Retour à Manille (une journée!) puis nous nous envolons pour Cebu. À peine arrivés, c’est partie pour 4 heures de bus, afin d’atteindre la pointe nord de l’île.
Le bus ne peut pas aller plus loin, pour continuer il faut prendre un bateau. Car notre but était d’atteindre la minuscule île de Malapascua.
Mais ici, pas d’horaires, pas de prix affichés et aucun renseignements sur les bateaux faisant la liaison, bref la misère…
Il y a déjà deux couples qui attendent, ils ont de grosses valises, ont l’air fatigués, mais surtout ont RÉSERVÉ une banca qui n’est jamais venue les chercher!
Depuis, ils essaient en vain d’avoir un autre bateau pour le même prix, car comme par magie, il y a eu inflation sur les prix en fin de journée…
Nous leur proposons de négocier tous ensemble, à plusieurs on peut peut-être les convaincre, surtout que 10 minutes plus tard, 2 autres couples font leur apparition, nous sommes dix maintenant, donc en position de force. Et ça marche! Le prix a fondu de 300%!

Nous voilà à bord de « barquettes » qui nous amènent de la rive à la grosse banca (c’est marée basse, pas possible pour un gros bateau d’amarrer sur le port), je la partage avec une énorme valise cadenassé…

La mer est plus qu’agitée, nous sommes trempés en moins de 5 minutes, heureusement notre destination n’est qu’à une demi-heure.

Le lendemain, nous faisons le tour de l’île, bon ben franchement, rien de spécial… On nous en avez tellement parlé: « Splendide », « incroyable », « Unique! », mouais… C’est jolie, même charmant parfois, mais nous restons sur notre faim. Faut dire que le temps n’était pas au top (les photos suivantes ont toute été prises le seul jour où il fit beau…), tout y est cher, très cher, et rien de spécial à voir ( à part si vous êtes plongeur).

Heureusement les gens sont souriants

et le village y est animé (surtout avec les combats de coqs…).

Mais 4 jours suffiront à nous lasser, nous reprenons le bateau en sens inverse…