Après 2 petites heures de bateau me voici sur Santa Cruz. Ici rien à voir avec San Cristobal, les lions de mer se font plus rares (même si toujours présents) en revanche c’est une autre race qui se trouve à chaque coin de rue : Le touriste. Incroyable, des agences tous les 10 mètres, un « vrai » supermarché, des prix (of course) exorbitants… Un autre monde. En fait c’est l’île ou (presque) tout le monde arrive, spécialement tous ceux qui ont réservé d’avance, le « tout compris » à 250$ par jour. Oui, c’est sur cette île que tout commence.
Mais pour un routard, ai-je ici ma place ? La réponse est heureusement positive, bien sûr il a fallut chercher un bon moment mais j’ai pu trouver une chambre pour 15$ (plus tard négociée à 10$), et pour la nourriture comme dit précédemment, il y a un supermarché ! Alors facile de se cuisiner des trucs à la guesthouse. Maintenant installé, allons y faire un tour.
Les premiers à m’accueillir ( à part les humains…) sont les iguanes qui se pavanent sur le trottoir.

C’est sur le port que j’observerai le seul lion de mer de la journée…

…les pélicans en revanche, sont en nombres.

Des pêcheurs ramènent leur butin, vingt minutes plus tard tout est parti.

Juste par curiosité, j’ai franchi le pas d’une agence, pour voir. Il se trouve qu’en négociant (fermement) j’ai pu trouver du 400$ la semaine tout compris, avec habitation sur bateau, bien loin des 200 ou 250$/j demandé à Quito. Le départ ne se faisait pas de suite, il faut en général attendre un à trois jour, alors le boss vous propose d’attendre dans une de ses maisons, pour 10$ par nuit, mais qui tombe à du gratuit si vous négociez bien. C’est toujours trop cher pour moi, mais maintenant je sais que c’est possible.
Alors à part réserver son voyage, que voir/faire à Santa Cruz ?
D’abord il y a le Charles Darwin Research Station :

C’est gratuit, vous pouvez observer certaines espèces, comme cet iguane terrestre plus difficile à observer en nature :

C’est aussi un centre qui se bat contre les problèmes dû à l’activité (grandissante) humaine, qui souvent mettent en danger la faune et la flore de la région.
Au centre de l’île vous pouvez trouver la réserve El Chato, ou vous pouvez observer (de très près) ces tortues géantes en pleine nature. Pour s’y rendre c’est un peu plus galère, mais il y a, parfois, des minibus. Le problème me dit-on « C’est pour le retour », ben pour le retour on verra !
20Km plus tard le chauffeur me dit de suivre la direction de son bras pour 3 ou 4 km, ok. Malheureusement le temps n’est pas au top :

Mais les tortues font quand même apparition :

Allez voici un bon panel de photos, promis plus de tortues géantes dans les prochains articles :

 

Malgré cette petite pluie, c’était quand même magique de passer un moment avec elles.
Un peu plus loin, toujours en marchant, on peut traverser des tunnels de lave :

Et pour le retour alors ? Ben pas de bus… En revanche, j’ai croisé un groupe de locaux qui ont arrêté un camion, et nous sommes tous retourné à la ville à l’arrière du véhicule.

Certes un peu mouillé, mais on a rien sans rien.

Il y a aussi la baie Tortuga à visiter, pour se prélasser sur la plage Galapagos (décidément ils se sont vraiment creusés la têtes pour trouver ces noms…), ici il y a un gardien à passer, on doit marquer son nom et son heure d’arrivé, car l’accès est interdit à partir d’une certaine heure, et ils vérifient bien que tout le monde soit bien revenu à temps. Passé la grille, une petite marche d’une demi-heure à travers les cactus aux troncs lisses…

…vous emmènera à la plage en question.
Décidément le temps n’est pas avec moi sur Santa Cruz, mais voici quelques images :

J’adore les trois couleurs que prend l’eau :

Des lézards « lave » sur le chemin du retour :

Las Grietas est un autre lieu à visiter, mais en travaux à mon passage, je ne peux donc pas vous en dire beaucoup plus…
Je ne me sens pas spécialement bien sur cette île, trop touristique, rien de spéciale, et le temps qui fait des sienne, alors plutôt que d’attendre une éclaircie, je refais mon sac et prends la direction du port pour rejoindre Isabela, la dernière des îles habitées.
Donc oui, le prochain article vous emmènera visiter cette (sublime !) île, je peux déjà vous dire que c’est ma préféré, et que si j’avais su, j’y aurais passé tout mon séjour !