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Coffee Bay

Coffee Bay

De Durban nous voulons rejoindre « Coffee Bay », mais la route est longue, on serait arrivé trop tard pour bien en profiter.

Nous faisons donc un arrêt à Mthatha, une ville qui n’a pas la meilleure réputation du monde, mais nous ne comptons pas nous éterniser.
La route était plus mauvaise que prévu, et nous arrivons …de nuit. La galère. Heureusement j’avais repéré une auberge sur le net avant de partir, et après plusieurs détours nous finissons par trouver un portail fermé, sans pancarte, sans nom, sans aucune indication d’hébergement, mais c’est dans la bonne rue au bon numéro, alors poussons du doigt la sonnette :
– « Oui ?
– Euh bonsoir, vous êtes bien une auberge ?
– Oui, oui
– Ah, il vous reste des places ?
– Absolument
– D’accord, vous pouvez nous ouvrir ?
– J’arrive »
Le portail s’ouvre, nous rentrons la voiture, une grande maison nous fait face, la demeure des propriétaires, « Entrez, entrez »
Ils avaient construit une annexe sur le côté, avec un dortoir (de 8 si mes souvenirs sont bons) et une chambre où la salle-de-bain, avec baignoire, était la première chose sur laquelle on tombait en ouvrant la porte. Tout était vide, nous étions les seuls clients, on opta pour la chambre (à deux la différence de prix était insignifiante) car pas de toilettes dans le dortoir, il fallait sortir pour y accéder, et avec ce froid, Julia (brésilienne, n’oubliez pas…) n’en avait pas trop envie…
Le lendemain, seulement 90km nous séparaient de la fameuse baie, pourtant il faudra presque 2h pour l’atteindre, encore une fois : la route et ses caprices.
Sur place aucune indication, le village est tout petit, et nous voulons faire le mini-trek qui amène au « Hole in the wall », mais chaque fois que l’on demande où est le départ, la réponse est toujours la même : « Give me money and I’ll tell you »
Super… Ils ne savent pas sur qui ils sont tombés, je préfère passer toute la journée à chercher, que payer pour une indication.
Un gros tout-terrain nous croise, je lui demande de ralentir de la main, il baisse la vitre :
– « Bonjour, vous savez par où je peux joindre le fameux rocher ?
– Oui, revenez par là, puis au panneau bleu, tournez à droite, vous tomberez sur un mini-parking, le reste se fait à pieds
– Merci bien ! Et bonne journée !
– Pas de problème »
Et ben voilà, ce n’était franchement pas évident et même avec ces indications. Une fois garé, c’est un tas de gamins qui nous entourent « Nous allons surveiller ta voiture, personne n’y touchera »
J’imagine bien que ce n’est pas par altruisme, « Pas besoin de surveiller, tout ira bien merci »
Nous attaquons la marche, je n’écris plus et vous laisse aux images :

De retour « en haut » c’est ici que nous déjeunerons

C’est vraiment minuscule, mais cela vaut un petit détour.
Et alors pourquoi Coffee Bay au fait ? Selon les dires, il y a bien longtemps, un navire rempli de graines de café s’est échoué ici, elles auraient donné naissance à des dizaines de caféiers.
Pourtant aujourd’hui aucune trace de ces arbres (ni de l’épave), alors : légende ou vérité ?

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