fbpx
Banff à plat

Banff à plat

Nous quittons le parc de Jasper pour celui de Banff plus au Sud. Le temps n’est toujours pas au top, mais que faire ?

Première étape le lac Louise. Cet endroit est presque irréel… Vous vous enfoncez sur une route au milieu d’une forêt dense, et d’un coup …un parking ! Cela doit être l’endroit le plus incroyable que l’on ai vu au Canada. Un lac turquoise nous fait face, il est entouré de montagnes, comme si on venait de les poser là, délicatement et minutieusement, un décor hollywoodien « naturel »… Malgré cette bouche béante que j’ai dû garder pour au moins dix minutes, le résultat photographique n’est vraiment pas à la hauteur de mes espérances… Peut-être le mauvais temps (sans doute ma technique…), mais en revoyant ces clichés, je ne ressens absolument pas l’intensité que ce paysage nous avait offert, bref :

*HDR

Puis direction le lac Moraine, en cours de route le soleil fait (enfin) son apparition, peut-être auront nous droit à un ciel bleu ?
Il faut le dire : Ce lac est splendide. Aussi entouré de montagnes, mais bien plus incorporé au paysage, il est de loin mon favoris (et les photos le démontrent) :

Il est temps d’aller à la ville, refaire des provisions, et se reposer un peu. Banff nous accueille sous son meilleur jour, le village est touristique, mais charmant.

Comme d’habitude nous nous dirigeons vers les auberges de jeunesse, Hihi reste dans la voiture :
– « Il vous reste de la place pour ce soir ? »
– « Il doit nous rester 3 ou 4 lits (en dortoir) de libres, combien êtes-vous ? »
– « Deux… »
– « Ok, bon alors 44$ »
– « Ah oui ce n’est pas donné… Mais ce sont les prix ici »
– « Oui, et c’est la haute saison »
Je lui tends 45$, elle me regarde et pose l’argent sur le comptoir pour continuer à ses affaires…
– « Euh… Vous ne m’encaissez pas ? »
– « Ah désolé je pensais que vous cherchiez le reste »
– « Le reste ? »
– « Ben oui, il manque 43$.. »
– « Je ne comprends pas… désolé mon ‘anglais’ parfois… Vous ne m’avez pas dit 44$ ? »
– « Si …par personne »
– « Par personne ?! Mais vous vous foutez de ma g… Heu, non… Je veux dire… C’est plus cher que prévu, je dois en discuter avec ma partenaire… »
Mais quel truc de fou ! 44$ pour un lit en dortoir ! Je n’avais jamais eu droit à des prix aussi exorbitants. J’explique le tout à Hihi, et on décide de trouver une autre solution : Le camping.

Juste à un petit kilomètre de là, on nous propose un emplacement pour 25$ (à deux) sans électricité, ni eau, mais à 10m des douches. C’est très bien !
Le seul problème, si on peut dire, ce sont les …ours.
– « Ne laissez rien dans votre tente »
– « Comme quoi ? »
– « Nourriture, mais aussi parfum, savon, gel douche, shampooing, tout ce qui a une odeur »
– « Ah ouais quand même… Si je laisse tout dans la voiture il n’y a pas de problème ? »
– « Normalement non, ça devrait être bon »
Super rassurant, surtout avec la glacière qui trône devant le campement :

Mais nous passons une très bonne nuit en (presque) pleine nature.

Depuis quelques jours, j’ai un pneu avant qui se dégonfle, tous les matins obligé de lui donner un coup de pompe. Que cela ne tienne, je décide de le remplacer par la roue de secours, et de l’amener au garage du coin.
– « Vous pouvez réparer cette roue ? »
– « Mmmh… Vous avez 5 minutes ? »
– « Euh oui… »
~Dix minutes plus tard~
– « Non ça ne va pas être possible, le pneu est trop endommagé. Il faut le changer. » Super…
– « Vous avez ça en stock ? »
– « Non, mais je peux le commander, il sera là dans 3 ou 4 jours »
– « ….Euh, non merci, je vais continuer avec la roue de secours pour l’instant… »
– « Votre roue de secours a la même taille ? »
– « Je suppose… »
– « Allons voir… » il tourne autour de la voiture, pose son menton sur le creux de sa main, et fait un long « non » de la tête.
– « Elle est plus petite… Pour plus de sécurité, il faudrait l’échanger avec une de l’arrière, comme ça cela ne forcera pas sur la transmission. Et bien sûr changer la roue au plus vite »
– « Ok, je m’en occupe, merci pour vos conseils »
De retour au camping, je m’exécute. Première roue déboulonnée, passons à l’arrière. C’est plus dur, l’écrou est comme soudé à la tige, je force… je n’aurais pas dû… Résultat :

Je pense deux secondes à enchaîner avec un autre, mais… Si un deuxième casse ? Et un troisième ? Résigné, c’est retour à la case « garage ». Lentement, mais sûrement.
Il peut fixer tout ça dans la journée, c’est donc visite -obligatoire- de la ville et des proches environs.

Et bien très sympa comme endroit, avec des parcs un peu partout, une rivière, et des montagnes qui pointent leur nez à chaque croisement.

Le nom des rues est souvent associé à un animal, imaginez chez nous avec une rue Renard, Ours ou Elan…

Aujourd’hui la voiture et ses roues sont en bon état de marche, profitons-en pour visiter le lac Minnewaka :

Il est temps de partir plus à l’Est, le temps est au beau fixe, mais toujours pas de roue de secours… Il va falloir que l’on s’arrête quelques jours, mais où ?..

8 réflexions sur « Banff à plat »

  1. Pas de chance avec cette roue mais pas de chance pour nous également qui devons attendre les prochaines news pour avoir la suite de l’histoire de la jante. Plaisenterie mis à part les paysages sont toujours aussi beaux et gigantesques avec ces plans d’eau et ces montagnes arides râpées par les glaces.C’est vrai que le prix des chambres est un peu élevé pour une auberge de jeunesse mais peu être n’ont ils que très peu de temps pour engranger et amortir leurs investissements car le froid polaire revient vite dans ces coins.N’oubliez pas de fermer votre voiture à clef ,les nounours savent aussi ouvrir les portes et demain vous n’aurez plus de
    « p’tit dèj ».

    Bisoussssss à plus

    1. Les news sont là papa, un peu de patience ;-)

      C’est vrai que la saison est courte, mais apparemment il y aurait aussi des touristes en hiver (pas les mêmes…), mais de toutes façons je ne leur jette pas la pierre, c’est juste trop pour nous…

      Bise !

  2. Ce suspense est insoutenaaaaaaaaaaable!!!

    Mais revoir Morraine Lake est un plaisir. Je comprends que vous l’ayez aimé. Sa couleur est incomparable… Et à part le paysage, je vois que les prix des logements non plus n’ont pas changé.

Répondre à Mélissa Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *