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Casapueblo

Casapueblo

Après la capitale, c’est Punta del Este qui sera mon deuxième point d’arrêt en Uruguay. Alors pour vous décrire les lieux… comment dire ? Une station balnéaire, ou plutôt LA station balnéaire du pays, très touristique, en plus des uruguayens, beaucoup de brésiliens et argentins. Le petit St Tropez de la région, on est là pour faire la fête, aller à la plage et se montrer. Comme je préfère le silence, mais toujours curieux de découvrir les lieux populaires (ou pas), je pose mes sacs à Barra, petit village à quelques minutes en bus, c’est plus tranquille, beaucoup moins cher, et très nature. D’ailleurs la bonne surprise, c’est que l’auberge de jeunesse que j’avais sélectionné est pleine, plus un dortoir de libre. Oui, une bonne surprise, car pour le même prix, la patronne m’offre cette chambre :

« En attendant qu’un lit en dortoir se libère », impossible de refuser une offre aussi alléchante.
C. del Este n’est qu’une suite de grands et modernes bâtiments blancs, avec des magasins, restaurants, bars à chaque coins de rue, un monde incroyable, et pas vraiment de charme, c’est la ville « Show Off ». Même pas eu envie de prendre une photo, voici quelques clichés, loin du centre, à cette distance, je peux trouver les lieux attirants, mais ce n’est pas où les touristes s’arrêtent, ici les rues sont presque désertes :

La ville a un symbole, la Mano de Ciudad del Este, une main, ou plutôt des doigts géants qui sorte du sable.

Mais ce qui a retenu toute mon attention est à plus de 10Km de la ville, et cela se nomme Casapueblo. Une folie architecturale, créée par l’artiste Carlos Páes Vilaró.

La Casapueblo avait été sa maison secondaire, ainsi que son atelier de travail. Puis sa résidence principale, c’est ici qu’il fini ses jours.

Aujourd’hui c’est un hôtel 4 étoiles avec 70 chambres (toutes différentes) et 50 appartements, mais surtout une gallerie d’art et un musée.

Casaueblo a été construite sans plan, le créateur l’imagina comme une sculpture vivante, seul son instinct guida les courbes de cette bâtisse, d’ailleurs vous pouvez chercher, aucune ligne droite !

C’est un peu comme rentrer dans la tête du bonhomme, ou dans son rêve, impossible que ça tienne debout, et pourtant.

Il a fallut 36 ans pour la finir. Et on peut comprendre pourquoi.

Je suis resté plusieurs heures à l’admirer, l’intérieur aussi, mais c’est surtout de dehors que cela m’a fasciné.
Avec ces clichés j’espère que vous aurez une idée des lieux, et si vous passez par là, n’hésitez pas à y faire un crochet.

Puis retour à Ciudad del Este, pour une dernière ballade le long de l’océan (et loin du bruit !).

Pour l’instant l’Uruguay ne me transcende pas, rien de négatif ( à part peut-être les prix) mais rien qui me touche, pas cette flamme qui m’animait au Brésil, par exemple. Dans le prochain article je vous emmène à Cabo Polonio, petit village près de la mer, qui en plus de son isolation et de sa faune, a une particularité, pas d’électricité. Impossible d’y tirer des lignes ? Non, c’est une décision voulu, les habitants n’en veulent pas.

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