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Le lac Titicaca (côté Pérou)

Le lac Titicaca (côté Pérou)

Et hop ! Nous voici sur le lac Titicaca, à plus 3800m d’altitude. Vu que cela sera la dernière étape de ma sœur, notre temps est compté, donc on va prendre un bateau/tour pour se faire, mais quand même passer une nuit sur une île, chez des locaux.
La première étape sont les îles Uros, une archipel de plus de 40 îlots artificiels,

crées à l’aide d’une plante appelée Totora (comestible en plus).

Ces îles sont flottantes, donc elles peuvent changer de place selon l’envi des propriétaires.
Comme vous pouvez le voir ci-dessous, même si on s’enfonce un peu, c’est du solide.

Ici on nous montre la nourriture locale …petits poissons…

…séchés.

Mais pour être franc, aujourd’hui tout ceci n’est que du folklore, 90% de ces gens ne vivent pas là.
C’est un peu comme un Disney Land, tout s’allume quand le touriste vient, puis tout le monde range sa belle tenue traditionnelle à notre départ.

Un joli spectacle certes, mais sans âme.

Nous partons maintenant sur l’île Amantani, c’est ici que nous allons passer la nuit.
À peine arrivés, nous sommes dispatchés dans différentes familles, juste le temps de poser nos sacs, et c’est partie pour la découverte de l’île :

En fin d’après-midi retour à la « casa »

Sur le mûr une boîte à pharmacie…

…et bien, je me sens rassuré…

…mais plus quand je l’ouvre.

Le soir nous mangeons traditionnel, sur notre mini-table (avec une autre française qui s’est joint à nous)

Et au matin nous avons droit à la plante miracle, qui réduit les effets de l’altitude…

…mais pour Alexia, elle arrive trop tard…

Regardez-moi ces tronches ! Genre elles ont marché une journée …entière.

Puis nous revoilà en route pour le port.

Derniers adieux…

…et nous partons pour Taquile.

Que je vous laisse découvrir en images :

Rien d’exceptionnel me direz vous, pourtant ce calme, et ce naturel m’ont ressourcé. Qui plus est, on s’est bien diverti pendant ces 2 jours. Les habitants sont accueillant, et d’une tranquillité époustouflante. Au final, vraiment aucun regrets.

Nous revenons à Puno, la ville principale. En plus d’avoir quitté les îles, je dois maintenant quitter ma sœur, qui retourne en France. Après les au revoir, je décide de souffler un peu, voyager en vitesse rapide n’est pas ma tasse de thé, j’ai besoin de mettre un coup de freins, alors plutôt que de continuer, je me pose quelques jours sur place, et tranquillement, visite la ville.

Le plan était de passer au Chili, mais vu que la saison des pluies boliviennes est proche, pourquoi ne pas passer en Bolivie avant qu’il ne soit trop tard ? Aussi tôt dit, aussi tôt fait.

14 réflexions sur « Le lac Titicaca (côté Pérou) »

  1. Je regrette profondément la mutation du comportement néfaste de certains indigènes vivant sur des sites touristiques et qui profitent allègrement de cette manne financière que représente l’afflux de visiteurs mais peuvent-ils faire autrement je n’en ai pas la moindre idée, une chose est sûre je préfère les voir jouer la comédie sur un lieu de vie authentique plutôt que d’archiver aux oubliettes des traditions ancestrales de toutes beautés.
    C’est vrai qu’au travers de ces news rien ne s’en dégage , rien ne provoque l’envie même si l’on ressent parfaitement de la quiétude et un calme réparateurs .

    Gros bisous mon fils à plus

    1. Mais oui mais que veux tu, le « pourboire » étranger est bien plus rentable que faire 8km de bateau pour chercher des patates, il faut les comprendre…

      Les paysages sont toujours au rendez-vous 😉

      Bise !

  2. que de bons souvenirs nous avons fait ce magnifique voyage avec l entreprise de mon mari ce fut un des voyages prefere de mon mari les gens sont supers et le paysage splendide arefaire merci pour ces photos

  3. Pour avoir fait ce voyage au Pérou, je suis un peu étonnée de vos commentaires sur le manque d’authenticité dans les îles uros. D’abord, il y en a 92! ensuite, pourquoi construire des écoles et des églises si ce n’est que »pour les touristes ». J’ai logé sur une de ces îles et je peux vous assurer que ce que j’y ai vu était tout sauf simulé! peut être êtes vous tombés sur la mauvaise famille…
    Tout ça pour dire que le mythe ne s’effondre pas et que si de prochains voyageurs se retrouvent dans la famille de la très sympathique »Délia » ils en seront convaincus comme je l’ai été. Dommage pour vous que vous soyez tombés dans la minorité qui ne vivent pas la!
    Photos sympas qui rappellent de bons souvenirs 😉

    1. Bonjour Caroline,

      Alors deux choses, la première c’est le nombre d’îlots, le guide nous a dit 40 mais c’est vrai que je n’ai pas été vérifier… Et la deuxième, c’est que je n’ai pas dormi sur les Uros, mais sur Amantani, où la famille était traditionnelle et bien « réelle ».
      Maintenant pour Uros, et sur les tours d’un jour, je peux t’assurer que tout était faux, il y avait peut-être 20 bateaux (de touristes) différents, chacun sur son îlot, et quand nous nous sommes joint, nous avions tous ce même goût amère. Sur mon îlot par exemple, qui était supposé abriter un famille, il n’y avait pas de lit (ou matelas) dans les habitations, pas de cuisine (ou de feu), pas de vaisselle, pas de linge sale, pas de linge tout court, rien… Bref, il y a peut-être un côté encore authentique sur ces îles, mais je n’ai personnellement pas pu l’observer. En revanche, j’y est bien vu toute la mascarade, qui ramène les touristes (moi le premier) à la chaine, d’ailleurs cela ramène tellement d’argent, que le côté bolivien est en train de construire à son tour des îles flottantes ! Alors qu’historiquement, ces îles de totora n’existe qu’au Pérou. Donc d’ici quelques années ont pourra visiter les îles flottantes boliviennes, du grand n’importe quoi.
      Mais quelques part, je suis heureux d’apprendre que tu as eu une expérience différente, et plus positive, cela me réjouit de savoir que tout n’est pas (encore) perdu.
      Merci pour ton commentaire.

  4. C’est pas mal beau… puis là je vois le concombre! Ahahahaha ça ressemble aux concombres de mon pays qui franchement sont meilleurs que le concombre anglais. Et bien évidemment, des concombre anglais, c’est tout ce que je trouve ici à Montréal ><

  5. Moi j’aime bien la photo du système de fermeture du portail avec les semelles de godasses ainsi que celle de la tête de ta sœur en vrac 😉 . Mais les autres sont biens aussi hein 😀

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