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Le parc national Etosha (partie 2)

Le parc national Etosha (partie 2)

Suite du séjour au parc national Etosha, nous repartons à la chasse aux trous (d’eau) et leur pouvoir d’attirer la vie. Le ciel est bleu, pas de vent, la vie est bien là. Un éléphant nous fait la grâce de se nourrir à une dizaine de mètre de la voiture, tranquillement, il arrache les branches calmement, aucune frénésie ni saccades dans ses gestes, sa puissance majestueuse lui permet de déchiqueter les arbres comme on pellerait une banane, il engouffre le tout dans son gosier, pas de tri, son estomac de géant se chargera du reste. Avec une digestion de 12h, on peut dire qu’il est pratiquement toujours en fonctionnement.

Il se met à changer de cap, les arbres de ce côté du chemin ne lui plaisent plus…

…il s’approche doucement, en passant d’arbre en arbre…

…puis subitement, décide de traverser, son seul obstacle ? Nous !
Nous voyons bien qu’il n’est pas en train de charger, aucune colère dans son comportement, mais sa trajectoire ne fait pas de doute, elle passe par nous…

…sur la photos ci-dessus, il n’est qu’à 3m de notre carapace mobile, l’appareil à la main, j’attends la dernière minute, je voudrais faire un portrait, une image serrée, mais cela va trop vite, il faut faire un choix, la photo ou la voiture, je n’ai pas le luxe de pouvoir dédommager l’agence de location, je lâche le reflex entre les jambes et appui sur l’accélérateur, c’était juste, il est passé qu’à quelques centimètres, il n’a jamais dévié sa course, presque comme si nous étions invisibles.
Nous ferons le tour du trou d’eau, pour le voir rejoindre un troupeau de zèbre.

Voici quelques clichés, en trou d’eau et sur la route :

Chacal !

Lionne !

Gnous !

En pleine admiration d’un troupeau d’impalas, deux mâles se détachent, ils combattent, tête contre tête, eux aussi s’approchent, tellement centrés sur leur lutte, ils oublient le reste, en général assez craintifs, ici ils se déchainent..

…ils empiètent maintenant sur le chemin, frôlent la voiture, je me décale, mais impossible de prévoir la prochaine direction, le prochain mouvement, le prochain coup de corne…

…la bataille n’en finit plus, cela parait une éternité, ils se cognent sur les branches, les pierres, les troncs…

…puis soudainement, sans prédominance visible, ils se détachent, un s’enfuie rejoindre le groupe, la queue basse…

…l’autre, queue redressée, avance la tête haute pour pousser son cri de victoire

Alcelaphus caama ! Comment ça « C’est quoi ce nom ? » ?

Nouveau trou d’eau :

Puis retour au camping, pour le déjeuner.
Nous pourrons profiter de « notre » trou d’eau tout le reste de la journée, et la circulation y était chargée :

Sous un nids de Républicains Social

le pieds en éventail

Le soir nous partirons faire un dernier petit tour à la recherche de vie, et nous tomberons sur la mort :

Mais comme chacun sait, la mort fait entièrement partie de la vie

Le soleil frôle l’horizon, la température refroidit…

…et comme nous le savons bien, l’heure de rentrer va bientôt sonner

Nous finirons la course du soleil au camping, pour notre dernière nuit au parc.

La fin de la journée est toute proche, « notre » trou est soudainement envahi par une centaine de bipèdes muni d’appareils photo, au loin, tout au loin devant, une masse se détache de l’horizon, elle parait compacte, elle est suivie d’une fumée qui trace son chemin…

…des éléphants !

 

Il peuvent boire jusqu’à 140l par jour, grâce à leur trompe, ils aspirent 10l en un seul coup, qu’ils déversent lentement dans leur bouche

Une fois rassasiée, la masse prend petit à petit le chemin inverse.

Mais le circuit paraît sans fin, d’autres arrivent et prennent le relais, un spectacle que nous savourons jusqu’à la disparition du soleil.

Plus tard, nous ne sommes plus qu’une poignée, et notre ténacité payera, nous serons récompensé par des rhinocéros assoiffés

Et pas juste deux ou trois, j’en compterais 17 au total

Plus tard un éléphant, un vieux mâle solitaire, se joindra à la partie

nous aurons droit à des combats (de jeu, pas de « vrai »)…

…et aussi à d’autres choses…

Une dernière nuit mémorable, 5 jours inoubliables viennent de passer à vitesse fulgurante.
Sous la tente bien froide, mais au chaud dans le sac de couchage, je pense à la chance que j’ai, au bonheur d’être là, à la liberté universelle, et bien sûr, à demain, car demain d’autres aventures imprévisibles nous attendent en Afrique, et de savoir cette certitude aide à accepter cette dernière nuit à Etosha.

One thought on “Le parc national Etosha (partie 2)

  1. Le parc national Etosha est beaucoup plus impressionnant que celui de Chobe. Enfin, peut-être bien que je me trompe ? Je ne suis pas encore allé aux deux endroits pour pouvoir effectuer une comparaison.

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