L’île San Andrés
Quand vous êtes à Leticia, pas 36 solutions pour en sortir, aucune route n’atteint la ville donc vos choix se limitent au bateau, mais ça vous savez, ou l’avion.
Quand vous êtes à Leticia, pas 36 solutions pour en sortir, aucune route n’atteint la ville donc vos choix se limitent au bateau, mais ça vous savez, ou l’avion.
La frontière Tabatinga/Leticia ressemble à une frontière entre l’Inde et le Népal, tout le monde passe, ça va, ça vient sans aucun contrôle, alors oui la police est bien là, mais elle ne sert pas à grand chose…
Il est tôt, très tôt, je me retrouve dans une camionnette, sans fenêtre avec 6 autres étrangers, mais nous n’allons pas dans la même direction.
De nouveau au Brésil, je reste quelques jours chez une amie rencontré sur le Roraima, puis prend la direction de Manaus, plus grande ville de l’Amazonie.
Ah le Venezuela quelle découverte, un pays aux milles facettes, des gens formidables, une nature débordante, un potentiel touristique énorme, mais aussi et malheureusement une société en berne, des gens qui souffrent, et une insécurité qui enfle de jour en jour.
De retour à la « ville » (et après un bon massage), je souhaite en découvrir d’avantage, ce pays a bien plus a offrir que je ne l’avais imaginé. Tant pis pour la sécurité, l’appel de la découverte est plus fort.
Le jour de l’ascension a sonné, ils chargent la nourriture et nos sacs sur le toit de monstres tout terrains qui vont nous amener à Paratepuys (pas sûr de l’orthographe…) un petit village pour un grand départ.
Retour au Brésil, en plus d’avoir une frontière en commun, ils ont aussi ce truc bien français (si, si) d’être très souvent grève. Jusqu’à maintenant, cela ne m’avait pas particulièrement touché, mais aujourd’hui ce sont les banques, et ça fait déjà quelques semaines. – « La grève a-t-elle une date de fin ? » – « Dieu seul le sait » Super… Je patiente quelques jours, mais à Boa Vista pas grand chose à voir, ou à faire (surtout sans argent…) Bon oui, il…
Deux mois sont passés, moi et mon compte bancaire avons retrouvé des couleurs. Mais qu’il est bon de revenir sur la route, la route de l’inattendu, ces chemins, qui n’attendent que moi !
J’arrive à la dernière étape de cette ballade caribéenne un peu déboussolé, il y a encore quelques heures j’étais un simple touriste, bien confortable chez une amie, et là …boum, retour à la vie de routard.
Me voilà à nouveau dans le bateau en or, pour à nouveau atteindre un département français.
Un peu comme pour Sainte Lucie, je découvre la Dominique en regardant la carte, et c’est parce-qu’elle est sur le chemin qu’elle fait partie du plan de voyage. Ne sachant absolument rien de ce pays, je cherche sur le net depuis la Martinique, un logement et quelques informations, pour ces dernières pas grand chose, et pour trouver une toit …la misère.
Mon billet en poche depuis quelques semaines déjà, il faut que je me trouve un logement abordable, mission difficile car en plus d’être toujours aux Caraïbes, je retourne en territoire français.