Le marché indigène de Silvia
Voilà nous sommes mardi, je me précipite donc de beau matin vers la station de bus, direction Silvia.
Plus d’une heure à monter et zigzaguer les virages de la région Cauca, pour atteindre ce petit village à plus de 2500m d’altitude (soit 800m de plus que Popayan).
Je n’avais pas eu le temps de prendre mon petit déjeuner, alors chocolat chaud (local et super bon !) s’impose.
On est très bien entouré, et faire quelques marches aux alentours doit valoir la peine.
Mais aujourd’hui c’est jour de marché, et c’est bien sûr pour ça que je suis là, des indigènes Guambiano viennent de toute la vallée en ce jour de vente, il y a de tout, patates, fruits, patates, légumes, patates, habits traditionnels, patates, objets de cuisine, patates, viandes, et surtout …des patates !
Je vous laisse observer ces femmes en poncho, et hommes en jupe :
Les Guambianos sont assez réservés, difficile de les approcher, mais pas impossible. Pour les photos en revanche, demandez avant, où prenez à distance car ils n’aiment pas trop ça.
Même si connu, pas vraiment touristique, j’ai croisé deux autres « groupes » en tour organisé, puis c’est tout…
Ce qui est un avantage, car rien à vendre pour les touristes, pas de bibelots, de peintures soit disant faites main, et tous ces trucs que l’on vend et voit un peu partout en Amérique du Sud, mais qui sont tous fabriqués en …Chine. Cela reste un marché authentique, pour mon plus grand bonheur.
La tranquillité fût un autre point positif, malgré le monde (et encore, au marché seulement), les rues restaient calmes, et presque désertes.
À cette époque je n’avais pas encore visité la Bolivie, mais aujourd’hui, et avec le recule, je retrouve un tas de points communs entre ces indigènes et les Boliviens.
L’église sur la place :
Le mini-bus de Popayan était bien plus confortable que les leurs :
Ce sont des pitayas, un dérivé du fruit du dragon, il paraît que si on en mange trop, ça peut faire de sacrés dégâts dans vos toilettes !
En revanche, je n’ai pas trouvé le nom de ce fruit, une première.
Mini-patates roses :
Vraiment sympa ce marché, et très différent de ce que j’ai vu de la Colombie. Faites-y un tour si vous passez par Popayan, ça serait vraiment dommage de passer à côté, et d’ailleurs si vous avez un peu plus de temps, vous pouvez même aller visiter quelques villages aux alentours.
En ce qui me concerne, je vais devoir quitter la Colombie (question de timing), mais j’espère pourvoir y revenir prochainement, en attendant, le prochain article vous amène à la frontière avec l’Équateur, pour visiter une église (toujours côté colombien) un peu spéciale, à très vite !
9 réflexions sur « Le marché indigène de Silvia »
J’aime beaucoup cet article et je comprends mieux maintenant pourquoi tu tenais tant à voir ce marché.
Je pense qu’avec du temps tu aurais peut-être pu aller côtoyer ces indiens directement sur leur territoire encore aurait-il fallu qu’ils acceptent, mais pourquoi pas. Même cape, même chapeau, mêmes chaussures mais pourquoi !!!! Une mise en scène ou des traditions ? Toujours est-il qu’ils sont bien agréables à regarder et quand j’observe la qualité et la quantité de leurs récoltes il va de soit que ce sont des bosseurs acharnés.
Gros bisous p’tit, à plus
Pas de mise en scène ! C’est pour cela que cet endroit est tant agréable. Juste tradition donc.
Bise !
ça devait effectivement valoir le coup d’y aller. Très chouettes leurs costumes. Hâte de voir tes tophs du sanctuaire de las lajas et peut être une ou deux de la magnifique petite ville d’Ipiales 😉 et de la frontière (j’ai été prendre un café clope de l’autre côté histoire de garnir mon nouveau passeport en tampons et les douaniers se sont un peu posé des questions sur le pourquoi de mon aller retour express ;).
Ha ha, tu es ce genre de gars qui traverse la frontière pour un tampon ?! 😀
Je n’ai pu voir Ipiales que de nuit (et par deux fois !) donc pas de souvenir mémorables… Mais je vais sans doute y repasser (chuuuuuut),
A+ Philippe.
T’inquiètes pour Ipiales, t’as rien perdu 😉 Et pour le tampon, c’était aussi parce qu’il fallait que j’attende mon bus de retour pendant 4 heures et qu’il y avait justement rien d’autre a foutre a Ipiales 🙁 . Et puis, ça me plaisait bien de voir la tronche des douaniers me voir revenir une demie heure plus tard 😉
En effet, en regardant tes photos, j’aurai juré que Silvia se trouvait en Bolivie!
Ah, il n’y a pas que moi ! 😉
C’est marrant, le jour où j’y suis allé j’ai trouvé ça trop fréquenté par les touristes, même si ça reste quand même limité. Je crois que le meileur moyen d’approcher les Guambianos était encore de rester quelques jours à Silvia et de se promener dans les villages autour.
Par contre, je crois avoir raté quelques étapes de ton voyage, t’es où là?
Ah ouais ? Moi non, juste deux trois groupe avec leur guide, et puis… c’est tout, c’était fin septembre début octobre.
Je suis toujours en retard avec les articles, la page FB est plus à jour, donc non tu n’as rien raté 😉
A+