Le bateau continu pour l’île Taveuni, mais fait un stop à Vanua Levu, plus exactement à Savusavu. Et c’est ici que je descends.

C’est un autre monde, et c’est peu de le dire. Pas de touriste, ou presque, des locaux « réels » pas ces sourires forcés de l’Ouest, le temps n’est pas au top, et pourtant je me sens bien mieux ici.

D’ailleurs nous ne sommes que 2 « blancs » à descendre du bateau… (Ioana si tu me lis)

Allons faire un tour en bateau, et explorer la faune sous-marine :

La pluie nous permet d’observer de magnifiques arc-en-ciel, mais pas de quoi s’extasier sur le fond marin.

Quelques vues de l’île :

C’est une drôle d’impression, il y a moins à voir, les décors sont moins paradisiaques qu’à l’Ouest, pourtant je préfère, et largement.
Pour rejoindre Taveuni deux solutions, attendre le prochain bateau (dans 3 jours) ou, prendre un bus tôt le matin qui nous emmène au bord le plus proche de la prochaine île, et où un autre bateau (bien plus petit celui-ci) nous fera traverser. Bien entendu j’ai préféré la deuième solution, c’est toujours sympa d’utiliser d’autre moyens de transports, surtout que celui-ci était 100% local (et on a vu des dauphins !).

Et me voici à Taveuni :

Encore une fois, allons explorer les fonds sous-marin :

Les photos (Gopro) ne rendent pas si bien, pourtant c’était absolument sublime, et malgré ce temps pourri qui ne me lâche pas.

Allez hop, un autre arc-en-ciel :

Taveuni détient un point très particulier, le 180ème méridien la traverse, et qu’est-ce que représente ce méridien ?

Tout simplement le passage entre « aujourd’hui » et « demain » !

Donc sur cette photo, j’ai la moitié du corps sur aujourd’hui, et l’autre sur le jour d’après, un « Retour vers le futur » instantané.

Les locaux sont vraiment sympas, je cherchais le fameux « Toboggan naturel » nommé Waitavala (une sorte d’Aqualand en roches), un Fidjien me montre le chemin :
– « C’est juste à vingt minutes »
– « Oui, mais je ne voudrais pas te déranger… »
– « Il n’y pas de problème, la vie est belle, laisse moi le temps d’enfiler un short »
– « Ok, merci… Merci beaucoup »
Et nous voilà (avec un couple d’allemands rencontrés en chemin) dans la forêt guidé par un …inconnu.

C’est vraiment cool, mais il faut faire bien attention, lever les coude et les pieds, et se laisser glisser. Car si on force, ça casse !

En fait notre « guide » s’éclatait bien plus que nous, la joie fidjienne.

Le saut ci-dessous, j’y suis passé juste après lui…

…mais je ne le conseille pas, malgré ses « pas de problème », en arrivant on s’aperçoit que la profondeur dépasse de peu le mètre, et qu’heureusement j’avais plié les jambes.

Après cette première excursion, je pars en compagnie de deux nouveaux acolytes découvrir la marche côtière Lavena. Un petit trek le long de la mer, qui mène à une cascade, en passant par des petits villages, et une nature presque intouchée.

Malheureusement toujours ce temps maussade…

On a nagé jusqu’à la cascade, et c’était une épreuve, car avec cette pluie, le courant était fort, très fort.

Pas grand chose à raconter, les images parlent d’elles même. C’était bien trop court pour faire une quelconque « analyse », je regrette amèrement de ne pas avoir passé plus de temps dans l’Est, si j’avais su j’aurai zappé l’Ouest. De ce côté, les gens sont vrais, la nature et les paysages sont aussi au rendez-vous, plus à découvrir sur la culture, et sans chi-chi touristique, c’est définitivement dans l’Est que j’aurai aimé approfondir la découverte de ce pays (et aller sur l’île Ovalau par exemple), presque un pays différent, pour vous dire.

Mais les billets d’avions on malheureusement dû être achetés en avance, et il est déjà temps de décoller pour Suva, afin de sauter dans le prochain vol pour …Honolulu.