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Le parc national Etosha (partie 1)

Le parc national Etosha (partie 1)

Depuis le tout début de ce road trip nous avions une destination en tête, un endroit qui raisonnait toujours et de plus en plus, c’était LE lieu à visiter en Namibie. Imaginez, une réserve protégée de plus de 22 milles kilomètres carré, renfermant des centaines d’espèces d’oiseaux et plus de 110 espèces de mammifères, seul un tiers est ouvert au public, et heureusement car ce parc est fréquenté, à hauteur de 200 000 visiteurs/an, son nom : Le parc national Etosha
Dès l’entrée on nous demande les papiers de réservation (moi qui comptais dans un premier temps venir sans…) nous resterons 5 jours et 3 nuits, chaque nuit dans un campement différent, un à l’Est, un au milieu, et un à l’Ouest.
Le premier camping n’est pas loin, et nous sommes surpris de le découvrir au abords d’une forteresse

Rapidement on nous donne un emplacement, et une liste de règles auxquelles je ne fais pas trop attention

chaque emplacement possède petite table et bancs de béton

Après avoir prit notre déjeuner nous partons découvrir les alentours

Notre but est d’atteindre un trou d’eau (les chances d’admirer la vie sauvage sont bien plus importante), cela tombe bien il y en a un à seulement quelques kilomètres du campement

Nous sommes une dizaine de voitures au même spot, admirant ce va-et-vient incessant, le couché de soleil est toujours un moment propice.

On peut entendre de grands « Ooohhh ! » des passagers derrière nous, à travers la lunette arrière, un vieux lion solitaire fait son apparition

C’est absolument incroyable, nous sommes scotchés à la fenêtre, bizarrement les autres véhicules s’en vont un à un, pourtant le spectacle n’est pas fini, nous sommes les derniers, seuls au milieu de cette scène unique.
Toujours à travers la lunette arrière, c’est au tour d’un rhinocéros de faire apparition, il passe tranquillement un couple de girafes pour se désaltérer, décidément on aura droit à tout dès les premières heures !

C’est au tour des zèbres, restés en retrait jusqu’à présent, leur soif finit par prendre le dessus

Un petit chacal se pose à côté…

Les girafes resteront à distance, mais assez près pour les admirer

Le soleil à disparut, il fait presque nuit maintenant, je préfère retourner au camping avant la nuit noire.
À peine le demi-tour engagé nous sommes stoppés par la police des lieux qui nous font de grands signes pour nous parler :
– « Hey, tout va bien ?!
– Euh… Oui, tout va pour le mieux…
– Ben alors qu’est-ce que vous faites là ?
– Ce qu’on fait là ?! On admirait la faune, comme tout le monde, non ?
– Non ! Pas à cette heure !
– Comment ça ?
– Il est interdit d’être dans le parc après le couché du soleil
– Ah bon ?! Mais notre camping est à l’intérieur du parc (certains, moins chers, sont à l’extérieur)
– C’est pareil ! Il est peut-être déjà fermé
– De quoi ?!
– Et oui ! Ils ne vous ont pas donné les règles à suivre ?
Je me rappel du papier au 200 règles …non lues
– Si, si…
– Vous avez pu voir des animaux ?
– Oui ! Zèbres, springboks, girafe, rhinos, lion…
– C’est bon, c’est bon. Rentrez maintenant, et dépêchez-vous, c’est peut-être déjà fermé
– Ok, ok, merci. Désolé pour le dérangement, cela ne se reproduira plus »
J’enclenche la première et file au camping à toute vitesse, heureusement les portes étaient encore ouvertes, mais c’était juste. J’y passerais les premières minutes à lire, sous ma lampe de poche, toutes les règles d’Etosha. Effectivement, il est bien précisé que nous devons rejoindre notre lieu d’habitation AVANT le couché de soleil…
Les prochains se feront donc au camping, car chacun d’entre eux a son trou d’eau, et avec de la chance, nous pourrons aussi observer la faune à deux pas de notre tente.
En tous cas, pour cette première nuit, rien. Pas une seule âme qui vive près du trou d’eau à notre disposition, enfin si, la grappe d’humains agglutinée sur les banc de bois. Avec Julia, nous attendrons plus que les autres, nous serons les derniers à quitter l’amphithéâtre naturel (ou presque), nous avions la foi jusqu’au bout « Peut-être dans 5 minutes », «  »3 minutes de plus », « À 22h30 on part… » mais rien, nous sommes retourné à notre tente sans nouvelles images dans nos têtes, ce n’est pas grave, demain est un autre jour.
À peine levés nous reprenons la route, à l’entrée on nous avait fournit une petite carte avec tous les trous d’eau recensés, notre chemin se faisait de trou en trou, à la recherche de la vie.
Comme vous pouvez voir, ce n’est pas toujours fructueux :

Heureusement que la vie ne se limite pas aux trous d’eau, sur la route aussi …cela vit :

Nous arrivons sur un minuscule trou d’eau, persuadés de ne rien y trouver, et…

…nos premiers éléphants !

Plus tard, alors que nous n’avions pas croisé de voiture depuis un moment, une file d’au moins 40 véhicules se profile à l’horizon, c’est sûr, quelque chose de rare et d’intéressant se trame.
– « Vous n’avez pas de paire jumelles ? » me demande un des chauffeur
– « Non, et mon objectif est trop court »
– « Tenez, prenez les miennes »
C’est trois guépards, en plein repas, mais ils sont à environ 500m, on les devine à peine.
Les voitures se serrent, la route est bloquée, et ne voit presque rien !

J’abandonne, je rends les jumelles (en le remerciant chaleureusement), puis reprends la route « Tant pis pour les guépards, tout ce monde me coupe le plaisir »

Et quelques minutes plus tard, sur la route, nous sommes à nouveau complétement seuls. Une ombre se profile dans les herbes, seule la queue est visible, c’est un… c’est un léopard ! Comme ça là, à deux mètres.
Je m’arrête, il fait tranquillement le tour de la voiture sans même me regarder, le temps de bien faire chauffer le 7D.
J’ai prit ça comme un signe, pas besoin de suivre la troupe, tout arrive à point avec un peu de patience.

Bye, bye léopard !
Voici quelques cliché prit sur la route pour rejoindre le deuxième camping :

Les emplacements se ressemblent, table et bancs en béton…

…trou d’eau…

…mais celui-ci a une piscine en plus

Voici maintenant quelques images « sur la route » :

Et retour au camping pour profiter de la piscine (froide), nous serons d’ailleurs les seuls à se faire bronzer…

Je coupe volontairement la partie Etosha en deux, pas qu’il y ai une histoire croustillante au prochain épisode, mais juste que cela faisait trop de photos pour un seul article, alors à très vite pour la suite.

5 réflexions sur « Le parc national Etosha (partie 1) »

  1. Vraiment a couper le souffle, C est magnifique!

    Je te suis depuis le début et la en Afrique, C est un régal.

    Je sais que ce n est pas dans tes habitudes de Parler prix/budget mais ce serait cool si tu pouvais mettre quelques infos sur ce sujet vu que c est trouver quelque chose sur Internet au sujet de L Afrique (location de voiture, nuit au camp, entrée ect)

    Encore merci, on attend la suite avec impatience ;;)

    1. Salut Christopher,

      Depuis le début ? Il y a 12 ans ?! Wow, c’est une sacré performance ;)
      En tous cas, merci beaucoup.

      Je ferais à la fin du road trip, un petit point sur le budget (j’ai déjà parlé de la location de voiture), cela ne sera pas détaillé, mais vous aurez le budget total, les frais séparés en catégories larges (essence, logement, nourriture et autres) voilà, donc un peu de patience, ça arrive !

      Amicalement.

  2. Rien que de pouvoir visualiser toutes ces espèces d’animaux me donne envie de me rendre en Namibie. C’est certain ! Je compte bien un jour faire un voyage tel que le vôtre et admirer ce si beau paysage.

  3. hey hey, je te suis depuis le debut aussi, depuis notre rencontre a Darwin dans ce backpack :) je crois que des qu’on discute voyage qqle part, je fais souvent reference a ton experience. La, je suis en train de lire tes derniers articles avec mon petit bout dans les bras, et un jour je lui raconterai en esperant que ca lui donnera envie :)

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