Après quelques heures de bus, me voici à Tilcara, village qui reste dans la même ligné.
Toujours aride, toujours sec, toujours simple.Les rues sont poussiéreuses, le soleil lourd, et les paysages à couper le souffle.

Mon auberge avait le lux d’avoir une terrasse sur le toit, très difficile d’en profiter avec cette chaleur. Si mes souvenirs sont bons, la seule fois qui j’y ai mit les pieds, c’est pour prendre …cette photo :

Comme les autres villages, la nature est en bordure, quelques pas est vous y êtes

Malgré cet entourage de terres arides, des coins d’eau font parfois apparition

Avec petits lacs et canards

Dans la direction opposé, une petite marche vous emmène à une cascade (oui !), la « Gorge du Diable »

Le chemin pédestre qui y mène suit la montagne au milieu des cactus

Derrière un dernier virage, elle se découvre. Elle existe, elle a survécu à cette chaleur, c’est à peine croyable

Trop de monde au même endroit, je préfère suivre un filet d’eau sur la droite

Seul au milieu des roches, je n’en demandais pas plus.

De l’autre côte du village vous pouvez visiter Pucará de Tilcara, une forteresse construite par les Omaguacas (ancienne tribu de la région), lieu de vie, et de sacrifices, cette cité était habitée il y a environ un millier d’années.
Au premier coup d’œil tout a l’air bien préservé, pourtant 100% des lieux ont été reconstruit, pratiquement de zéro, rien n’est d’origine.

À quelques mètres ils ont installé un jardin botanique, ou plutôt un jardin à cactus

J’aime profondément cette région, bien sûr les paysages y sont pour beaucoup, mais il y a autre chose… Ici le mot Liberté prend tout son sens, pas de limite, pas de règle, une impression de pouvoir tout faire à la force des jambes.
Le prochain article vous amènera à Pumamarca, sans doute mon plus beau souvenir du Nord de l’Argentine.