Nous laissons Xela. C’est bizarre de s’attacher à des endroits comme ça, des endroits qui ne sont ni dans la « bucket list », ni au programme de départ, pourtant c’est ici qu’on s’est senti le mieux au Guatemala, l’inattendu reste la meilleure formule.

À chaque fois que j’arrive dans une nouvelle ville, je pense au film « L’Auberge Espagnole », quand il dit qu’aux premiers instants la ville/lieu/quartier est totalement inconnu, pourtant bientôt ces rues, ces maisons seront une partie de nous, on les apprivoisera, et ces terres ne seront plus étrangères (bon je le dis un peu avec mes mots…) Xela cela a été exactement ça, je me rappelle encore du bus qui nous a laissé à 2 kilomètres du centre, en marchant vers notre futur appartement, je me disais « Tout ça, bientôt, ça sera chez moi » et se fût le cas. Au revoir Xela, et merci pour ce morceau de vie.
Avant de quitter le pays, il y a deux endroits que l’on voulait absolument visiter, Antigua et le lac Atitlán, cet article est réservé à ce dernier.
Nous nous sommes d’abord arrêté (un week-end) au fameux marché de Chichicastenango, où ils vendent des cagoules un peu spéciales…

L’endroit est très connu pour sa culture Maya, il y a toujours aujourd’hui des chamans qui font leurs rituels près de l’église.

Le dimanche le terrain de basket est transformé en salle de vente végétales

Et on peut y manger pour une poignée de figue, tortillas (de maïs jaune ou pourpre), et Tamales.

Puis voici le lac Atitlán :

Hey, un p’tit restaurant breton !

Même le gazon a du barbelé…

Bon, autant vous le dire tout de suite, je n’ai pas vraiment été impressionné par les lieux, certes le lac entouré de trois volcans est sympa, mais hyper touristique, sans être vraiment « spécial », bien sûr c’est mon avis, et donc, n’engage que moi. Mais voici quelques photos qui aideront à vous faire votre propre opinion.
Nous avons décidé de faire un petit tour des villages qui entourent le lac, de Panajachel nous partirons sur San Juan, San Pedro et enfin Santiago.

Du bateau on peut voir les villages qui se profilent à l’horizon.

Ici on nous montre comment les gens font pour tisser leur coton…

…et ce qu’ils utilisent pour le teindre.

La religion est très présente

Et le café très bon !

Certains murs sont ornés de peintures racontant un moment de leurs histoire

Les vendeuses toujours là entre deux destinations

Certes c’était à voir, et vraiment aucun regrets, mais on s’attendait à autre chose. Il est possible de vivre dans ces villages, qui plus est, pour un prix modique. Beaucoup d’étrangers « hippies » y passent des mois, voir des années, ce n’est pas mon truc, mais il en faut pour tout le monde.
Nous quittons le lac pour découvrir Antigua, et c’est donc dans ses rues que je vous emmène dans le prochain article.