Nous prenons un bus de nuit pour Chetumal à l’extrême Est du Mexique, à la frontière du Belize. Arrivés vers 6h du matin, un peu déboussolé, je vois de grands panneaux qui annoncent des bus pour Belize City, en fait un bus par jour à …7hoo, cool !
Après un frontière vite traversée, un taux de change imbattable (dans ce sens en tous cas…) nous sommes dans ce pays que l’on appelait il n’y a pas si longtemps le « Honduras Britannique », seul pays d’Amérique Latine qui parle « officiellement » l’anglais. Bon en fait ils parlent aussi beaucoup l’espagnol, mais avec un accent de fou… Encore trois heures de route est nous atteignons LA ville, qui n’a d’ailleurs, pas une très bonne réputation…

Mais nous ne sommes pas là pour rester, non ce que l’on veut c’est partir sur un île, mais laquelle ?
Deux se profilent à l’horizon, Ambergris Caye et Caye Caulker, la première est célèbre puisqu’elle est l’inspiration de la chanson de Madonna « La Isla Bonita », mais aujourd’hui elle est devenue la destination numéro un des américains au Belize, donc beaucoup de changements, des buildings, des hôtels « tout compris » à perte de vue, un paysage qui ne m’attire pas plus que ça, on va opter pour Caye Caulker, plus petite (8km de long, sur 1 de large), île sans voiture, et où la vie y est moins chère que chez son ainée. Une petite heure de bateau taxi est nous arrivons sur place :

Les petites voitures de golf  (et les vélos) sont les seuls véhicules autorisés.

Bientôt Noël, ici on fait sans sapin…

Toujours des côtés touristiques…

…mais aussi des côtés tranquilles.

La vie n’est pas vraiment « cheap » au Belize, alors nous changeons un peu nos plans… On voulait aller voir le « Trou bleu » mais vu les prix on ira juste faire un tour en masque et tuba à 30 minute du bord.
En chemin : Attaque de murène ! Non, je plaisante, elle a juste l’habitude que les plongeurs viennent la nourrir, alors en nous voyant elle s’est dit « À table ! », oui, mais non…

Les fonds sont clairs et vraiment sympas.

Mais le grand moment fût la rencontre avec les raies et requins nourrice :

Portrait :

J’avais mit une petite vidéo de la rencontre sur FB, c’est ici si vous avez 1 minute 30 devant vous :

Nous remontons sur le bateau, et le chauffeur nous dit :
– « Vous avez vu des poisson-lions ? »
On se regarde tous, un « Non ! » général sort de nos bouches
– « Il y en a plein par ici »
– « Ok, mais j’en ai pas vu, alors où ? »
– « Ben là par exemple, à 100m dans cette direction il y a un couple sous une roche »
– « Où là ?! »
– « Là, dans la direction de mon bras »
– « Euh ouais, t’es gentil, mais là c’est un peu dur de trouver… Tu me montres ? »
Alors qu’on est sur le point de partir, il me dit « Ok »
Il plonge, je plonge, et le suis. Il s’arrête devant une large pierre plate « Là, en dessous, vas voir »
Alors je me lance, et effectivement :

Je n’ai pas de meilleure photo, mais c’est vrai ils étaient deux, difficile de stabiliser pour un cliché net…
Le soir venu, nous passons devant ça :

Pour 5Euros on vous grille une langouste de taille ! Je vous le dis tout de suite …on n’a pas pu résister.

Regardez bien mon plat ci-dessous, ils trouvaient qu’elle était trop petite, alors il m’en ont mit une autre par dessus !

Un régal, et ce n’était que le début…

Le lendemain un petit tour sur l’île

Repas local (1$)

Alors je ne sais pas si la décharge ET le cimetière sont à la même place, ou si ces sacs sont là pour autre chose…

Et le soir ? Rebelote !

Langoustes !

Nous sommes restés quelques jours, toujours du côté le plus « tranquille », on peut vraiment apprécier la vie ici, doucement, toujours doucement, et paisible.
Par exemple on a prit énormément de plaisir à voir un pêcheur vider ses prises :

Cela attire un tas d’oiseaux, y compris les majestueux pélicans

Ils ne font pas dans la dentelle…

…à celui qui « chope » le premier.

J’aurai voulu essayer ce restaurant, je ne sais pas vraiment pourquoi (peut-être le nom ?) mais il était fermé.

Alors essayons un autre resto-langouste !

Cela aura été un festival, et oui tous les soirs ! Mais quel régal.
Caye Caulker est une sorte d’île à routards, qui d’ailleurs ne vit qu’avec le tourisme.
Il y en a un peu pour tout le monde ici, vous y trouverez certainement votre bonheur aussi, du moins, pour quelques jours.