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Changement d’assurance voiture au Québec

Changement d’assurance voiture au Québec

Départ de New-York en trombe il faut arriver avant 0h00 le 2 novembre car après la voiture n’est plus assurée ! On part tellement rapidement, que l’on ne met pas d’essence, le réservoir est au trois quart plein ça peut attendre. Il nous reste 600Km pour atteindre Montréal, là-bas nous avons un canapé qui nous attend chez Léo (et ses colocs) une amie que j’avais rencontré en 2011 au verger de cerises.
En attendant la route est déserte, sauf …la file de droite. Incompréhensible, c’est un bouchon de dizaines de kilomètres, les gens veulent tous tourner à droite, et même temps ou quoi ? On y fait pas trop attention au début, on est pressé ! Mais après une heure de route, la file de droite est toujours pleine ! Nous avons passé des milliers de voitures collées les unes aux autres. Cela éveille notre curiosité, mais bon sang qu’est-ce qu’ils font !?
En fait ils faisait la queue… La queue pour avoir de l’essence ! Toutes les stations étaient vides, seulement une poignée avaient quelques litres à vendre, voilà pourquoi tout le monde serrait à droite. J’ai parlé avec un gars qui est resté 4 heures dans la file pour faire son plein… Sandy avaient tout bloqué, il n’y avait plus d’approvisionnement depuis 4 jours. Mais nous n’avons pas 4h à perdre ! Tant pis, éloignons nous en espérant trouver une station près de la frontière.
Heureusement après une nouvelle heure sur la route, les stations (pleines) faisaient leur apparition. On passe rapidement au Canada, et nous sommes arrivé le soir du 1er novembre à Montréal.
Le joli (et très pratique) canapé :

Après la première nuit, la mésaventure commence…
La bouche en cœur j’appelle une assurance québecoise :
– « Oui bonjour, j’étais assuré en Alberta mais le contrat prend fin ce soir, j’aurais voulu prendre une nouvelle année chez vous »
– « Pas de problème monsieur »
– « Le truc c’est que je suis français, avec un permis français »
– « Aucun problème, nous avons des accords avec la France »
– « Ok, on peut faire ça par téléphone ? »
– « Oui, mais vous m’avez dit que vous étiez assuré en Alberta ? »
– « Euh oui… »
– « Alors votre plaque est Albertaine ? »
– « Oui… »
– « Donc il va falloir d’abord aller à la SAAQ faire une plaque québecoise »
– « Ok… »
Je pars donc à la SAAQ (Société de l’Assurance Automobile du Québec)
– « Bonjour, je voudrais faire des plaque pour mon véhicule »
– « Ce véhicule est québecois ? »
– « Euh non, je l’ai acheté en Alberta »
– « Ah ok, alors il va falloir le passer à l’inspection d’abord »
– « l’inspection ? Ah oui, j’ai dû faire ça en Alberta aussi, j’ai le papier ici »
– « Ah mais non, ceci est contrôle fait en Alberta, il ne vaut rien ici, il faut en refaire un, et dans un garage agrée »
Bon super, me voilà reparti en direction d’un garage agrée…
– « Bonjour c’est pour passer l’inspection »
– « Pas de problème 120$ »
120$ ! Déjà ça c’était resté en travers, mais la suite est encore mieux…
– « Bon voilà monsieur, le contrôle est fait »
– « Ok cool »
– « Ben non pas si cool, vous avez à changer ça, ça, et ça aussi »
– « Comment ça ? »
– « Ben oui, ce n’est pas aux normes »
– « Mais j’ai passé ce contrôle en Alberta, et je viens de faire 25000km sans problème avec cette voiture ! »
– « Nous l’Alberta on s’en tape un peu, votre véhicule doit être complètement fiable pour avoir une plaque québecoise »
– « Alors comment je fais maintenant ? »
– « Vous allez dans un garage, faites les réparations, et revenez pour repasser au contrôle, la deuxième fois c’est juste 85$ »
– « Juste !? Mais c’est mon dernier jour d’assurance, comment je vais faire ? »
– « Ce n’est pas mon problème… »
Alors là je tombe de haut… Je passe dans un garage pour avoir un devis, il me dit qu’il peut avoir ça lundi matin (on est samedi). Bon au pire le van restera au garage. Mais comment faire après ? Et puis si la facture est trop élevée ? Sans réparation pas de contrôle, sans contrôle pas de plaque, sans plaque pas d’assurance, AAAaaargh !
J’appelle entre temps mon assurance en Alberta pour savoir si ils pouvaient renouveler juste pour un mois, et là elle me réponds que oui mais cela coutera un peu plus de 1000$, 1000$ pour un mois ! On laisse tomber… Attendons lundi.
Entre temps nous irons essayé L’Avenue un petit restaurant réputé pour ses brunchs, tellement réputé, que l’on a attendu 2h dehors (dans le froid !) pour pouvoir rentrer (oui, nous sommes mazo…)

C’était très bon, mais pour l’attente et ce prix on s’attendait à mieux…

On a aussi fait un tour au marché Jean Talon

Mais sincèrement ma tête était en mode « Qu’est-ce qu’on va faire pour la voiture ? »
Lundi matin arriva, et le devis aussi : 800$, C’est incroyable, 800$ pour une voiture qui n’a posé aucun problème pendant tous ces mois de voyage, et surtout qui A déjà passé un contrôle technique… On se met d’accord avec Hihi, et on fait faire les réparations.
– « Mais si on investit plus dans le van, il faut aussi plus en profiter ok ?! »
– « Ok, mais tu veux faire quoi en plus ? »
– « Ben au lieu de reprendre la route vers l’Ouest, allons à l’extrême Est d’abord, allons sur PEI, allons sur l’île du Prince Édouard ! »
– « PEI ? C’est joli là-bas ? »
– « Oui ! C’est superbe, et ils ont des homard au rabais »
– « Ok, ok, mais finissons-en d’abord avec la voiture »

Les réparations faites, je dois retourner au garage/contrôle, 7Km, sept kilomètres plus le retour soit 14Km sans assurance…
Pas d’autres solutions, car faire transporter la voiture aurait coûté un bras… Je prends le volant, et hop au garage. Le contrôle est passé cette fois-ci, je reviens à l’appartement tout tremblant, en espérant que rien n’arrive sur la route. Je gare la voiture, voilà ça c’est fait.
– À ceux qui lisent, surtout ne roulez pas sans assurance ! Cela peut vous coûter bien plus qu’une amende. J’étais au pied du mûr, il fallait faire un choix-
Retournons à la SAAQ, maintenant avec le contrôle en main ils ne peuvent plus me la refuser ! Enfin j’espère… Effectivement, ils me l’on donné, ou plutôt vendu, une centaine de dollars…

Bon maintenant j’ai le sésame en main, rappelons l’assurance :
– « Oui je vous avez appelé pour une assurance, je viens d’avoir la plaque aujourd’hui »
– « Ok, donnez moi tout vos renseignements »
– « C’est partie : bla bla bla, bla bla bla, bla bla bla… »
– « Ok donc cela vous fera une facture de 120$ »
– « Par mois ? »
– « Par an »
– « Par an !? Cool ! »
Pour info je payais 1800$/an en Alberta, mais ici ils reconnaissent mon ancieneté, mes années de conduite sans accident quoi.
– « Et je vais la recevoir quand cette assurance ? »
– « Dans une semaine, mais elle commence dès maintenant »
– « Vous voulez dire que je peux me servir du van maintenant ? »
– « Oui, prenez ces numéros : XXXXXXXX, c’est ce que vous donnerez si vous avez un contrôle police, en attendant de recevoir le papier »
– « Ben merci beaucoup ! »
– « Pas de problème monsieur, et bonne journée »
Raaaaaah enfin ! La voiture est assurée, nous sommes liiiiiiiiiiiiiiiiibres ! Mais quel casse-tête…
Maintenant que tout est rentré dans l’ordre (à par le porte-feuille, qui lui en a prit pour son grade…) nous sommes invité par un cousin (disons un cousin par alliance) Romain, que je n’avais pas vu depuis des années, il s’est installé à Montréal il y a quelque années, et il veut nous faire essayer la « Poutine ».
Pour les non-initiés, la poutine, c’est des frites, du fromage qui fait « shquick » sous les dents, et de la sauce marron (sorte de gravy) qui recouvre le tout. Et pour se faire il nous emmène à Poutineville, un restaurant dans lequel on fait sa poutine sur mesure

Ah les publicités québecoises

On avait fait une photo de groupe, mais le serveur l’a complètement raté… Alors je n’ai que celle-ci qui n’est guère mieux, mais au moins on peut reconnaître les visages…

Vicky et Romain


Sinon pour la poutine en elle même, bon… Ce n’est pas vraiment mon truc… Encore merci Romain et bonne continuation à vous deux !
En fait le meilleur repas que l’on ai fait à Montréal c’est le Shwartz’s, rien de spécial, juste des sandwiches de viande fumée, mais quelle viande !

Un régale !
On a pas spécialement « flashé » sur la ville, d’un le moment n’était pas vraiment propice (cela restera la ville de la galère pour assurer sa voiture), et surtout pour moi il y a des endroits à voyager, et des endroits à vivre, et Montréal est certainement un endroit à vivre.
Merci à Éléonore de nous avoir gracieusement logé pendant cette semaine de folie, j’ai bien quelques photos de notre hôte, mais je ne pense pas qu’elle désire les voir en ligne (private joke).
Nous partons donc vers l’Est, direction l’île du Prince Édouard en passant par Halifax.

6 réflexions sur « Changement d’assurance voiture au Québec »

  1. ébé mes enfants une galère peut en cachait une autre ,après Sandy voilà qu’on apprend que Alberta est un pays étranger au Canada, je te rassure quand même, en France nous ne sommes pas les derniers pour prendre des sous à la moindre occasion surtout quand il s’agit de la voiture.
    Qui est ce Romain ? Moi je n’en connais qu’un dont je suis le parrain mais sur ta photo je ne le reconnais pas plus que ça ….si c’est lui !!!
    La poutine ha ha ha la poutine ….faut y goûter une fois, c’est pas mauvais mais il faut avoir un palais bien entraîné à l’  » US BOUFFE  » pour apprécier du moins en ce qui me concerne.
    Je vois que le rythme des news s’accélère………………c’est bien tu vas bientôt attaquer 2013.

    Gros bisous mes p’tits à plus

  2. Ah la la, partout pareil, pour extorquer de l’argent DeaD Le pire, c’est que si ça se trouve, le van n’avait rien à réparer ! Du moins de vital…
    La Poutine, j’en ai entendu parler il y a peu par une amie partie quelques mois au Canada, son deuxième pays, et je trouve que ça n’a vraiment pas l’air appétissant !
    Ras… poutine ! lol :wink:
    Marjorie

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