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Le parc national Chobe

Le parc national Chobe

La patronne des lieux était inspirante, et motivée, elle nous proposa un tour en bateau avec « son » guide sur la rivière qui fait face à son bout de terrain. Elle nous présenta Soks (oui c’est son nom…) qui nous fît embarquer sur la barque à moteur.
– « Qu’est-ce que vous voulez voir ?
– Des hippos ! »
– Des hippopotames ? C’est tout ?
– Ben on prend tout, mais j’aime beaucoup les hippos et malgré après avoir traversé la Namibie, on en a toujours pas aperçu
– Ok, je vais essayer, mais il sont craintifs sur cette partie, vous risquez de les voir de loin, et pas très longtemps
– C’est mieux que rien
– Ok, let’s go ! »
Et nous voici la tronche au vent, au milieu de la rivière Chobe.

Au loin, des oreilles, des yeux, et des narines apparaissent à la surface …des  hippos !

Mais effectivement, ils sont craintif, dès qu’on s’approche, ils disparaissent en apnée, voici la seule photo que j’ai pu en tirer (oui, médiocre… Mais ils sont super rapides !)

La balade continue au soleil couchant

Croco ? Non, juste un gros lézard, un Varan du Nil

Un éléphant solitaire décortique un arbre, soigneusement, branche par branche

Quand il n’arrive plus à atteindre les feuillage, il pli le tronc, en toute simplicité

Croco ? Oui !

Nous finirons ce petit tour au couché du soleil, à l’embranchement de la rivière Chobe et du Zambèze (qui délimite la frontière entre le Zimbabwe et la Zambie)

Le lendemain (ou surlendemain ?) nous partons pour un tour au parc national Chobe, toujours avec Soks

Notre monture pour la journée, petit arrêt à la guérite pour montrer les papiers, et c’est partie

Dès les premiers kilomètres nous sommes entourés d’éléphants, ils sont partout et en profusion. Soks nous indiquera que cette région de seulement 25000 habitants (humains donc) renferme plus de 110000 éléphants !

Entre deux coups de volant, un mélange de couleurs nous passe devant, comme un éclair, il se pose sur une branche toute proche

C’est un Rollier à longs brins, il est splendide et nous apprendrons plus tard (à Kruger Parc) que certaines tribus se servaient de ses plumes pour fabriquer leur bague de mariage.

Difficile de l’immortaliser dans ma boîte, voilà ce que j’ai pu capturer :

Sur la rivière, encore plus d’éléphants :

Mais aussi quelques phacochères…

…ils ont l’air sûr d’eux comme ça…

…mais se sont de vrais trouillards

Varan du Nil

Jeune Koudou

Et qui est-ce qui se prélasse tranquille au soleil ? Des hippos !
Je peux enfin les observer de près, et comme ils nous ignorent au plus haut point, je prends mon temps

Au loin aussi, leur présence se fait plus importante, et beaucoup plus actifs

mais au sol, c’est toujours l’heure de la sieste…

Toujours des troupeaux d’éléphants

Quelques girafes

Crocos !

Notre guide nous amène sur une carcasse de bébé éléphant, des lions avaient croisé son chemin…

De loin (trop loin pour que je puisse prendre une photo) on peut apercevoir trois lions marchant côte à côte, ils croisent lentement un petit troupeau d’éléphants dans la direction opposée, aucune agressivité détectable, de la méfiance tout au plus, seulement quelques mètres les séparent, pourtant la nonchalance se poursuit, paisiblement.
Je reste atterré devant les restes de l’éléphanteau, ces lions sont probablement ceux qui ont dévoré cette carcasse, et ces éléphants font, de près ou de loin, partie de sa famille. Mais aucune haine, pas de « chasse aux lions » organisée par une horde d’éléphants en colère, non, c’est la loi de la jungle, ils l’acceptent, avec ses bons et mauvais côtés.
Ici les ennemis n’existent pas, juste des êtres différents, avec des besoins différents, la coexistence est primordiale, seule la survie prévaut sur tout le reste.
Et pour survivre, l’inacceptable vue de notre perspective, ne définit qu’un quotidien presque banal du leur.

Les vautours nous surplombent de toutes parts

Au couché de soleil nous retournons près de l’eau, et toujours des dizaines d’éléphants assoiffés

Superbe endroit, qui mériterait plus de temps sur place, malheureusement pour les parcs au Botswana il faut toujours réserver à l’avance, bien à l’avance ! Tant pis, cette demi-journée fût mémorable, et nous rentrons sous la tente la tête pleine de belles images.

One thought on “Le parc national Chobe

  1. Je constate que ce parc national est un véritable jeu d’enfant pour des aventuriers tels que vous. Il y en a beaucoup qui n’ont pas la chance de contempler autant de belles créatures.

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