fbpx
Le thé aux sept couches

Le thé aux sept couches

Nous voici au petit village de Srimangal, et pas de grève à l’horizon… C’est tout petit, et les gens sont adorables, genre je vais acheter 4 mandarines, le vendeur m’offre un ananas, juste parce-qu’il est content de rencontrer un étranger.
Srimangal est connu pour ses champs de thé, et pour les visiter, rien de mieux que le vélo :

velo_srimangal

Hihi, qui a toujours un vélo trop haut pour ses petites jambes…

hihi_velo_srimangal

champs_the_srimangal_4

champs_the_srimangal_5

champs_the_srimangal_2

champs_the_srimangal_6

Malheureusement ce n’était pas le moment (ou la saison) de la cueillette. Mais on avait déjà vu ça au Sri Lanka, pour les nouveaux lecteurs (ou pour ceux qui ont oublié) c’est ici : Vous prendrez bien un peu de thé à Haputale

champs_the_srimangal_hihi

champs_the_srimangal_bangladais

champs_the_srimangal_10

hihi_champs_the_srimangal

canards_srimangal_

maison_srimangal_

the_srimangal_hihi

Nous sommes aussi tomber sur des champs d’ananas

champs_ananas_srimangal_1

champs_ananas_srimangal

champs_ananas_srimangal_2

Mais la curiosité du coin, c’est le thé du petit shop nommé « Nilkantha »

nilkantha_the_srimangal

Ici Romesh Ram Gour (oui, c’est son nom) a inventé le thé « à couches »

inventeur_the_couches_srimangal

Ici avec Hihi :

inventeur_the_couches_srimangal_hihi
Ça ne se voit pas, mais si …il sourit.

Grâce à des mélanges avec le sucre, différents thés, et différentes densités, il créa un thé allant jusqu’à sept couches.

premier_inventeur_the_a_couches

Maintes fois copié, mais jamais égalé. Nous nous décidons à l’essayer.

hihi_prix_the_7_couches

the_aux_7_couches_srimangal

the_aux_7_couches_srimangal_hihi

the_aux_7_couches_srimangal_hihi_2

Bon ok c’est sympa, mais le goût …rien de vraiment spécial… Très sucré en tous cas.

the_7_couche_hihi

Nous nous rattraperons le soir avec un poulet Biryani, qui sont absolument excellents dans la région

biryiani_riz_srimangal

Au dessert, un fruit du Jacquier :

fruit_jaquier_srimangal

Vous vous souvenez de « hartal » dans l’article dernier ?
Je demande ce qu’il en est ici :
– « Non mais ici pas de problème, ce n’est qu’une petite ville de thé »
– « Ok mais nous aimerions aller à Dacca… »
– « Là-bas ce n’est pas pareil, mais attendez demain, ‘hartal’ sera arrêté »
– « Ok, on va prendre le train alors »
– « Oui c’est une bonne solution, puis comme ça si vous rencontrer un autre ‘hartal’ vous serez déjà dans le train »
– « Comment ça un autre ‘hartal’ ? »
– « Ben oui, il peut y avoir un ‘hartal’ à Sylet, et pas à Dacca, et vis-et-versa, puis parfois se sont des ‘hartals’ national »
– « Et comment je sais moi ?! »
– « Ah ben vous demanderez au gens »
– « Mais euh… Il y en a souvent des ‘hartals’ ? »
– « Ça dépend, mais en ce moment assez souvent oui, au moins deux, trois fois par semaine »
– « Deux trois fois par semaine ?!? »
– « Oui, bienvenu au Bangladesh » me dit-il en souriant
Cela ne me rassure pas du tout ça…
Mais que faire ? Continuons notre voyage …comme on peut.
À la gare nous sommes des stars, ou des postes T.V. comme vous voulez… Nous sommes entourés par des dizaines de Bangladais, qui nous dévisages du haut en bas, mais sans bouger, et sans nous demander quoi que ce soit, ils observent seulement. C’est un peu difficile d’être à l’aise, mais après quelques minutes, bah, on s’y fait.
Comme « hartal » a fini hier à Sylet (le train arrive de là bas), les wagons vont être plein me dit un gars, et comme depuis 3 jours pas de train, celui-là est très attendu. La sentence tombe : 5h de retard ! 5h a attendre sur le quai, avec tous ces yeux rivés sur vous… Bon j’essaie de casser cette barrière invisible -étrangers (blancs)/Bangladais- avec des mimiques, en partageant nos bananes, en baragouinant quelques mots de leur langue et ..ça marche, ils commencent à sourire, et même à tomber les yeux. Miracle, quelques uns s’assoient avec nous et demandent aux autres de partir, « Ça ne se fait pas d’épier les gens comme ça ! Allez zou ! », on avait rien demandé, mais merci.
Le train arrive enfin, heureusement nous avions une place numérotée, car il est bondé, vraiment plein à craquer. Nous ne le savons pas encore, mais nos arriverons avec 9h de retard, pour l’instant nous sommes (enfin) à bord, et c’est tout ce qui compte.

train_srimangal

10 réflexions sur « Le thé aux sept couches »

Répondre à David Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *