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Retour en Inde, deuxième.

Retour en Inde, deuxième.

Troisième fois en Inde, nous sommes rodés, plus que ça en passant la porte de sortie de l’aéroport nous n’avons même plus ces palpitations d’angoisse qui nous ont toujours suivi dans ce pays. Non, on traverse tranquillement la rue pour prendre un taxi pré-payé, la mine patibulaire du chauffeur ne nous fait même plus effet, et quand à l’arrivée il nous demande plus d’argent, nous ne sommes même plus scandalisés. Un « non » paisible de la tête suffit pour le faire partir, ces mois passés dans l’ « Incredible India » nous ont forgé une assurance que même les Indiens peuvent percevoir. Tout est normal, rien n’a changé, enfin presque… Les prix eux ont explosé !
Nous avions visité cette ville, Kolkata, début 2007. J’avais trouvé un hôtel correct, pour un prix abordable, pourquoi ne pas y retourner ? Après m’être un peu embrouillé pour le retrouver (ça faisait quand même 6 ans !) il me fait enfin face, à l’intérieur tout est identique, tout sauf …le prix ! 150% plus cher ! 150% ! Wow… Tant pis on ne reviendra pas dans la même chambre… Allons voir ce que l’hôtellerie de ville nous propose. Ben dans nos prix, pas grand chose, où alors des trous à rats, et je suis gentil, même pas sûr que les rats s’y sentent à l’aise, c’est pour dire…
Mais à force de chercher, nous trouvons quelque chose de « propre » (*pas trop sale quoi) sans sale de bain, mais avec une fenêtre (si, c’est un luxe !).
Il y a un tas de choses qui nous manquait depuis notre départ : La nourriture, voir des cuisses de poulet sécher au soleil sur un trottoir, et quand même demander à les manger.

Le Chai (thé indien)

Certain prix, comme payer 6cts d’Euros pour un ticket de métro

Mais surtout c’est cette culture débordante (et surprenante !) qui nous manquait le plus.

En revanche, il y avait aussi les choses qui ne nous manquait pas, mais alors vraiment pas ! Des trucs qu’on oublie (ou qu’on se force à oublier…) c’est fou ce que la mémoire peut être sélective, mais dès les premiers pas on s’en ai prit une bonne pelleté !
D’abord le bruit, ça hurle tout le temps, et spécialement les rickshaws et voitures qui klaxonnent pour tout ! Trop près : Biiip ! Tourne à droite : Biiip ! Tourne à gauche : Biiip ! Ralenti : Biiip ! Accélère : Biiip ! Bouge de là : Biiip ! Arrété : Biiip ! Une vache : Biiip ! Et la liste est (très) loin d’être exhaustive…

La densité de population, obligé de « se glisser » entre les passants…

Ensuite la saleté… Les rues qui débordent de détritus, très rarement nettoyé, parfois ils font un gros tas et y mettent le feu, l’odeur est au top…

Puis vient les noix de bétel, ces trucs infâmes qu’ils mâchouillent pour en cracher un liquide rougeâtre, les crachas se font n’importe où, sur les trottoirs bien sûr, mais aussi sur les murs, dans les halls d’hôtels, dans les chambres aussi, parfois…

Le machisme permanent… Heureusement l’Inde se réveille (tout doucement…) mais il en faudra du temps pour équilibrer les choses.

Et enfin les intoxications alimentaires ! Premier jour, on se dit bon prenons les choses par étape, allons d’abord dans un restaurant (pas trop cher) histoire de réhabituer nos estomacs, puis on mangera dans la rue ensuite. Mais que nenni ! Le soir même nous avions déjà des crampes d’estomac, Hihi a dû vomir 2 ou trois fois pendant la nuit, pendant que moi je mettais chopé un diarrhée aiguë, avec une bonne demi-douzaine d’aller/retour aux toilettes (n’oubliez pas que nous n’avions pas de WC dans la chambre…) et bien voilà : Welcome back to India ! Nous avions eu la totale, prêt pour la suite.

Reprendre les bonnes habitudes pour ne pas mourir d’une dysenterie

Pourtant nous sommes très heureux d’être là (serions-nous mazos ?), et malgré ces points négatifs, on est tellement impatient de voir ce que les territoires du Nord-Est ont à offrir !
Nous achetons nos billets de train pour Guwahati, capitale* de l’Assam (un des 7 états du N-E), puis en attendant le jour J, nous irons visiter le marché aux fleurs (que nous n’avions pas vu la première fois)

Que va nous apporter ce voyage, et qu’est-ce que l’Inde va nous offrir cette fois-ci ? C’est avec ces questions en tête que nous montons dans le train couchette, presque 20h avant d’arriver à destination, de quoi méditer sur la question.

*Pour être exacte, Dispur est la capitale, et se trouve dans la banlieue de Guwahati

18 réflexions sur « Retour en Inde, deuxième. »

  1. Génial !!!!!J’arrive il me tarde de visiter ce super pays si,si c’est vrai ,tu devrais mettre ton reportage dans des guides touristiques je suis sûr que les tour-operator exploseraient leurs chiffres d’affaire car c’est une des rares destinations ou l’on peut sentir la puanteur à travers des photos !!!!!!!!!!!!Bon courage !!!

    Bises ,bye ,bye à plus

  2. Je me rejouis des photos et des commentaires. A moi aussi l’Inde me manque, malgre tous les aspects negatifs que tu as mentionnes. Il y a quelquechose de si attacahnt, mais quoi exactement, je n’ai pas encore reussi a mettre le doigt dessus

  3. enfin!! ca fait du bien d te relire ! ps: la photo de HiHi entre les passants, je la trouve maginfique, je trouve que tu as vraiement reussi a capturer un instant, un mmouvement, une pensee…reste fige sur une photo, superbe!

  4. Notre dictionnaire ne contient pas vraiment les mots qu’il faudrait pour décrire l’Inde. Terre de contraste, de « too much », d’émerveillement. Et là je piétine de plus en plus en attendant la suite. Plus de teaser, on veut aller au Nord-Est ;-)

  5. Je viens de récupérer mon retard de lecture… Bonne Asie donc!
    Quel plaisir de retrouver ces couleurs d’Inde. Je n’y ai été que trop peu, mais je retrouve l’ambiance que j’avais entraperçue: la vie sous son spectre le plus large, de la beauté de la vie la plus belle et la plus bouillonnante aux horreurs sur le trottoir…
    Bon voyage à vous !!!
    Et bien reçu ton petit email: j’espère que la lecture te plaira !

  6. Oui en effet, les photos sont splendides ! L’Inde est un pays qui doit être agréable à visiter, voyage que je n’ai jamais fait hélas… lol pour les poulets, ça devait quand même être bon non ? Oo

    Laeticia

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