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Coup de fourchette à Kota Kinabalu

Coup de fourchette à Kota Kinabalu

Nous venons de poser nos pieds à Kota Kinabalu, dans le Nord-Est de Bornéo. Le temps est lourd, il fait chaud, très chaud, et on a souvent l’impression de pouvoir toucher les nuages.
C’est dimanche, et le dimanche c’est marché ! Tout le long du boulevard principal, des étalages à perte de vue. Mais nous avons encore nos sacs sur le dos, pas encore trouvé d’hôtel dans notre budget… Et quand nous finissons par le dégoter, il est malheureusement un peu trop tard… Le marché lève le camp, juste quelques vendeurs de poissons au sol, bon tant pis, c’est l’heure de manger et là il y a du choix !


Les rues sont vivantes, les odeurs infinies, et les gens de toutes sortes. D’un côté des masseurs aveugles, de l’autre une jeune mariée attablée à un restaurant de rue, Coca-Cola au verre. C’est assez particulier, un coin qui se distingue foncièrement du reste du pays.


Il y a un bon nombre de choses à découvrir ici, mais les 3 principales sont :
– Les treks dans l’immense parc national, ou sur le mont Kinabalu
– Les îles environnantes
– Ses fruits de mer


Alors pour les treks, on oubli, les prix sont trop élevés… Pour les îles, nous étions sur le point d’acheter un tour de bateau, mais le temps était maussade, et les photos affichées sur la devanture ne nous ont pas vraiment donné envie, devinez sur quoi on s’est rattrapé ? Oui, les fruits de mer ! Des prix défiants toutes concurrences, et d’une fraîcheur imbattable, puisque vous choisissez vos crabes (ou autre) directement dans les aquariums. Imaginez une cours d’une centaine de tables, en extérieur, entourée par 5 ou 6 restaurants (qui servent la même chose) des langoustes, crabes, gambas et bien d’autre.

Tout ces crustacés, je les connais bien, mais en passant près d’une grosse bassine bleue je me retrouve face à ça :

– « Qu’est-ce que c’est ? »
– « Du crabe de cocotier. »
– « Du crabe de cocotier ?! »
– « Oui, c’est très bon, cela mange exclusivement des noix coco, sa chair est tendre et délicieuse. »
– « C’est bizarre j’en avais jamais vu jusqu’à présent. »
– « Mais si, il y en a partout, il suffit de bien regarder. »
Je retourne à la table où Hihi m’attendait :
– « Tu connais ces crabes? »
– « Oui. »
– « Oui ? Et pourquoi on en a jamais vu ?! »
– « Ils sont rares aujourd’hui, en fait ils sont protégés pratiquement partout. »
– « Ben pas ici… »
Pas de crabe de cocotier pour nous, juste du crabe normal mais quel régal ! Pour moins de 3€ en plus, je vous l’ai dit : des prix im-ba-tta-bles.

Il est temps de quitter la Malaisie, que je vois d’un autre oeil aujourd’hui. Ces 4 semaines nous ont fait voir un autre côté de ce pays, une culture et des saveurs que je n’avais pas pu ressentir/voir lors de mon premier passage à Kuala Lumpur, mais plus important, aujourd’hui nous y avons des attaches, des liens se sont créés pendant ce périple, ces rencontres, ces amitiés naissantes ou confirmées nous conforte dans l’idée que cela ne sera pas notre dernier voyage sur cette partie de la planète.

13 réflexions sur « Coup de fourchette à Kota Kinabalu »

  1. Ah les fruits de mer! Quel régal! Effectivement, le crabe des cocotiers est maintenant protégé « presque » partout. Et il y a des crustacés sur tes photos que je n’avais jamais vu auparavant.

    Ici, nous sommes habitués au homard (Gaspésie, iles de la madelaine, Maine, Nouveau-Brunswick) et au crabe des neiges. D’ailleurs, un de mes oncles de la Gaspésie est pêcheur de homard. J’ai toujours trouvé ce métier fascinant. Et la bête l’est tout autant!

    J’imagine que là-bas aussi, il doit y avoir une sorte de marché noir des crustacés, tout comme ici, où des pêcheurs vident littéralement les fonds marins?

    À bientôt Sandro. Mes salutations à Hi hi.

  2. Je ne savais pas que le crabe des cocotiers était protégé et surtout qu’il était comestible mais il m’a l’air bien
    symphatique à deguster pour ce qui est des langoustes c’est à ce demander si elles ne sont pas croisées avec des zèbres le principal étant le goût bien entendu ,un exemple typique c’est le homard de Méditerrannée et le Canadien qui n’ont absolument rien à voir gustativement parlant simplement à cause de leur difference alimentaire.
    Enfin tout ceci m’a ouvert l’appétit mais je devrais me contenter que de quelques sardines en boîte SNIF….

    Gos bisous mes p’tits à plus

  3. @Papa: la différence de goût entre le homard canadien et méditérannéen est surprenante en effet. Mais j’ai déjà entendu dire qu’outre l’alimentation, il y avait une question de température de l’eau et de salinité de l’eau. Pour ma part (étant canadien) je préfère le homard de Gaspésie (ainsi que celui du Maine, USA) que je place ex-aequo en première place. La raison: le goût un peu « sauvage » de la chair. Mais encore là, peu importe le crustacé, le secret résidera toujours dans la façon de le faire cuire, éternel débat où personne encore après tout ce temps ne s’entend sur le temps de cuisson.

    Sinon, il existe de très bonnes sardines en boite, histoire de patienter un peu…

    1. Completement ok sur la salinité des eaux et sur sa température mais pour en avoir mangé venant de Gaspesie à Québec ville et à Montréal je trouve qu’il manque ce côté sucré que nous trouvons dans les homards bleus péchés en Corse ( du côté de Girolata pour être plus précis).J’ai la chance de connaître un pécheur local qui nous livre des bêbêtes toutes fraîches .Il n’en reste pas moins que j’apprécie fortement le Canadien mais à choisir …..Pour ce qui est de la cuisson après moulte tentative j’en suis arrivé à la conclusion suivante: 10mn à ébulition pour un poid de 6/700gr et 1,30mn sup par tranche de 100gr exemple 10mn pour 700gr et 16 mn pour un 1 100 g la chair reste souple et très gouteuse .
      Un grand bonjour de ma part au Canada qui est un pays que j’adore et aux Canadiens qui sont des gens absolument
      GEANTS de générosité de courtoisie , de gentillesse et de joie de vivre.

  4. @Papa: le temps de cuisson est effectivement très important. Trop cuit ou encore pas assez (comme ça m’est arrivé une fois dans le Maine) peut faire toute la différence entre un repas mémorable et un repas que l’on voudrait oublier…

    Pour le homard bleu peché en Corse, je n’ai jamais eu la chance d’y goûter. Un jour peut-être je l’espère!

    Pour le reste, salutations sincères en provenance du Canada et une très belle année 2012 à tous!

    1. Salut Yves ,

      j’éspère bien qu’un jour tu auras la chance de venir sur notre superbe île pour profiter des saveurs encore préservées, (mais pour combien de temps),non traitées et totalement naturelles .Je te souhaite également une excellente année 2012 à toi et à tous ceux que tu aimes et peu être à bientôt !!!!

      Amicalement Papa

  5. Humm ça m’a l’air succulent. J’ai jamais gouté au homard mais je vais m’y mettre. J’ai entendu dire que celui qui était pêché en Corse était très bon… ;;;;
    Je connaissais pas du tout Kota Konabula donc merci pour le partage.

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