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Les villes fantômes d’Iquique

Les villes fantômes d’Iquique

Me voici à Iquique, une ville au bord de l’océan, entourée d’une dune géante !


Il est difficile de trouver un logement « budget » dans le coin, il y a bien un vieil hôtel en face de la mer, réputé pour ses prix, mais on m’annonce à l’entrée qu’il a récemment été rénové. Aujourd’hui ce n’est plus une auberge de jeunesse, mais un 3 étoiles… Super. Il y a aussi un Youth Hostel tout proche à 10€ la nuit, mais en dortoir de 8, je n’ai pas envie …je n’ai plus envie.
Alors à force de demander, on me conseille un quartier près du marché, bien plus abordable, c’est juste à 2 ou 300m.
Comme d’habitude, je sonne à toutes les portes, beaucoup de panneau « Guest house » mais rien derrière, parfois on m’ouvre, parfois non, souvent ce sont des chambres privées, pas d’hôtel, ils laissent la pancarte, mais ne louent plus.
À deux doigts de laisser tomber, je trouve une maisonnette charmante qui propose des logements, une dame m’ouvre la porte et me fait rentrer dans son salon :
– « Vous voulez une chambre ? »
– « Euh, oui »
– « Attendez deux minutes, je finis avec ce couple »
Elle me laisse sur son canapé et revient 5 minutes après : « Je vous montre ? »
Je la suis, nous passons dans l’arrière cours, face à nous une maison séparée en deux à deux étages, elle me présente la chambre, c’est parfait, ça sent bon, c’est propre, au calme, un grand lit et avec salle-de-bain ! Le prix ? 9€
« Je prends ! »

Ce n’est pas la plage qui m’a amené à Iquique

Ni l’architecture…

Ni les pélicans…

Ni les otaries…

Non, si je me suis arrêté ici c’est pour ses villes fantômes.
En effet la région est connue pour son Nitrate (ou salpêtre), en 1872 deux usines virent le jour, attirés par une vie meilleure, des centaines d’ouvriers y élurent demeure avec leur famille, en quelques années ces usines se transformèrent en petites villes au milieu du désert.
Il y avait tout ce qu’il faut, habitations (bien sûr), restaurants, écoles, église, et même un théâtre.
Mais entre la crise de 1929 et la concurrence qu’amenait l’ammoniac synthétique, moins chère à produire (ces deux produits servant à la fabrication d’engrais), des difficultés ont amené à un rachat des lieux en 1934.
En modernisant les usines, ils avaient réussit à continuer à faire tourner boutique. Pourtant 25 ans plus tard, les deux sites sont totalement abandonnés.
Aujourd’hui protégées par l’UNSECO, ces villes sont des témoins de l’histoire pour notre plus grand plaisir.
Ah oui, j’oubliais, leurs noms : Santa Laura et Humberstone.
Pour s’y rendre vous avez des tours… mais un bus local suffit largement, c’est à un peu plus de 30 minutes. On vous laisse sur la route, près d’un rail qu’il suffit de suivre.

Comme d’habitude, je laisse les images parler :

 

Seuls 2 petits kilomètres séparent les deux usines/villes

Bon ce n’est pas aussi attrayant qu’une ville comme Bodie, une des célèbre ville fantôme de la Californie, mais j’ai quand même trouvé les lieux intéressants.
Se dire que des milliers d’âmes ont vécu ici, travailler sous cette chaleur lourde et sèche ne devez pas être facile tous les jours.
Une trace d’histoire, de notre histoire inscrite dans le désert.
Une belle découverte, que je conseille si vous passe dans le coin.

6 réflexions sur « Les villes fantômes d’Iquique »

  1. oui cest beau….en Australie on etait tombe par hasard sur une petite ville fantome…je sais pas pourquoi, mais ca me fait toujours froid dans le dos..

    PS: jai limpression que je suis la seule a laisser des commentaires depuis que tu es rentre..

    1. Pas moi ! j’adore !

      Pour les commentaires, oui presque… Que veux tu, les blogs non commercial se meurent. Mais j’irais jusqu’au bout du récit, et même si c’était que pour toi ;)

  2. Bonjour M. le Voyageur-Explorateur,

    J’écris juste pour faire mentir le premier commentaire de l’article :-)

    J’ai commencé à te lire en fin 2009, à mon retour de voyage de 10 mois au Quebec.
    Je suis toutes tes pérégrinations depuis ce temps là, et même maintenant que tu es revenu. C’est la toute première fois que je laisse un commentaire (mieux vaut tard que jamais) ou que je me manifeste car je ne suis pas sur Facebook (et donc je ne peux pas « liker »)…

    Merci de partager ton expérience, authentique et personnelle (et aussi sans influence publicitaire, MERCI)

    Bonne continuation!
    Ju

    1. Bonjour mademoiselle qui met un commentaire tout les 9 ans :D

      Il n’y a aucun problème, je ne cours pas après les commentaires, mon but c’est juste de laisser un trace de cette aventure, de montrer que c’est possible, tout est possible.

      Mais je dois avouer, que ton commentaire me fait plaisir, c’est toujours agréable de savoir que l’on apprécie le travail effectué.

      Maintenant je sais que ce récit s’écrira jusqu’au bout, non pas pour une lectrice, mais deux ! Je plaisante ;-)

      Merci pour ta fidélité, tu vas voir que j’ai encore pas mal de truc fort à vous montrer (NDRL : AFRIQUE !)
      Amicalement.

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