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Le marché aux zébus

Le marché aux zébus

Nouvelle destination Ambalavao, pour son marché aux zébus. Mais avant d’y arriver, une petite halte dans le village d’Ambositra.

Ici, la création est de mise. L’art en tous genre fait vivre la région, ils font des modèles réduit à partir de rien…

…de la broderie…

…des objets en …corne de zébu ! Démonstration pour une cuillière :

Pendant que certains travaillent et façonnent leurs objets, d’autres se divertissent avec des combats de coqs

Travail sur bois

Le petit centre

Puis notre guide, nous parle d’un château, un vieux « château » qui surplombe la vallée. Je trouve ça étonnant à Madagascar, et j’ai beau tourner la tête dans tous les sens, je ne vois rien à l’horizon…

Nous montons la colline, pour découvrir ça :

– « C’est un château ça ?!

– Oui, c’est la maison du roi

– Un roi ?

– Tu peux m’en dire plus ?

– Non, pas vraiment… »

Super… Donc c’est une maison, pas un château, qui apparemment abritait un roi. Ces signes ont toutes une signification, mais… notre guide s’est arrêté là dans les explications, nous resterons dans le mystère.

Voici Ambalavao :

Où nous irons rapidement découvrir l’exploitation des cocons de soie

Après une bonne nuit, nous voici au milieu des zébus dès 6h du matin

C’est ici qu’on montre ses zébus, pour la vente bien sûr.
Le zébus est un peu l’or du pays, plus on en a, plus on est considéré comme « riche », c’est un des moteur économique du pays.

Notre guide nous raconte, que les zébus se font de plus en plus rare. Apparemment, ils seraient vendus en douce aux chinois, par des généraux à qui on graisse allégrement la patte. Car ici, comme dans beaucoup de pays africain, les membre du gouvernement ne sont pas en place pour leurs qualités, non, ils s’y trouvent par piston… Et, pour rajouter à la troupe des privilégiés, ils n’hésitent pas à promulguer de nouveaux généraux, tous les 6 mois parfois, plus de 200 au total ! 200 généraux à Madagascar ! Mais pourquoi faire ?
Réponse simple ? À rien…
En revanche ils ont des salaires incroyables, et ils ont le droit de tout (y compris vendre des zébus qui ne leur appartiennent pas) pendant que le « petit peuple » s’efforce de survivre.
Le guide nous jure qu’il a déjà vu des bateaux étrangers accoster de nuit, et embarquer des centaines de bêtes en une seule fois. La manœuvre se produirait souvent dans le pays, la guerre du zébu a commencé.
Un exemple de ce qui se passe sur l’île : Des hauts fonctionnaires arrêtés pour un trafic de zébus

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