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Un discours à Trivago ?

Un discours à Trivago ?

Non, je sais ce que vous vous dites, « Qu’est-ce qu’il se passe sur ce blog ?! », « Sandro ! Tu n’as jamais fait de pub, ni d’articles sponsorisés ! C’est quoi cet article sur Trivago?! », non mais attendez ! Ce n’est pas un article sponsorisé, Trivago ne m’a même pas demandé d’écrire d’article (d’ailleurs pour tout vous dire, je ne connaissais même pas cette entreprise…), c’est tout autre chose, laissez moi quelques lignes, je vous explique.
D’abord commençons par une autre bonne nouvelle, en juillet dernier je reçois un email de …National Geographic, ils sont intéressés par mes photos du Nord-Est de l’Inde, est-ce que la vie n’est pas incroyable !?!
Alors je peux vous dire que votre serviteur à quelques photos publiées sur le magazine d’aout 2014, mon nom est dans le National Geographic ! Et ces quelques lignes vous démontrent, que je n’en suis pas peu fier.


Quelques semaines plus tard, je reçois un email de la compagnie Trivago, avec en titre « Ça te dirai de faire un discours à Trivago ? ». Alors je reçois, et sans exagérer, des centaines d’emails par mois, qui me demandent de mettre de la pub sur le blog, de faire des articles sponsorisés, d’échanger des liens, de parler de ci ou de ça, mais j’ai toujours tout refusé, en bloc (question d’étique). Mais cet email était différent. J’y réponds, histoire d’en savoir plus. Et c’est avec un certain Jean-François que je converse via Skype :
– « Je travaille pour Trivago, et chaque semaine nous invitons quelqu’un de différent, et nous aimerions t’avoir dans nos locaux pour parler de ta vie nomade à nos employés »
– « Mais… pourquoi moi ? »
– « Ben 8 ans sur la route sans rentrer au pays, c’est quand même exceptionnel, j’aimerai que tu viennes en parler »
– « Et quel est votre intérêt ? »
– « Pour nous c’est donner une autre perspective à nos employés, leur ouvrir l’esprit »
– « C’est vraiment génial ça ! Mais bon vous êtes en Allemagne, et je suis au Canada en ce moment… Alors pas possible. »
– « Mais on te paye le billet d’avion »
– « ??? », « Ok, je ne veux pas abuser, mais je ne veux pas rester en Europe, ma prochaine destination est la Colombie »
– « Pas de problème, on te prends un billet Canada-Allemagne, puis un retour Allemagne-Colombie, ça te va ? »
– « …Oui, et je vais dormir où ? »
– « On s’occupe du logement aussi, tu auras ta chambre en hôtel 3 étoiles »
– « Ouha, et tout ça pour que je parle de ma vie ? »
– « Oui, pour une ou deux heures »
– « Ok… Combien de jours sur place ? »
– « Je ne sais pas, deux ? »
– « Deux ?! Je vais traverser l’océan, par deux fois, pour 2 jours ?! »
– « Tu veux rester plus ? »
– « Ben, toujours sans vouloir abuser, avec le décalage horaire et tout, j’aimerai bien oui… »
– « Combien de temps ? »
– « Une semaine »
– « Ok »
Et le rendez-vous était prit. Et pour vous dire la vérité, je n’y ai pas vraiment cru avant d’avoir reçu les billets d’avion… Donc me voilà en route pour Dusseldorf, Allemagne.

Après avoir posé mes affaires à l’hôtel, je me rends pour la première fois au locaux Trivago.
batiment_trivago_dusseldorf etage_trivago_dusseldorf porte_bureau_trivago bureau_trivago  jeff_bureau_trivago
Le jeune et sympathique Jeff m’accueille à la réception, et je continues à lui poser des questions :
– « Tu es français, c’est une compagnie internationale ? »
– « Oui, il y a pratiquement toutes les nationalités, et on communique en anglais, donc ton discours se fera aussi dans la langue de Shakespeare »
– « Sympa, et au fait, comment tu as entendu parler de moi ? »
– « Ben en fait, je suivais ton blog depuis plusieurs années, alors quand on m’a proposé ce post, j’ai de suite pensé à toi »
– « Ouha, ben merci… »
– « Non, merci à toi »
Il me fait visiter les locaux, que des bureaux vitrés, et une ambiance incroyable.

couloir_trivago

Même si je ne suis pas vraiment un fan de ce genre de compagnie, y travailler semble une super expérience, l’énergie positive qui s’y dégage est quelque chose de tout nouveau pour moi.

petit_dejeuner_dusseldorf

L’hôtel offrait le petit-déjeuner, et comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, j’en ai bien profité !
Ci-dessous, le porc à la choucroute, un immanquable si vous passez par Dusseldorf.

choucroute_porc_dusseldorf

Mais maintenant, je me pose la question, de quoi je vais leur parler ? Un résumé de 8 ans de voyage ? Leur démontrer qu’il faut absolument voyager ? Que la vie nomade est LA vie que tout le monde devrait avoir ? Non, je ne le pense même pas…
Il fallait que ça soit plus global, que mon expérience, et ce que j’ai apprit pendant ces années puisse servir à tous, utile à tous, sans que cela soit spécifique au voyage. Mais je voulais aussi un échange, pas un blabla de 2h qui ne va que dans un sens, alors mon discours ne fera que 20 minutes, et pendant plus d’une heure et demi, ils me poseront les questions qu’ils veulent, sur le voyage, la vie nomade, et le reste. Voilà, j’avais trouvé ma ligne.

moi_discours_trivago_2 moi_discours_trivago moi_discours_trivago_5

Voici une version écrite de ces 20 minutes :
« En juin 2006 j’ai invité tous les gens que j’aime, amis, famille, pour leur dire que je partais découvrir le monde. À cette époque je pensais partir peut-être pour 2 ans, en fait au jour d’aujourd’hui je ne suis toujours pas retourné en France (métropolitaine), cela fait donc plus de 8 ans de voyage.
Je suis la preuve vivante que tout est possible, qu’avec de la volonté on peut tout accomplir, et que rien, même le fait de n’avoir pas d’argent, ou de diplômes, ne vous empêchera d’atteindre vos rêves.
On a tous grandi avec les même repères, plus tard il faudra que j’ai un bon boulot, faire de l’argent, acheter ce que je veux et plus, fonder un famille, puis …mourir tranquillement, sans faire de vague.
Même si beaucoup sont heureux en suivant ce genre de vie, la majorité d’entre nous, ont d’autres rêves en tête (ou avaient), pourtant combien les réalisent ? 10, 20% ? Et je suis large.
Alors pourquoi se retenir ? Pourquoi nous ne franchissons pas le pas ? Pourquoi se donner des excuses ? Qu’est-ce qui fait qu’on continu à avoir une vie, confortable certes, pour la plupart en tous cas, mais pas celle dont on rêve ?
Ces années de voyage m’ont apprit, que nous avons été « déprogrammé » depuis l’enfance, que la société à fait doucement, mais sûrement, disparaître ces rêves de nos têtes, en y mettant à la place : Le devoir de consommation (entre autre). Pourquoi les faire disparaitre ? Parce-que quand vous oubliez quelque chose, vous ne savez même plus qu’il existe.
Je vois cela comme une pyramide, en son sommet nos rêves, ceux que l’on a mit de côté, ou même oublié. Depuis tout petit on nous dit que la vie est difficile, que l’on ne peut pas faire ce que l’on veut, qu’il faut penser à sa carrière, qu’il ne faut pas faire ceci ou cela, etc.
Alors la première difficulté, est de se rappeler de ces rêves d’enfants, ensuite, de tout faire pour les atteindre.
Quelles sont les étapes pour y parvenir ? Je pense qu’il y a trois choses qui nous y en empêchent, les trois bases de la pyramide, trois choses qui pourtant semble normales, je dirai même plus, pour la plupart, nous passons nos vies à les désirer et les protéger, pourtant ce sont ces trois piliers qui permettent à nos rêves de ne jamais voir le jour, ces rêves inatteignables tout en haut, bien trop haut. Elles se nomment : Stabilité, Sécurité et Confort.
Commençons par la stabilité, la stabilité, même si très recherchée, est l’opposé de la vie, la vie est tout sauf stabilité, elle change et bouge tout le temps, rien n’est permanent, et c’est pourquoi elle est intéressante, parce-que vous ne savez pas ce qu’il va se passer, c’est tellement ennuyeux de tout contrôler, c’est comme regarder le même film tous les jours, ou un match de tennis en sachant le score final par avance. La vie n’est pas « stabilité », c’est tout le contraire.
Passons à la sécurité, comment expliquer la folie de sa signification ? « Sécurité » c’est s’inquiéter maintenant pour quelque chose qu’il va, peut-être, se passer dans le futur. Par exemple, mettre de l’argent de côté à outrance, pour un coup dur qui pourrait arriver, une maladie, un accident sur votre voiture, mais la vérité c’est qu’aujourd’hui rien ne vous indique que cela va se passer. C’est comme dire à votre partenaire « Hey désolé chérie, mais je ne te demanderai jamais en mariage, j’ai lu les statistiques, 2 unions sur 3 finissent en divorces, cela ne vaut pas la peine » on ne peut pas vivre de cette façon, il faut essayer, toujours et encore, tant pis pour la sécurité, se mettre en danger fait partie de la vie, et cela nous amène au troisième point.
Le confort, tout le monde est adepte du confort, pourtant tout ce qui arrive d’extraordinaire dans la vie se passe hors de la zone de confort, c’est presque une règle. C’est à chaque fois que j’étais pieds au mur que les choses hors du commun arrivèrent, c’est dans cette zone, inconfortable, que toute mes histoires se sont faites, c’est là-bas très loin de la zone confortable, que ma vie a toujours été la plus intéressante, excitante, et mémorable. Alors au final, est-ce que vivre sans risque, sans explorer, sans sortir de sa zone de confort est vraiment « vivre » ?

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La vie doit se vivre au jour le jour, et chaque jour doit être incroyable, extraordinaire, et vécu à 100%, pourquoi pas commencer maintenant ?
Je suis sûr que bien au fond de vous, vous avez un rêve (ou plus), peut-être un rêve d’enfant oublié et immergé sous les inquiétudes d’adultes, il est temps de passer aux actes.
Moi cela a toujours été le voyage, je pense que mes parents ont commencé à me trimbaler avec eux quand j’avais deux ans. J’ai bien sûr commencé ma vie comme « tout le monde » avec un boulot, un appartement, une voiture, et même si j’avais vraiment tous ce que je désirais, il manquait quelque chose, cette petite étincelle qui fait que la vie est si belle, c’est vrai, parfois je me demandais « À quoi ça sert que je me lève ce matin ? », ça va être la même journée qu’hier, rien de désagréable (quoi que) en tous cas rien d’extraordinaire, c’est le mot « extraordinaire » qui était la clef, il me fallait vivre une vie extraordinaire.
Pour cela il a fallut abandonner les trois piliers, sûr c’est un sacrifice, mais quel bonheur en retour !
Alors n’oubliez pas : Premièrement rappelez-vous de vos rêves, ensuite n’hésitez pas à tout lâcher pour les atteindre, y compris et surtout, la stabilité, la sécurité, et le confort. Maintenant, à votre tour ! »

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Pour sûr le discours était bordé d’anecdotes, et plus « fluide » que ce texte, je suis toujours plus à l’aise à l’oral… Mais vous avez les grandes lignes.
S’en ai suivie une rafale infini de questions, c’était vraiment beaucoup d’énergie reçue et envoyée, une fabuleuse expérience.
De voir tous ces jeunes (moyenne 25 ans) écarquiller leurs yeux à chacune de mes réponses a ouvert des portes dans ma tête, surtout que j’ai adoré ce partage, est-ce que cela serai mon avenir ? Partager mon expérience, donner l’envie à d’autres, est-ce que cela ne serai pas la meilleure des façon pour donner une utilité universelle et illimité à cette aventure ? J’y réfléchit sérieusement …mais pas pour l’instant, j’ai encore des choses à apprendre/faire/voir dans ce voyage.

Maintenant est-ce que ma goutte dans cette océan d’information a changé leurs vies ? Je ne sais pas… Ce que je sais en revanche, c’est que Jeff en me disant au revoir, m’a balancé :
– « Tu sais des fois il y a des choses, des choix, ou des gens qui font que ta vie change »
– « Oui ? »
– « Et bien, je peux te dire que tu viens de changer ma vie », quel compliment il venait de me faire.

Aujourd’hui Jeff ne travaille plus pour Trivago, il voyage (dernièrement au Laos), et fait du bénévolat. Est-ce mon discours qui l’a changé ? Je n’en suis pas si sûr, je pense qu’il avait ça depuis longtemps dans le coin de sa tête, je l’ai juste peut-être aidé à se souvenir de son rêve.

15 réflexions sur « Un discours à Trivago ? »

  1. L’absence prolongée reste très difficile pour tes proches , on arrive à vivre avec mais sans s’y habituer la coupure est trop longue ,trop lointaine , impalpable presque invisible. Je comprends bien volontiers ton état d’esprit mais je n’y adhère pas , cette vie de nomade ,dans ces conditions, est réservée à une élite et pas à monsieur « toulmonde » il faut du sang glacé et un mental de magma pour piétiner pendant des années toutes les rues du globe à la recherche d’un toit et d’un bout de nourriture pour partager chaque jour une tranche de vie locale et différente de la prochaine.Je suis fier de toi et j’admire ce que tu fais mais l’inquiétude, la peur au ventre et les tripes en parmentier restent mon quotidien depuis bientôt neuf ans.

    Gros bisous p’tit à plus mon fils.

    1. Même si ton message est compréhensible, je ne vois pas trop lien avec l’article. Ici je parlais de la vie en général, pas spécialement du voyage… Mais ton commentaire est là, alors je vais y répondre.
      Je ne suis absolument pas d’accord avec toi, commençons par le fait que ça soit réservé à une élite, je suis une élite moi ?! Je n’ai aucun diplôme, comme tu le sais, je ne viens pas d’une famille riche non plus, quelle élite ? On est monsieur touslemonde, parce-qu’on veut bien l’être, parce-qu’on accepte, sans batailler.
      Je pense que tout le monde peut réaliser ses rêves, si on se donne les moyens, tout est possible. Et pour cela, bien sûr, abandonner les trois piliers.
      En ce qui concerne le « sang glacé », je n’ai peut-être pas la même définition que toi, mais pour moi cela veut dire : Qui n’a pas de sentiments, qui ne ressent rien. Ben là encore, désolé, mais c’est totalement faux, en plus personnellement, je suis un bien meilleur humain aujourd’hui, qu’avant de partir, et bien évidemment j’ai du ressenti, et des choses qui me touchent, de plus en plus d’ailleurs.
      Mais tu sais quoi ? Moi je comprends que tu n’y adhère pas, il est difficile d’adhérer à quelque chose que l’on ne connait pas, je dirai même plus, je comprends que tu ne comprennes pas, c’est tellement logique.
      Mais ce qui compte est dans ta dernière phrase, tu es fier de moi, et je n’ai besoin de rien d’autre, je suis bien chanceux d’avoir une famille qui malgré l’incompréhension, continue à m’aimer.
      Et moi aussi je t’aime papa, et comme tu es.
      Bise~

      1. Je crois que je me suis mal exprimé , pour moi une élite (dans ce cas ) c’est un mental d’acier rien à voir avec les diplômes ou la fortune . Quand je parle d’un sang glacé encore une fois rien à voir avec les sentiments c’est juste une expression pour souligner une forte dose de courage pour partir à travers le monde pendant toutes ces années sans trop de confort ni trop de sécurité.
        Pour moi je n’ai pas fait que du hors sujet dans mon commentaire quand je voyais tous ces jeunes admiratifs devant tes exploits je crois qu’ils savaient pertinemment au fond d’eux mêmes que malheureusement tous les rêves ne sont pas réalisables aussi facilement que cela et que le prix à payer (mentalement parlant)restera souvent bien trop élevé pour bon nombre d’entre eux.
        Non je n’adhère pas à cette vie , non pas par refus d’y adhérer mais simplement que je ne sais pas le faire,je n’ai pas le mode d’emploi , je fais partie d’une génération ou les codes étaient tracés ou la société te donnait un panel de chemins à suivre et dans ces choix ton option n’existait que très peu d’ou mes difficultés à traduire mes ressentis.
        Après je ne suis pas encore complètement « gaga » ,je comprends bien volontiers ton état d’esprit ,ta soif de connaissance et de découverte qui sont tes richesses , ton ADN , les fondations d’une bonne partie de ton existence.

        Gros bisous mon grand à plus ,bye bye.Je t’aime fort fort.

  2. Et Sandro pourquoi « Non, je sais ce que vous vous dites, « Qu’est-ce qu’il se passe sur ce blog ?! », « Sandro ! Tu n’as jamais fait de pub, ni d’articles sponsorisés ! C’est quoi cet article sur Trivago?! », non mais attendez ! Ce n’est pas un article sponsorisé, Trivago ne m’a même pas demandé d’écrire d’article (d’ailleurs pour tout vous dire, je ne connaissais même pas cette entreprise…), » ? T’as pas à te justifier, c’est ton blog, tu fais ce que tu veux dessus…
    Putain 8 ans déjà…

    1. Je sais bien que je fais ce que je veux (et encore heureux !), mais j’ai une ligne de conduite, et mes lecteurs le savent bien.
      Si tu lis Le Figaro (par exemple), rien n’empêche ce journal d’écrire des articles à connotation extrême gauche, mais ses lecteurs seraient perdus, car il n’achètent pas ce journal pour ça, ils y reviennent parce-qu’ils aiment et adhèrent à ce qu’ils lisent.
      Je sais, c’est un peu tiré par les cheveux, mais c’est juste pour te faire comprendre, je ne me justifie pas, j’explique juste le « pourquoi du comment »

      1. pas faux 🙂 En tout cas, je suis pour la liberté du blogueur à faire ce qu’il veut et pas à se faire dicter ses choix par ses lecteurs. Certes, je suis parti pris dans l’affaire… mais quand même . :p

  3. Superbe discours Sandro !
    Je suis certaine qu’il aura ouvert de nouvelles perspectives dans l’auditoire (et pas seulement à Jeff ou la frisée du premier rang) tout comme dans ton lectorat !
    Et tu sais que je fais partie de ceux que tu as inspirés…

  4. Merci pour ton ethique! C’est ce qui manque gravement aujourd’hui aux blogs voyages! J’en ai vraiment assez de tous ces pseudos « nomades digitaux » comme ils se nomment qui nous pondent des articles subventionnés et nous envoient dans des endroits de M… ! Je voyage depuis 15 ans et j’ai toujours refusé d’écrire contre un séjour, voyage, une activité, etc… Malheureusement, c’est de plus en plus rare…
    Tes photos ont magnifiques, j’espère que tu pourras continuer longtemps à nous faire rêver!

    1. Merci d’apprécier le travail Emmanuelle, il en faut pour tout le monde.
      Je ne juge pas les autres, mais sur ce blog je fais en fonction de ce qu’il me semble juste.
      Bonne continuation~

      P.S : On a le même âge !

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