fbpx
Plus d’ordinateur…

Plus d’ordinateur…

Après Medellín, et avant de quitter le pays passons quelques jours à Cali, capitale de la Salsa.
Il est très probable que je sois passé à côté de l’essentiel, car Cali n’a rien de spécial de jour, la vie commence et s’arrête avec la nuit, les bars et salles pour danser se remplissent à partir de 21h00, c’est aussi vers cette heure que les rues servent d’autoroutes humaines, des dizaines, centaines de colombiens, sur leur 31, tous ont le même but « faire la fête » et jusqu’au bout de la nuit.
Pas vraiment mon truc… Et comme de jour la ville est calme, presque trop calme, pas grand chose à vous raconter, ni à vous montrer.
Quelques photos :

Petit restaurant vegan :

De la ville on peux voir trois croix sur une colline, elles ont éveillé ma curiosité, but du jour aller au sommet du « Cerro De Las Tres Cruces »

Il faut moins d’une heure pour l’atteindre (ça dépend aussi beaucoup du point de départ), et une fois là haut, au surprise, une petite salle de sport en plein air, j’étais aux anges et en ai profité pour faire une bonne séance.

Du sommet on peut profiter d’une vue panoramique sur la ville.

J’étais tellement bien, que je n’ai pas vu l’heure passer, le jour prenait fin…

Certaines personne me conseillent de me dépêcher, ce n’est pas sûr dans la colline de nuit, mais ce qui m’inquiétais le plus c’était le chemin de retour. Comment retrouver la route de nuit ? C’est une suite de petits sentiers, pour monter ça va, il n’y a qu’un sommet, mais pour descendre… Bref, j’ai bien galéré pour revenir à ma chambre…
Pas besoin de rester plus longtemps, le monde de la nuit ne m’intéresse pas, autant passer directement à la prochaine étape.
L’année dernière lors de ma visite en Équateur tout avait était chamboulé, entre la venue de ma sœur et la découverte des Galápagos (que je pensais impossible niveau budget), je n’ai pas eu le temps d’aller voir le marché d’Otavalo, pour ce qui connaissent pas, ce marché est probablement le plus fameux de toute l’Amérique du Sud, un « must »
C’est donc en direction de la frontière que je prends mon bus, un long bus de nuit qui va me laisser à quelques kilomètres de l’Équateur. La nuit sera mouvementée, je suis assis sur l’avant dernière rangée, un sac est en soute, mais l’autre bien coincé entre mes jambes, l’espace entre mon siège et celui de devant est tellement restreint que j’ai dû m’y prendre à trois fois pour y faire passer ce sac, sac qui contient le plus important, appareil photo, ordinateur et disques durs.
Vers trois heure du matin, les sièges du fonds se libèrent, donc toute un rangée de libre sans accoudoir, qu’une suite de sièges ? Oui, mais pour moi c’est bien plus, un lit, une opportunité de passer quelques heures allongé « confortablement »
Je quitte ma place, pour m’allonger sur cette aubaine, je laisse mon sac devant, il n’est pas loin, juste un siège nous sépare, puis il est tellement coincé qu’essayé de le dérober serai trop dangereux. Nous ne sommes plus qu’une poignée dans le bus, et vous vous dites, mais quand même ! Il faudrait faire plus attention, peut-être, mais j’étais confiant, sûr de moi, trop sûr sans doute, mais après presque dix ans de voyage sans vol (à part la première année, avec mes chaussures en Inde) on a tendance à se sentir invulnérable, plus rien ne peut arriver, et on baisse sa garde.
Le jour se lève, j’ai la tête de le c… mais ça va, le sac est toujours là, et je traverse la frontière sans problème.

Il faudra 2 bus pour atteindre Otavalo, sur place tout est complet, le marché est dans deux jours, tout le monde arrive avant. Alors je laisse tomber les auberges, et m’en vais à la recherche d’un toit, quel qu’il soit. Au coin d’une rue un petit panneau en espagnol « Loue appartement pas cher, même à la journée » Pas de numéro, pas d’indication, rien. Au rez-de-chaussée une petite boutique d’électronique, je rentre :
– « Bonjour, vous savez qui loue les appartements ? »
– « Oui, c’est moi ! »
– « Il vous en reste ? »
– « Un seul »
– « Je vais rester une petite semaine, c’est possible ? »
– « Oui, bien sûr »
– « Je peux voir ? »
– « Venez avec moi »
On monte deux étages, il ouvre la porte et là : Ouf !

Superbe appartement, de grandes fenêtres, une petite cuisine, un salon et une chambre séparée !
– « Mais c’est combien ? »
– « 12US$ »
– « Je reste plusieurs jours, vous me la faite à 10 ? »
– « Marché conclut ! »
Wow, j’étais ravis, dernière question :
– « J’imagine qu’il n’y a pas internet »
– « Si, si, voici le code WiFi »
Décidément, quelle chance ! Une fois installé je m’empresse de prendre l’ordinateur et… pas d’ordinateur. Je suis abasourdit, je ne comprends pas… Mon sac, est un sac photo, c’est à dire qu’il a plusieurs compartiments dédiés, un pour le « vrac », un pour les objectifs, un pour l’appareil photo, et sur le côté une fermeture éclaire pour insérer l’ordinateur. Si il n’est pas là, il ne peut pas être ailleurs, c’est SA place, il n’y a pas à chercher ailleurs …merde alors. Mais où ? Quand ? Comment ?
Il a fallut quelques minutes pour penser à ce qui a dû probablement se passer, n’oubliez pas que depuis le bus de nuit, j’avais traversé la frontière, prit un mini-bus/taxi, puis deux bus en Équateur, il fallait que je me remémore chaque étape dans le sens inverse. Là ? Pas possible, et dans ce bus ? Pas possible, et dans la station de bus ? Impossible… Et je suis revenu à cette nuit, c’est cette nuit que cela s’est produit ! Je devais être bien endormi, il a certainement essayé de prendre le sac, mais vu la difficulté, a très vite laissé tomber, mais tant qu’à faire il a ouvert la fermeture éclaire et dérobé la seul chose qui était possible en moins de 5 minutes, l’ordinateur… Mais quel con ! Je suis vraiment une tache ! J’ai probablement dû m’insulter pendant une demi-heure, ça sert à rien, mais il fallait que ça sorte, surtout que cet objet était mon seul lien avec le reste du monde, mon blog est fait avec ce rectangle en aluminium, j’étais triste, triste et déçu… Même après des années de voyage on commet des erreurs de débutants, pire, même un débutant n’aurait pas laissé son sac sans surveillance, je suis dépité.
En plus le larcin ne pourra pas faire grand chose avec, d’un c’est un MAC qui affiche presque 9 ans de vie au compteur, et de deux j’y avais mit des mots de passe, un grand gâchis.

2 réflexions sur « Plus d’ordinateur… »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *