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Curahuara de Carangas

Curahuara de Carangas

Sortir de la ville avec un grand « V » était mon seul but, bien échauffé par ces places soit-disant « extraordinaires » et touristiques, je m’en éloigne et prends 2 bus pour rejoindre Curahuara de Carangas.
Jamais entendu parler ? C’est normal  !

Le chauffeur me demande de descendre :
– « C’est là ? »
– « Oui »
– « Mais il n’y rien là… »
– « C’est le village »
– « …bon ok merci »

Des rues pratiquement vides, pourtant en y cherchant bien, il y a tout ce qu’il faut, petit magasins, restaurants, et même un hôtel, « un » car sincèrement j’en ai pas vu d’autres… Mais très confortable, j’étais leur seul client, et cela m’allait très bien.

Je me suis très vite attaché à cet endroit, c’est bizarre à dire, mais ce « rien » m’a beaucoup plu, une sensation de liberté incroyable. Ici les décors sont dignes de western-spaghetti, avec les lamas en plus.

Le village en lui même est assez simple (vous pouvez vous en apercevoir avec les clichés), mais cette vie très simple est comme un retour aux sources pour moi.
Deux superbes églises peuvent être visitées, elles contiennent des fresques du 17ème siècle, malheureusement depuis quelques semaines un nouveau règlement interdit la prise de photos à l’intérieur (sûrement une loi Evo…), donc pas de photos, mais pour les curieux, il est possible d’en trouver sur Google, du temps où la prise de clichés n’étaient pas un problème.

Mais surtout l’endroit est entouré de vallées, monts, crevasses, « champs » d’alpacas, et en toute liberté, vous pouvez visiter ces lieux.
Comme le Pukara de Pichaca qui abritait une ancienne forteresse, le Palestra Calachua où des formations uniques ont donné lieu à un site d’escalade réputé, ou encore le Monterani tout proche du village, un simple chemin de croix, en son sommet une vue sur la ville, et sur les montagnes environnantes. Mais je suis sûr qu’il y a d’autre choses, cet endroit est presque illimité, peut-être avec un guide…
Allez, images :

Chaque matin je choisissais une destination, demandais mon chemin sur la route, et hop c’était partie pour quelques heures de marche.

Sur la route des troupeaux de lamas ou alpacas, des vues imprenables, pas un chat, et toujours cette sensation de grande liberté.

Le soir je m’attablais à un des restaurants de la rue principale, au menu soupe, riz ou pâtes et viande de lama.

Puis pour un peu de sucré, un ptit M&M pour finir, euh… W&W je veux dire.

Je resterai 4 jours sur place, mais même si je quitte le village, j’aime trop la région pour déjà la laisser derrière moi.
Cet article comporte une tonne de photos, j’espère qu’elles vous aideront à ressentir ce lieu de paix totale.

À un peu plus d’une heure de route ce trouve le parc national Sajama, encore un endroit qui ne va pas me laisser de glace.

7 réflexions sur « Curahuara de Carangas »

  1. Pour faire une cure de dépollution cérébrale l’endroit est parfaitement choisit entre les paysages « western » et ce silence assourdissant à peine perturbé par ces troupeaux de camélidés …… Que demander de plus ?

    La population locale doit également être imprégnée de quiétude et d’hospitalité envers ses rares touristes loin des horloges, des ordinateurs et autres téléphones portables.

    Même si la vue des premières photos me donne une forte impression d’un retour sur terre après l’apocalypse je reste convaincu que ce sont des lieux réparateurs pour le corps et l’esprit à consommer sans modération.

    Merci pour ce beau témoignage, gros bisous mon fils à plus

      1. C’est vrai que c’est sympa (et/car de plus en plus rare)de se retrouver dans un coin ou les gens ne sont pas habitués a voir des touristes.

  2. Je me suis encore régalée en regardant tes photos, quelle quiétude.
    Par contre, les lamas n’avaient pas l’air d’apprécier d’être attrapés 😉

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