892, la preuve :

Et chaque année ils changent la décoration, voici l’année 1907, j’ai choisi cette année car ils ont utilisé la croix svatika, qui symbolise (surtout en Asie) l’éternité, en Inde il symbolise même le roi Ganesh. Avant 14-18, et surtout 39-45, c’est tout ce que cela symbolisait… Entre temps les nazis s’en sont servit, comme chacun sait (même si ils l’ont incliné de 45 degrés), elle a aujourd’hui une différente connotation…

…ce qui oblige les gérants du lieu à préciser « le pourquoi » et que non en 1907 Mitchell n’abritait pas un club nazi…

Puis une dernière pour la route, pourquoi choisir cette année ? Parce-que cette photo a le même age que moi !

Même les panneaux sont envahi par le maïs

Et nous voilà repartis, toujours vers l’Est. Notre but (et dernier de ce road trip) le mont Rushmore, vous savez les 4 têtes de présidents gravés dans la roche, moi non plus je savais que cela s’appelait comme ça, mais maintenant on sait !

Le temps est maussade…

Alors si vous vous demandez : « Mais Sandro, pourquoi si peu de photos ? Et surtout pourquoi elles sont aussi naze tes photos ? », ben parce-que le brouillard était de la partie, et que 7 minutes (peut-être moins) après que l’on soit arrivé, la vue est passée de ça :

À ça :

Tout avait disparu ! On est resté une heure de plus sur les lieux, mais non… Les nuages avaient élus domicile pour la journée, d’ailleurs le gars à l’accueil nous a dit que l’on avait eu de la chance car ça était la seule fenêtre de la journée. Profitons en pour découvrir les sous-sols.

Des maquettes, photos et documentaires y sont entreposés/diffusés

C’est ici que l’on a apprit que sur les 14 ans (1927-1941) que cela a prit, aucun des 400 employés ne perdu la vie (ce qui est rare à cette époque…) à part Gutzon Borglum (1941) qui est le sculpteur à qui l’on doit ce projet.

Il fait froid, tellement froid que la rosée s’est transformée en neige.. Il est temps de mettre un terme à ce road trip

Après une longue traversée nous rejoignons une dernière fois le Canada.

10 réflexions sur « Fonzie, Laura Ingalls, et quatre présidents »

  1. Souvenirs ,souvenirs quel bond en arrière ,ça fait du bien de revivre le passé en live mais pour infos ces séries sont toujours diffusées et elles continuent à faire rêver la jeunesse du 21ème siècle avec ces aventures à l’eau de rose extrêmement bien orchestrées.
    Ces « Ricains » sont très forts ,ils investissent des millions pour maintenir en état tous leurs monuments historiques jusqu’à sacrifier des milliers d’hectares avec un cabane plantée au beau milieu pour maintenir la manne de Dollars touristiques….oui vraiment ils sont au top.
    Faut pas penser que je vous imagine bien au chaud sur ce reportage,on y voit parfaitement l’état des arbres bien dépourvus de feuilles et l’inclinaison des herbes sauvages qui nous nous donne une petite idée sur la force du vent
    à ce moment là d’autant que la région est bien connue pour ses hivers « type congélateur ».

    Des gros bisous à vous deux,bye,bye et à la prochaine

  2. J’adore ce genre d’articles, avec des destinations anecdotiques voire insolites !

    Oh, en disant 20 ans, tu es gentil… C’est toujours diffusé ! Ca doit rajouter une bonne dizaine d’années à ton compteur… Et moi aussi, quand je tombe sur un épisode de « La petite maison… » Je ne sais pas pourquoi, je ne zappe pas toujours même si on a vu les épisodes 15 fois ! Ca doit être l’envie de courir (et non se ramasser !) dans les champs avec la petite Laura ! ;-)

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