Les Yasawas
C’est reparti pour un « tour » ! Mais cette fois-ci dans l’archipel du Nord : Les Yasawas.
Au lieu de réserver à l’hôtel, je vais directement au bureau de ces fameux bateaux jaunes qui transportent (d’île en île) tous ces blancs… Et après un petit 20 minutes de négociation, me voici avec 25% de remise pour faire un tour sur les Yasawas (rien n’est impossible !).
Comme d’habitude- nous partons voir quelques îles, puis -comme d’habitude- un peu de masque et tuba pour découvrir les fonds marin, et -comme d’habitude- c’est beau, mais je n’accroche pas… En plus c’est plein à craquer, il y a des guesthouses partout, même sur les petites îles, il faut réserver à l’avance pour avoir un dortoir à 30$ la nuit ! Et comme vous êtes sur une île sans rien, il vous faut y ajouter les repas (exorbitant !), bref je ne veux pas noircir le tableau, car les paysages sur et sous l’eau étaient au rendez-vous, la preuve :
Déjà l’heure de partir…
Et hop un autre couché de soleil :
Il faut que j’aille ailleurs, pas possible de rester sur cette impression, le lendemain je prends un bus pour Suva, la capitale (à l’Est) afin de prendre un bateau qui en 12h nous amènera sur une autre île (bien) moins touristique : Vanua Levu.
Il ne fait pas beau, j’ai juste le temps de visiter le marché et ses …drôle de légumes.
Le soir venu (le bateau fait la traversée de nuit) tout le monde se couche au sol, à la bonne franquette. Le lendemain vers 9h nous arrivons saint et sauf à Savusavu, mais je vous garde ça pour le prochain article.
Non, ce que je tenais à vous raconter c’est une autre histoire…
Ce bateau fait deux aller/retour par semaine, sur une autre île (Taveuni) 5 jours plus tard j’ai croisé un groupe d’anglais qui avaient prit le même bateau, mais 3 jours après moi :
– « Ça a été sur le bateau ? »
– « Ben oui… Pourquoi ? »
– « Nous on a passé une nuit de folie ! »
– « Comment ça ?! »
Et il me raconte, que vers une heure du matin les lumières s’allumèrent, que les gens commençaient à courir sur la terrasse extérieure du bateau.
– « Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’il se passait ? »
– « On en savait rien ! En fait c’était les gens paniqués qui nous mettaient le stress, car il n’y avait aucune information à part …de la fumée »
– « De la fumée !? »
– « Oui, partout, mais pas de quoi s’étouffer, seulement de quoi s’inquiéter… »
– « J’imagine… Et alors ? »
– « Et alors ? Ben on commence à suivre tout le monde sur la terrasse, mais il fait nuit noire. Ils sont tous à genoux entrain de prier »
– « Qui ? »
– « Les passagers ! Au moins 50 personnes à genoux faisant des signes de croix, on commençait vraiment à avoir la pression… »
– « Et toujours pas d’informations ? »
– « Non… Pour me rassurer, je m’en vais demander à un des gars de l’équipage ce qu’il se passe, et il me dit que ce n’est pas grave, nous ne sommes -qu’à- 2h de bateau des côtes, qu’au pire « on nagera », la quatrième dimension ! »
– « Ouha ! »
– « On va se mettre à nager maintenant ? Dans le noir ? Et on ne sait toujours pas le pourquoi du comment ? »
– « Vraiment un truc de fou ! »
– « Mais ce n’est pas tout, un jeune routard, sans doute un Européen, leur dit qu’il est pompier dans son pays. Tout le monde crient des « Hourras ! », les gens se lèvent et remercient Dieu avec des mains au ciel, un film… Le pire c’est qu’à bord personne n’est qualifié pour se genre de chose, alors ils prennent ce pauvre gars et lui enfilent des bottes et un casque, pour qu’il aille voir »
– « Tu veux dire qu’ils ont habillé et envoyé un étranger à la recherche du -pourquoi- cette fumée ? »
– « Oui ! T’aurai dû voir ça, les gens étaient tellement heureux de l’avoir, mais maintenant, c’était nous, les touristes qui n’étions plus du tout rassurés… »
– « Et alors? »
– « Ben en fait, un gars transportait un carton d’allumettes dans sa voiture, et ça avait prit feu. Mais heureusement, ça n’a brulé que le fauteuil arrière, ils ont pu l’éteindre rapidement »
– « Tout ça pour des allumettes… »
– « Oui… Maintenant on en ri, mais sur place on en menait pas large »
– « Je veux bien te croire »
Comme quoi d’un jour à l’autre, ce n’est pas la même histoire… Vous imaginez le stress ?
Alors n’oubliez pas, avant un voyage aux Fidji, passez votre examen de Protection Incendie, ha !
8 réflexions sur « Les Yasawas »
Même s’ils n’avaient personne pour stopper l’incendie ils auraient au mois du mettre les barques de secours à la mer,mais la question ….. y en avait-il au moins ? Les normes de sécurité dans ces pays restent encore le « sauve qui peut » je crois.
Bises mon fils à plus
Oui, il y en avait (tu peux en voir un sur la photo du bateau), maintenant est-ce qu’il y en avait suffisamment ?.. Je ne sais pas.
Bise~
Coucou frero! Quand j’ai lu ton histoire je me suis dit bizarre ca me parle… Et j’ai trouvé! Je lis un journal en france qui sort toute les semaines et qui racontent des histoires etranges entre autres bref… Et j’ai lu celle la!! C’est exactement ca! Avant d’arriver a la fin je me suis souvenu que c’etait une boite d’allumette! Bref c’est pas super important mais ca m’a fait drole! Gros bisous frero!
Ha excellent !
Bon c’était un carton d’allumettes, pas une boite. Mais c’est cool que ces histoires soient relatées en France 😉
Bise sister~
Les mecs qui prient ça devait être dingue à voir !
Au final t’as l’air pas mal déçu non ?
Déçu de l’Ouest oui… Mais pas de l’Est ! 😉
des paysages qui me font bien pense a la reunion dis donc..je pense que la photo qu etu as mise du mache cest du poivre vert frais non?
Je ne pense pas, c’était un peu gélatineux… Un peu comme des algues, drôle de truc quoi…
A+ copine~