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Aperçu de la faune costaricaine

Aperçu de la faune costaricaine

Puerto Viejo (de Talamanca) est notre nouveau point de chute.

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Le village est sympa, près de la plage, mais très touristique, d’ailleurs tout est complet, il m’a fallut plus de 3h de recherche pour trouver quelque chose dans nos prix… Mais bon, nous sommes là, avec un toit sur la tête, on va profiter de ce que la région peut offrir.
Il y a (encore) un parc national dans le coin, il se nomme Cahuita, en fait c’est comme une longue jungle qui suit la mer.
Cela doit être le plus réputé, après celui de Manuel Antonio, et la ballade est très agréable, images :

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Tous les arbres sont habités, ici (sans doute) des singe-araignées

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Là des geckos originales, pour info après (de longues) recherches je peux vous dire qu’on le surnomme gecko à tête jaune, mais que son nom n’est rien d’autre que …Gonatodes alboguralis, je suis sûr qu’il sera sorti de votre tête avant la fin de l’article…

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Quelles couleurs !

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D’autres lézards sont aussi dans le coin

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Sympa les plages, hein ?

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Ici un Basiliscus basiliscus (c’est déjà plus facile à retenir !) mais j’ai entendu qu’on l’appelait souvent le « Lézard Jésus Christ », car il peut courir …sur l’eau.

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Au village il y a des refuges d’animaux, quoi de mieux pour se faire un aperçu de la faune locale ?
Sur conseil de notre hôte nous n’iront pas à celui dont tout le monde parle :
– « Non, n’allez pas là-bas, c’est cher et pour pas grand chose »
– « Ah bon ? Mais on aimerait vraiment visiter un refuge »
– « Très bien allez dans celui-ci, c’est moitié prix et ça vaut vraiment le coup. Bon le seul truc, c’est qu’il vous faudra prendre le bus, mais juste 20 minutes de trajet »
– « Ok, ça nous va »
L’endroit s’appelle the Foundation Jaguar Rescue Center, et une fois sur place on nous dit qu’il va falloir patienter un peu, car les visites se font uniquement « guidées », et la prochaine est dans une heure et demi, bon ok allons faire un tour sur la plage.
Il avait plu cette nuit, le sol était encore mouillé, de loin nous apercevons une tache verte « flash » faire de petits bonds, on s’approche c’est une grenouille dard de poison (ou Dendrobates auratus, ouais je sais…) cela doit faire seulement 3 cm,  pourtant je n’irais pas jouer avec, sa peau est venimeuse, dans le temps les tribus y frottaient le bout de leurs flèches, afin d’avoir des projectiles empoisonnés.

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Les écorces des arbres ne sont pas très accueillantes non plus…

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Heureusement la plage si.

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C’est l’heure de retourner au refuge. Nous commençons par les vipères locales, « vipère de Schlegel » pour être exacte.

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Il y en a de plusieurs couleurs…

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…la plus marquante est la jaune vif, que l’on peut aussi retrouver au parc Cahuita

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Après les tarentules, passons aux singes, qui n’hésitent pas déféquer sur les pauvres volontaires…

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Apparemment ils le font exprès, certains s’en serve même de projectiles « Tiens dans ta face ! », super…

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« Tu ne l’avais pas volé celle-là ! »

Mais toute notre attention se porte sur les paresseux, ici on peut les observer de près.

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J’ai l’impression qu’il sourit, non ?

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Les caillements font aussi partie de la visite

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Sans oublier le fourmilier :

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Cela peut paraître mignon le fait qu’il vous lèche le visage, mais ça fait hyper mal ! Sa langue est rapeuse et collante, parfait outil pour choper les insectes, mais pas pour câliner…

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Ici des bébés opossums :

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Ces petites perles scintillantes, sont des œufs de grenouille…

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…et pas n’importe quelle grenouille, des œufs de Rainette aux yeux rouges.

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En voilà une qui arrive :

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Elles font dans les 5 ou 6 cm, et ne sont pas vénéneuses, évitez quand même de les manipuler avec les mains, car nous les fragilisons avec notre « huile naturelle » de peau, cette fois c’est nous les empoisonneurs.

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La visite fût très agréable et informative, les lieux sont tenus par des volontaires internationaux, les animaux sont souvent ramenés par la population, accident sur la route, braconnage (chasse), ou simplement blessure naturelle. L’argent permet au refuge de continuer à exister, comme quoi il y a du tourisme utile.

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Voilà, j’espère que ces derniers articles vous auront donné un bon aperçu de la faune locale, autant le Costa Rica n’a pas vraiment été un coup de cœur, autant découvrir sa nature fût un plaisir de chaque jour.

8 réflexions sur « Aperçu de la faune costaricaine »

  1. ;) Sandro, toujours passionnants, tes envois et tes photos sont magnifiques. De même que… ton physique (photo Facebook) Bises

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