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Pelling et le trek des monastères

Pelling et le trek des monastères

Toujours au Sikkim, nous sommes maintenant à Pelling, plus à l’Est. Cette petite ville n’a pas grand chose de spécial, à part : la vue

Une vue incroyable sur la montagne Khangchendzonga, sauf que faute à « pas de chance » ces jours-ci la vue est obstruée par un mur de nuages. Que cela ne tienne, nous irons visiter les monastères du coin en attendant que cela se dégage.

Pour avoir un peu plus d’informations, nous faisons une petite visite à l’office du tourisme, car même ici il y en a un ! Et une fois n’est pas coutume, du moins en Inde, le personnel s’avère très informé et très utile. Nous faisons la connaissance de Gyamtso, membre du bureau, il nous sera d’une grande aide, et deviendra aussi par la suite, un ami.

Quand on lui informa que l’on aimerai bien visiter le marché de Geyzing (qui a lieu tous les dimanches), il nous répond qu’il doit y aller ce week-end pour acheter quelque légumes, et que si on le désirait, on pouvait l’accompagner. Cool !

Nous voici à nouveau dans une Taxi-Jeep, et cette fois-ci pas besoin de négocier les prix, il s’en charge, de toutes façons il connait tout le monde, et vis-et-versa.

Vingt petites minutes après nous arrivons sur un charmant marché local, où les étalages se font à même le sol, tous les habitants y viennent faire leur courses de la semaine, y compris Gyamtso.

Fromages à base d'alcool

Boucle d'oreille ou de nez...

Vers midi il nous emmène dans un petit restaurant caché derrière …une place de parking ! Pour y manger sans doute les meilleurs momos (sorte de raviolis cuit à la vapeur, parfois en soupe, ou frit) que l’on ai gouté au Sikkim.

Au moment de payer l’addition, Gyamtso me retient la main :

– « Non, pas besoin, je paye »

– « Merci, mais on ne peux pas accepter »

– « Deux solutions, ou je paye, ou je me fâche… »

– « … »

Comme on avait pas envie de le fâcher, on a accepté son invitation…

Recycler c’est bien, mais si c’est pour les entasser en pleine nature !

Le lendemain direction le monastère Pemayangtse :

Hihi fait tourner un moulin à prière géant
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Puis une marche de 45 minutes nous amena au sommet d’une colline, où le monastère Sangachoeling fût construit il y a environs 300 ans.

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Aujourd’hui ce sont de petits moines de 7 à 10 ans qui y vivent, et y étudient :

Comme les nuages se sentent bien sur la chaîne de montagne, nous décidons de partir pour le trekking des monastères, un des seul trek gratuit au Sikkim, pas de permis à payer. Ce trek est plutôt facile, il prend 3 à 5 jours, à chaque étape (3) un monastère à visiter.

Première étape à atteindre : le lac Khecheopalri. Un lac au milieu d’une forêt, et sacré pour les bouddhistes. Ils y ont placé des milliers de drapeaux à prière. Pour y accéder de Pelling, un seul chemin : la route… Alors plutôt que marcher 4h sur le goudron, on s’entasse 1h30 dans une jeep de passage, bourrée de jeunes étudiants revenant de l’école, le moins qu’on puisse dire c’est que le trajet fût « fun ».

Arrivés au lac, nous sommes loin d’être les seuls occidentaux, une demi-douzaine de groupes ou binômes sont aussi au départ,

L'image de gauche est une HDR*

et nous apprenons que le monastère de la première étape a été volontairement démoli, afin d’en construire un nouveau l’année prochaine, super… Bon, allons voir le lac alors…

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Un peu déçus nous commençons une petite ascension au dessus du lac, et nous arrivons sur un petit village, où les habitants venaient de ramener la viande pour le mois.

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La nuit tombe rapidement, il est temps de rejoindre notre petite chambre éclairée à la bougie.

Au petit matin, nous commençons notre marche à travers les bois. Après une ou deux heures de marche, ben comment dire… on s’ennuie !

Il avait plu la veille, et certaine routes n'ont pas tenu le choc...

Rien de spécial quoi, des arbres, des arbres et encore des arbres… Nous pensions que les paysages seraient mémorables, mais non… Heureusement, nous croisons souvent des habitants, des enfants sur le chemins de l’école,

et d’autres au travail…

Nous mettons un peu plus de 5h pour atteindre Yuksom, la deuxième étape. Je trouve que c’est bien trop lent pour une dizaine de kilomètres, mais Hihi me rappelle qu’il n’y avait pas de « chemin » à proprement dit, qu’on a dût surement faire des rallonges, et qu’elle a des petites jambes ! Ok, ok…

Ici le monastère est au sommet d’une colline, donc après un petit casse-croûte, c’est reparti ! 35 minutes plus tard nous voici au monastère Dubdi, connu pour être le plus vieux du Sikkim, il est très charmant et entouré d’un petit jardin très bien entretenu, mais aucun moine ne vit ici (trop loin ?).

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En revenant au village, nous profitons pour y faire un petit tour.

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L’heure du diner est proche, nous rejoignions le centre et ses deux restaurants, là tous les groupes rencontrés la veille sont déjà à table, l’air étonnés ils me demandent :

– « Mais d’où vous venez ? »

– « Nous sommes allez voir les petits temples de la ville »

– « Comment ça ? Vous êtes arrivés il y a combien de temps ? »

– « Il y a environs 4h, et vous ? »

–  » …… , Nous venons d’arriver… »

En fait nous sommes arrivés les premiers ! Incroyable, la plupart des groupes ont mit dans les 9h ! Mais qu’est-ce qu’ils ont fait sur la route ?! Je pense vraiment qu’on s’est tous perdu sur ces non-chemins, mais nous un peu moins que les autres…

– « Mais il est trop tard pour visiter le monastère »

– « Ah, oui on sait… »

– « Vous restez sur place demain, pour visiter ? »

– « Non, non, on repart demain. »

Même si la conversation c’est plus ou moins arrêtée là, je ne vois toujours pas l’intérêt de traverser une forêt pendant 9h, pour repartir sans rien avoir vu… Peut-être, juste le plaisir de marcher dans la nature, mouhais…

Le lendemain, un peu échaudés par la veille nous décidons de faire la moitié du chemin en jeep. Nous arrivons donc tôt à Tashiding, petit village, et aussi 3ème et dernière étape de ce trek.

Comme nous avions déjà vu un tas de temples du même genre, nous trainons un peu les pieds sur les 45 minutes qui nous sépare de son monastère…

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Mais quelle surprise en arrivant, même si c’est toujours le même style, il est bien plus intéressant à visiter, d’abords des dizaines de moines vivent ici, ce qui le rend plus « vivant », ensuite ses couleurs sont vives et éclatantes, et enfin il détient une sorte de jardins de chortens (monument religieux) dont un couleur or !

D’un côté des moines gravent des pierres plates d’inscriptions tibétaine, de l’autre de jeunes moines remplissent des bouteilles de riz (je ne sais pas vraiment pourquoi…), bref nous ne regrettons vraiment pas d’être passé par là. Par la suite on apprendra que la plupart des groupes ne sont pas arrivés à Tashiding, préférant revenir directement sur Pelling, ou partir en jeep sur une autre direction pour la suite de leur voyage.

Il nous faut maintenant revenir à Pelling, deux solutions, dormir sur place et attendre demain matin, où essayer de trouver un taxi et partir maintenant. Deuxième solution choisie, nous bataillons pour trouver notre bonheur, mais rien… Dès qu’on demande « Pelling ? » aux différents chauffeurs, ils font la moue, et s’en vont. Allons nous passer la nuit ici ?

Et non ! Un chauffeur nous indique que ce n’est pas possible de trouver une jeep pour Pelling d’ici, mais qu’en revanche Geyzing est parfois desservit en faisant un changement à Legship.

Geyzing, vous vous souvenez ? Non ? Mais si, le marché du dimanche !

Ok, c’est pas trop loin de notre destination, let’s go ! Une fois sur place, plutôt que d’enchainer directement avec une autre jeep, nous faisons une petit halte pour manger un bout, devinez où ?

Nous atteignons Pelling juste avant la nuit. Même si Yuksom et Tashiding valent le coup d’oeil, ce trek ne nous a pas vraiment satisfait, et puis au final c’était plus vraiment un trek… Mais bon, comment savoir, si on n’essaye pas ?

Au matin, comme pour nous récompenser le mont Khangchendzonga nous offre son plus beau portrait, les nuages ont finalement décidés de lâcher l’affaire, enfin partiellement.

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Nous resterons encore quelque jour à Pelling, car nous nous y sentons bien, puis fin du Sikkim.

Cette région ne ressemble pas au reste de l’Inde, c’est vraiment comme visiter un autre pays, en tant que routard à petit budget, il est difficile de s’y déplacer (les jeeps coûtent toujours plus chères que le bus…), ou d’y faire des treks (en général 20US$/jour), mais si vous avez les moyens, ça vaut vraiment le coup d’œil, qui plus est les gens sont toujours souriants et d’une gentillesse à faire pâlir un saint !

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7 réflexions sur « Pelling et le trek des monastères »

  1. un peu sympatoche quand meme tes dernieres photos,mais il y a toujours une espece de zenitude dans les paysages que ca les rends encore plus beau,bonne continuation,@ + poto

    1. Rhaaaaaaaaa je sais Béliveau ! Mon orthographe laisse largement à désirer, mais je m’améliore, si si, allez voir les premiers articles, de quoi vous dresser les cheveux sur la tête.
      Ce que je veux dire, c’est que ce n’est pas intentionnel, la preuve après votre commentaire j’ai relu l’article, et bien vous savez quoi ? J’ai toujours rien trouvé…
      Mais si vous avez du temps, n’hésitez pas à m’éclairer de vos lumières, je me ferai un plaisir de corriger ce « massacre » orthographique.

      1. C’est vrai qu’il y a des fautes, ça ne me choque pas car j’apprécie les photos (et les commentaires aussi), mais par contre si tu veux je peux te signaler les fautes que je vois, même s’il en restera sûrement 😉 (et plutôt par mail, pas en commentaire)
        entre autre sur cette page :
        les habitants venait
        Rien de spéciale
        c’est repartie
        Vous rester
        Cet région

        NB : une fois lu ce commentaire tu peux le virer

        1. Je sais, mais certains se concentrent plus sur le contenant que sur le contenu… Bon il faut dire que je suis vraiment mauvais…
          Merci d’avoir prit le temps de me corriger (j’ai fait les corrections) trop la honte « cet région », « vous rester » etc, vraiment terrible, bref. Je n’effacerai pas ton message, j’assume 100% de ce que j’écris, même les fautes ! 😉
          A+

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