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Le parc de Torotoro

Le parc de Torotoro

Il y a quelques jours dans un bus un couple m’avait parler d’un parc national appelé Torotoro. Je n’en avais jamais entendu parler, et ce n’était pas du tout sur mon chemin, mais comme d’habitude, les plans changent, et donc me voici dans ce « pas encore trop touristique » parc.
Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre, la seule chose que l’on m’a dit, c’est que l’on peut y observer des empreintes de dinosaures !
Le village est minuscule, sur la place centrale, les statue du jurassique ne me plaisent que moyennement… Un peu trop kitch, pour un parc naturel, mais bon, n’allons pas juger les choses trop vite,  je vous laisse apprécier par vous même :

Il y a un prix d’entrée (normal), mais aussi « guide obligatoire » (moins normal) payant bien sûr. On forme un groupe avec des danois et nous nous essayons à faire un tour sans guide, donc non-autorisé. Au début tout va pour le mieux, mais malheureusement le chemin passe par un office de contrôle, et nous sommes stoppés :
– « Où est votre guide ? »
– « Guide ? Nous n’en avons pas »
– « C’est obligatoire »
– « Non, mais nous voulons juste faire un tour sur le chemin »
– « Mais si il vous arrive quelque chose, le parc sera responsable »
– « Nous arriver quelque chose ?! Ah mais non, on veut juste suivre le chemin là »
– « Je suis désolé, cela ne va pas être possible »
– « Mais nous avons payé le ticket d’entrée ! »
– « Cela ne suffit pas, j’appelle un guide si vous voulez »
– « Un guide… C’est trop cher »
– « Non, mais on va négocier »
Après un petit quart d’heure, un guide arrive, la négociation se fait, et nous continuons avec un prix 20% plus bas, mais quand même plus cher que …gratuit.

Le guide nous fait sortir du chemin, la pierre est ici rosée. Un pont s’est formé, la légende dit que si vous le traversez en couple, cet amour restera éternel.

Voici à quoi ressemble le paysage :

Les mouvements de terre on fait se rencontrer des morceaux de plaque géants, et le choc à fait petit à petit ces monts que vous pouvez observer ci-dessous, ce qui a par la même libéré des sédiments de plusieurs millions d’années.

Nous observons quelques traces en chemin, mais la plus marquante reste celle du diplodocus :

Ensuite il nous amène sur un pont  pour observer un …canyon,

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vraiment une grosse surprise, un canyon ici ! C’est toujours plus enrichissant de ne rien savoir sur les lieux avant d’y venir, les découvertes sont plus intenses.

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Il est possible de descendre au centre, pour observer de plus près rivière et chutes d’eau.

Quelques anciennes écritures :

Puis le terrain devient plat, ici le guide dégage à la main où à l’aide de brindilles des traces de dinosaure, en y ajoutant, pour notre plus grand plaisir, des petits jouets de plastique qui correspondent aux empreintes découvertes.

Ici une griffe fossilisée :

Le tour se fini, mais Torotoro à bien plus à offrir. Malheureusement, chaque partie correspond à un autre tour, donc un nouveau guide à payer… Sauf que maintenant je sais où est la « maison de contrôle », donc aisé de la contourner, et il est facile de ne pas se perdre, puisque la rivière est là pour nous diriger.

Après une heure de marche, c’est un festival ! Je tombe sur un nid d’empreintes !

Et là comme un gamin, ou comme le guide avant moi…

…je mets à jour à la main, des dizaines d’empreintes, qui parfois forment un chemin.

Comme si ils étaient passé là, il y a seulement quelques minutes.

J’y passe toute la journée, juste à les observer/admirer/photographier.

De retour au village, j’apprendrai que plusieurs touristes se sont perdus en chemin ces dernières années, et cela serait la raison du « guide obligatoire », certains auraient passé leur nuit dans le canyon sans pouvoir retrouver le chemin du retour. Cela me semble incroyable vu les distances, mais après tout, nous ne sommes pas tous égaux face à la nature.

Quoi qu’il en soit, avec ou sans guide (bien sûr je préconise d’en prendre un !), Torotoro vaut largement le détour, pour son canyon, mais aussi cette formidable opportunité de littéralement toucher du doigt une époque où l’homme n’était pas encore.

9 réflexions sur « Le parc de Torotoro »

  1. Je trouve votre article méprisant à l’egard du pays. Je pars comme vous avec un petit budget, mais comment je pourrai me plaindre de payer quelques bolivianos pour visiter un bel endroit, c’est normal de payer non ? Ne pensez vous pas que les Boliviens ont un peu plus besoin d’argent que nous ? Soyons responsable en voyage

    1. Méprisant ?! Mais vous l’avez lu l’article ma petite dame ?
      Et les 630 autres que contient ce blog, cela vous aiderait à éviter de juger trop vite, et surtout à écrire des énormités fallacieuses

      Bref : Peace

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