La destination envisagée était trop compliqué (niveau transport) à atteindre, alors on s’est dit tant qu’à aller vers l’Ouest, allons jusqu’à la côte. Et c’est à Puerto Vallarta que nous poserons nos sacs. Nous ne savions pratiquement rien des lieux, il y a la mer, donc plage et …c’était tout. Comme ce genre d’endroits sont pour la plupart du temps touristiques, nous avons fait une petite recherche sur TripAdvisor pour trouver un logement, pas trop cher, convenable, mais surtout désaxé (sans être trop loin de la plage). Nous trouvons une perle rare, juste deux trois commentaires, mais tous très positifs, en dehors des grosses avenues, et à seulement 3 minutes de la plage.
J’avais noté sur GoogleMap le lieu en question, mais une fois sur place, impossible à trouver… Pourtant le nom de la rue correspond (j’avais même demandé au chauffeur de bus de nous laisser dans CETTE rue), mais au numéro …pas d’hôtel, rien… Enfin si, un restaurant nommé « La Luna ».
Ça m’énerve de ne pas trouver, alors j’insiste. Le restaurant est fermé, mais derrière les grilles on peux voir quelqu’un au comptoir :
– « Hello ! Vous pouvez me renseigner s’il vous plaît ? »
Le gars se tourne vers nous, grand sourire, il s’approche de nous. Dès la première phrase je comprends que c’est un Américain :
– « Oui, qu’est-ce que vous voulez savoir ? »
– « Ben on cherche un hôtel, et ça ne correspond pas… C’est bien le numéro X, de la rue XXX ? »
– « Oui, vous y êtes »
– « Mais… Ça devrait être un hôtel ici… »
– « En fait, je pense que s’en était un »
–  » -était- ? »
– « Oui, il y a trois ou quatre ans »
– « Mais… Sur TripAdvisor, il y est toujours ! Avec de bons commentaires qui plus est »
– « Ah oui ? Mais ils datent de quand les commentaires ? »
– « Ben j’avoue ne pas avoir regardé la date… »
Il nous invite à l’intérieur, et nous nous branchons sur le wifi :
– « Ah oui, ils datent de 2011… Super »
– « Ha ! Donc vous êtes bien à la bonne place, mais trois ans en retard ! »
– « Ouais… Mais je vois que les chambres sont toujours là »
– « Oui, c’est ici que je dors, je ne suis pas le propriétaire, c’est à un ami d’enfance, il est marié à une mexicaine »
– « Ah, et il est là ? »
– « Il est sorti faire des courses, pourquoi ? »
– « Ben… J’aime les lieux, est-ce qu’il ne pourrait pas nous donner une chambre quand même ? Elles sont toujours là, autant les occuper »
– « C’est vrai, pourquoi pas. Tu sais quoi, vous avez l’air sympa,  je vais l’appeler, et on va voir »
– « Cool, merci »
Il prend son téléphone et parle avec le patron, revient avec le sourire et nous dit :
– « 10$ la nuit ça vous va ? »
– « Pour une chambre double ?! »
– « Oui »
– « Bien sûr que ça nous va ! »
– « Ok, ben il est d’accord, choisissez une chambre, et installez vos affaires »
– « Hey merci bien ! »
Nous sommes ravis, les chambres sont grandes, calme, le lieu a beaucoup de charme, et nous sommes les seuls et uniques clients !

En HDR :

Plus tard on rencontrera le patron, sa femme qui est Chef cuisinière (cordon bleu) et sa petite fille de quelques mois. L’ambiance est très familiale, super rencontre, super opportunité.
Allons voir la ville :

C’est touristique certes, mais ça va. Peut-être que la saison arrive à sa fin, les rues sont bien moins chargées qu’à Guanajuato.
Un lieu très « gay », et c’est peu de le dire…

C’est une jolie station balnéaire, où il suffit de faire quelques mètres pour sortir des sentiers battus.

La « Danse du Volador », ils tournent autour du poteau, la tête en bas… Traditionnelle dans une partie du pays, mais ici, c’est juste pour nous, les touristes (photos prisent avec un smartphone).

En plus les couchés de soleil sont absolument fantastiques.

Il est facile de manger pour pas cher, et vous avez toutes sortes de cuisines.

Alors à Puerto Vallarta, à part la plage (et la fête) qu’est-ce que vous pouvez faire ? On peut aller voir les baleines, mais ce n’était pas la saison… Où, on peut aller voir les îles Marieta. Pour cela, il faut un bateau, et pas un petit car 3 ou 4h de route pour les atteindre… (Non ce n’est pas celui-ci)

Celui-là :

Donc après 3h30 de route nous atteignons ce rocher (ci-dessus), et vous voyez la « grotte » à gauche, et bien on peut y passer, il y a un tunnel qui vous emmène, ici :

C’est de l’autre côté (photo ci-dessus) vous pouvez voir l’espace entre la roche et l’eau, et de l’autre côté, ça :

Un plage cachée, un petit paradis.

Vraiment sympa, on aura aussi droit à faire un tour « nature » afin d’observer les « Boobys », ou en français les Sulas à pieds bleus.

Vous voyez leurs pattes ?

Pélican !

Ici vous pouvez mieux observer leurs pieds bleus vif.

Sur le retour on nous annonce que nous avons une chance énorme, pourquoi ? Parce-que BALEINES à l’horizon !!! Alors que ce n’est pas du tout la saison, bon elles sont un peu loin, mais c’est mieux que rien, quelques clichés :

De retour à Puerto, nous observons un dernier couché de soleil, avant de reprendre la route.

Maintenant que nous sommes sur la côte autant y rester un peu, mais pour aller où ? Je fais défiler la carte du pays sous mon index, non… non… non… « Acapulco » ? C’est là Acapulco ? Ce nom fait raisonner un tas d’images dans ma tête. Ok, c’est là-bas qu’on va !
Et c’est donc « là-bas » que je vous emmènerai dans le prochain article.