Tribu Konyak : Les derniers chasseurs de têtes
Sur la route pour Mon, nous nous arrêtons faire un break sur un petit marché qui propose un snack un peu spécial…
Des larves de guêpes
Les femmes faisaient des paniers (à dos) de couleurs à partir de …de sacs de pommes de terre.
Nous arrivons au village de Mon vers 5h du matin, d’après les dires il n’y a qu’un hôtel, et la « Tata » qui s’en occupe le sait bien, et elle en profite ! Des prix exorbitants, mais les chambres sont parfaites, de toute façons nous ne sommes là que pour une nuit.
Notre but étant de rejoindre un (ou plusieurs) village(s) afin de découvrir les derniers chasseurs de têtes. Dans l’hôtel il y a un autre couple, des Russes, ils ont un tas de cartes, et du (beau) matériel photographique :
– « Hello »
– « Hello »
– « Vous allez aller dans les villages ? »
– « Oui, je suis photographe professionnel et je suis toujours à la recherche des dernières tribus »
– « Cool ! Vous faites des galeries, et trucs comme ça ? »
– « Oui, mais je vends surtout aux magazines, comme National Geographic par exemple »
– « Ouha, quelle expérience ! Et ça fait combien de temps que vous faites ça ? »
– « Une douzaine d’année. Voici ma compagne et assistante, elle écrit les article et communique, car mon anglais est très limité »
– « Ok, je vois. Et vous vous êtes décidés sur les villages ? Et surtout, sur le moyen de transport ? »
– « Oui on s’est décidé sur 2, voire 3 villages. Mais pour les transports rien d’autre que les taxis locaux… »
– « Oh… » Et là ça percute directe dans ma tête, quelle expérience de partager un moment avec un photographe comme celui-là, surtout avec un bagage de 12 ans, « Et ça vous dit qu’on partage le taxi ? »
– « Euh oui, mais on a notre planning, quel est le votre ? »
– « On n’en a pas, on vous suit en silence ! »
– « Ah ok, si vous voulez »
On les laisse faire, certains d’être entre de bonnes mains …on n’aurait pas dû.
Vu que nous allons dormir deux ou trois nuit sur place il nous faut des provisions, au cas où. Nous les faisons séparés. On se rejoint au fameux taxi, qui est en fait un policier qui fait des heures supplémentaire avec sa camionnette, le prix est énorme pour la distance parcourue, mais bon ils nous ont certifié qu’il n’y avait rien d’autre pour ce rendre dans ces lieux perdus. Le « deal » était que le chauffeur nous amène de Mon au village Shangnyu, puis deux jours après il était sensé venir nous rechercher pour visiter deux autres villages. Sauf que sa voiturette est bien trop fatiguée… Elle cale souvent, surtout en montée, on doit descendre, pousser, et il n’est pas content !
– « La route n’est pas bonne, ce n’est pas bon pour la voiture ! »
– « Euh ouais, mais qu’est-ce que tu veux qu’on y fasse ? »
– « Je leur avais dit, pas possible 4 personnes ! »
– « Ah bon ? »
– « Ben oui, c’est trop lourd… »
– « Alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ? »
– « Ben je vous laisse au premier village, mais je ne reviendrai pas »
– « Super, et comment on va faire ? Et pour l’argent ? »
– « Pour l’argent je vous rembourse la deuxième moitié, et pour le reste vous vous débrouillez »
– « Ah ouais, génial… »
Il nous « lâche » à Shangnyu, des enfants nous encerclent avec de larges sourires, ils donnent un coup de main au chauffeur pour redémarrer, puis nous voici seuls au village, et personne n’a l’air de parler anglais…
Il faut trouver une solution pour ce soir, car pas d’hôtel ici. Les Russes vont à l’église, ils nous disent que le prêtre nous trouvera un logement, moi je préfère essayer de communiquer avec les enfants. Après 10 minutes de mimes, il se trouve que certains d’entre eux parlent anglais.
– « Où sont les adultes ? »
– « Au travail, dans les champs »
– « À quelle heures ils reviennent ? »
– « Maintenant pour les femmes »
– « Et le hommes ? »
– « C’est une période électorale, ils reviendront cette nuit, et pas très sobres… »
– « Ah… On peut dormir ici ? »
– « Oui, dans cette maison »
– « Euh ok, pas de lit, mais on peut se mettre à 4 là ? »
– « Oui, ce n’est pas un problème »
– « Ok, c’est juste pour deux nuits, alors ça nous va »
Le temps de poser nos sacs les Russes sont de retour, ils font grise mine.
– « Le prêtre ne comprend rien… »
– « Ce n’est pas grave, on peut dormir là »
– « Mais il n’y a rien ! »
– « Ben c’est un village, alors… »
– « Quand même ils auraient pu y mettre des couvertures, ou des toilettes, je sais pas ! »
– « Eh man, c’est un village… Ils n’ont pas plus que nous… »
– « Ouais… »
On se regarde avec Hihi, aurions nous fait une erreur de venir avec eux ?
On essaye de continuer la conversation avec les enfants, histoire d’en savoir plus, et surtout pour créer un lien. Mais le couple Russe reste à l’intérieur, ils ne veulent pas communiquer, ils veulent seulement parler au chef du village (qui ne sera visible que le lendemain). Tant pis, nous les laissons derrière, car nous sommes invités dans la maison du roi (chef), un des enfants était son fils.
Ils nous offrent de quoi grignoter, et du thé.
– « N’attendez pas le roi ce soir, trop d’argent en ce moment, il sera soûl »
– « Ok… Trop d’argent ? À cause des élections ? »
– « Oui… C’est toujours comme ça… »
– « Pas de problème, on peut attendre demain pour le rencontrer »
Le « roi » donne les autorisations, c’est lui qui dit oui ou non pour prendre des photos, se promener dans le village, ou pour donner son laisser-passer aux endroits sacrés. Les Russes font leur apparition :
– « On peut avoir de l’eau chaude ? »
– « Du thé ? » Leur répond un enfant
– « Non, juste de l’eau chaude pour nos noodles, on a faim »
– « Ok… »
Ils se préparent leur diner, mangent, et repartent aussitôt.
Il commence à faire tard, c’est l’heure d’aller se coucher :
– « Pourquoi vous ne restez pas avec nous, on parle, c’est sympa »
– « Ce ne sont que des enfants, ils ne savent pas grand chose »
– « Personnellement je trouve que le contact avec les enfants est toujours important, c’est un peu le lien avec les adultes »
– « Mais non… En plus ils ne comprennent rien »
Bon je ne vais pas insister… On leur laisse le semblant de lit, car ils étaient déjà énervés, une bâche au sol nous suffira (on a vu pire !)
Le jour se lève il est temps de rencontrer ce fameux roi. Il n’est pas tout frais… La photo ci-dessous a été prise plus tard.
Cette fois-ci ce sont les Russes qui parlent, ils veulent toutes les autorisations, photos, vidéos, droit de passage, en échange ils ont amené un sac de riz et du tabac. Le roi parle un anglais très basique, mais ils nous donne sa « bénédiction ». Bon voilà on y est, on va enfin voir un photographe pro et de talent au travail, je sais c’est bête, mais je me sentais chanceux de pouvoir vivre ça. J’ai très vite déchanté…
D’abord, ils ne disent jamais bonjour, ou « hello » à la population locale, pendant que nous jouons avec les enfants, faisons des signes de main, et de grands sourires, eux restent de marbre, aucune émotion, aucun partage, la seule phrase qui sort de leur bouche : « Ils sont où les anciens ? »
Nous arrivons à la première maison, le jeune tape à la porte. Il revient en nous disant que la personne est malade, il ne tient pas à venir. On tourne les talons, près à partir, mais les Russes insistent :
– « Dis lui qu’on le payera »
– « Mais il est malade… »
– « Ce n’est pas grave, c’est juste pour quelques photos »
L’ancien finit par sortir, et oui il est mal en point, mais le Russe ne fait pas dans les sentiments
À peine sorti, il le prend par le bras, le déshabille, lui dit de se tenir droit.
Il a le visage tatoué, comme tous les anciens, cela devait être un chef car il porte des perles bleues aux jambes.
Le Russe enchaine les clichés, à trois centimètres du visage, sur ce pauvre gars qui tient à peine debout. Je lui balance :
– « Ça suffit là non ? »
– « Mais non, je n’ai pas encore eu la bonne lumière »
– « Il est malade man, il bave même parfois ! »
– « Mais on va le payer »
– « Ce n’est pas une question d’argent, juste de dignité »
– « Dignité !? Tu ne sais pas tout ce qu’il faut faire pour pouvoir vendre, et vivre de ses photos. C’est un passage obligé »
– « Ben je suis content de ne pas en vivre alors… »
Mes photos ne sont pas extra, je ne me sentais plus du tout à l’aise. Nous resterons à l’écart, avec des clichés prit à la volée.
Nous irons visiter deux autres « anciens », et à chaque fois le même scénario : aucun respect, pas d’échange, et du « forçage de main »
Un homme nous montre les armes à feu qu’il fabrique, pas de photos car elle sont illégales (les armes), mais il nous dit qu’il en fait toute les semaines, des fusils et plus étonnant, des pistolets automatique avec chargeur !
– « Mais pourquoi faire ? »
– « Les gens me demandent des armes, alors je leur vends »
– « Mais pourquoi ils veulent des armes ? »
– « Il faut être prêt, toujours prêt »
– « Prêt ? »
– « Si les Nagas se révoltent, on sera tous unis ! Il faut être prêt ! »
– « Ah ouais quand même… » les tentions sont toujours présentes..
Plus loin nous irons voir un lieu sacré, un endroit où sont entreposés les « trophées » des coupeurs de têtes
Il n’y a pas encore si longtemps, cette tribu, les Konyaks, coupait la tête de ses ennemis, ça leur donnait une sorte de pouvoir, comme si ils récupéraient la force de leur victime. Puis la tête était mise dans un pot en terre, ou plutôt le pot en terre était fabriqué autour du crâne. Ils y mettaient de l’eau et d’autres ingrédients, ce qui permettait aux tissus de se dissoudre et d’avoir un crâne intacte.
Nous revenons chez le roi, qui nous présente son fils de 11 mois qu’il a eu avec sa deuxième femme, 19 ans, soit plus de trente ans de différence…
Des crânes d’éléphants (et autres) trônent dans, et autour de la maison.
Les Russes ne tiennent pas à discuter, il ne veulent pas « se mélanger », ils prennent les locaux de haut « Ce sont des sauvages, des alcooliques, on ne peut pas leur faire confiance, tout ce qu’ils veulent c’est notre porte monnaie »
Je ne dis pas que tout est faux, mais pourquoi traverser la planète alors ? Pour des photos, pour moi des photos sans âmes, puisqu’il n’y a aucun plaisir, aucun échange (à part l’argent), c’est ça être professionnel ? Je l’interroge :
– « Mais tu te sens pas mal de leur forcer la main ? »
– « Non, c’est le métier »
– « Mais il n’y a plus rien de naturel, en plus tu les changes, tu leur fais mettre leurs habits de combat, tu leur fais prendre des positions… »
– « Ben oui, c’est normal »
– « Et ou est le plaisir ? »
– « Le plaisir il est dans la vente »
– « Mais tu pourrais vendre sans tout changer, et surtout en étant plus sociable »
– « Sociable ?! Je t’ai déjà dit que ce sont des sauvages ! Et puis pour le reste, si je ne les changent pas, personne ne voudra des photos »
Et ben… J’ai une autre image des photographes « à la National Geographic », le rêve s’écroule, en espérant qu’ils ne sont pas tous comme ça…
Nous restons avec le roi et sa famille, pendant que les Russes partent …dormir.
Le roi est très important ici, en fait c’est l’un des plus « puissant » de la région, et à quoi il passe ses journée ?
Alcool et opium…
Pour info, il n’est pas du tout porté sur l’argent, il s’en fiche, il en a assez (contrairement à son ainé ci-dessous, qui est de la nouvelle génération, et qui ne pense QU’À ça… et au Kung Fu). Tout ça pour dire, qu’il nous a offert tous les repas, oui gratuitement, pendant que les Russes restaient dans leur coin avec leur noodles.
C’est vrai qu’il n’est pas facile de communiquer, de comprendre et faire comprendre, d’accepter une culture différente, mais pour nous « essayer » est essentiel, sinon à quoi sert le voyage ? On est parfois déçu (pas cette fois là) mais c’est le jeu, il faut continuer, persévérer et ne pas oublier que l’échange est essentiel.
D’ailleurs en parlant nous apprendrons pas mal de choses intéressantes. D’abord il y a ce gars qui a perdu une main, et quand je lui demande comment, il me répond :
– « À la pêche »
– « De quoi ?! »
– « Oui… On pêche à la dynamite parfois »
– « Ah ouais… »
Ensuite on apprends que seul les hommes assez riches peuvent avoir une deuxième femme, et si cela se fait il devra construire un nouveau foyer, chaque femme doit avoir le sien, comme le roi, qui a deux maisons aujourd’hui.
Sur les chasseurs de têtes, ils nous informent que ce n’est pas juste la religion qui a arrêté la tradition (les missions chrétiennes ont envahi le territoire, changeant les croyances et coutumes) c’est en fait le gouvernement indien qui a tapé du poing sur la table, car les Konyaks n’ont jamais vraiment laissé tomber leurs croyances (de fortes têtes !) depuis 1952 on encoure 6 mois de prison pour tout coupage de tête ! C’est ça qui nous a freiné, me dit un ancien avec un clin d’œil « Mais on coupe encore des têtes, si besoin… » ah ouais.
Et question pratique on nous apprend qu’il y a un bus de Mon ! Et tous les jours ! Les Russes nous avez dit qu’il n’y avait rien d’autre que le taxi… Super. Ben on économisera sur le retour…
J’annonce la nouvelle aux Russes, qui me disent qu’ils ne dormiront pas avec nous ce soir, ils ont trouvé quelque chose d’autre « pour eux », ok…
On passera la soirée avec le roi et ses acolytes venus des autres villages. Ils ont ramené de l’opium, « Le meilleur est celui du Myanmar » me dit le roi.
Ils nous montre comment ils le préparent, le cuisent et le fument.
Le lendemain nous prenons le bus à 4 pour Mon, où nous dirons adieu à nos compatriotes Russes…
Alors à part le côté photographe professionnel qui nous a presque dégouté, que retenir de ces tribus ?
Ben comme vous vous en doutez, elles sont près de disparaître, la nouvelle génération ne parle que d’argent et de films hollywoodiens, ils ne veulent plus travailler dans les champs, ils veulent des jeans et des smartphones, les villages sont désertés et seuls les plus de 80 ans sont là pour témoigner, à leurs mort il n’y aura pas de succession. Les festivals n’ont pas vocation de préserver quoi que ce soit, c’est du folklore, du marketing, juste une grosse rentrée d’argent pour le Nagaland.
Mais comme rien n’est permanent, nous sommes quand même très heureux d’avoir aperçu les derniers chasseurs de têtes Konyaks.
14 réflexions sur « Tribu Konyak : Les derniers chasseurs de têtes »
Un article un peu désabuse, mais je comprends tout a fait, et partage ce que tu dis des photographes professionnels. J’ai eu des experiences similaires a Taiwan, des cowboys égoïstes et sans pitié a mes yeux. Par contre, votre experience au village avait l’air sympa!
Bonnes ou mauvaises, toutes les expériences sont bonnes à prendre 😉
Quelle horreur ce Russe !! Moi aussi j’avais une autre idée des « photographes National Geographic »… En tout cas, il semble que vous en ayez bien plus profité qu’eux. Et comme toujours, ça donne envie…
Absolument, pour moi il n’y a pas photo, il a perdu tout l’intérêt et l’âme du voyage…
Des larves de guepe!!! j’ en mange quand jetais petite, frites…cest encore un met tres prise chez moi, et ca se ved super cher..quand tu as un nid de guepes dans ton jardin, tu es plutot content et si tu en as assez, tu invites les voisins!
pareil pour le nationla geographique: jaime bien de temps en temps lire ce magazine, mais la ca freine un peu…en meme temps faut pas faire une generalite
je trouve que cet artick\le, experince, est l’une des plus belle, » savoir aussi partager socialement »…
De quoi ?! En mange des larve de guêpes en France ?! Jamais entendu parler…
A la reunion, chez moi! je tinviterai un jour a les gouter! 😉
Deal ! fFf
Splendide, comme l’hab j’allais dire. Les photographes pros, j’en ai croisé à 2 reprises. La première fois à Patan, près de Katmandou. Le gars mitraillait deux gamines qui posaient sur des statues. Il était tout sauf souriant et méga directif. Au bout d’un quart d’heure de mitraillage photo, le mec qui était avec lui a donné des tunes aux 2 gamines et ils se sont barrés. Ça m’avait fait halluciner.
Une autre fois à Madagascar, rien à voir. Le gars avait un contact incroyable avec tout le monde et ne s’imposait jamais avec son appareil. Il pouvait prendre des photos de très près, au contact, mais pas avant d’avoir créé une certaine complicité avec la personne. Ça m’avait un peu réconcilié avec la profession. J’avais pas mal discuté avec lui ensuite, c’était un gars bien comme on dit.
Merci Laurent.
J’espère que comme toi je rencontrerai un « pro » qui me montrera autre chose que cette pathétique expérience…
Article super intéressant qui montre 2 approches totalement différentes.
A lire le récit, j’ai envie de foutre mon poing dans la gueule du russe car question sauvagerie et alcool, ils n’ont vraiment pas de leçon à donner… et puis c’est quoi la valeur des photos pour lui « la vente » bon bah tout est dit sur le bonhomme quoi…
Moi aussi j’aime avoir des interactions avec les gosses. Jouer au foot avec eux, balancer des pierres dans un lac, courir, tenter de bavarder… comme tu dis, ils sont la porte vers le monde des adultes. Ces derniers nous voient plus comme des humais que comme des rapaces de clichés…
bref, magnifique expérience et puis tu n’as pas à rougir de tes photos 😉
Mouais les photos sont juste : Ok…
Mais ce n’est pas grave, c’est l’expérience et la découverte qui compte.
P.S : Pas de poing dans la gueule, je me suis promit d’éviter ça a tout prix en voyage… C’est parfois difficile, croisons les doigts.
C’est l’énorme différence entre des photos de cœur et des photos bisness , vous avez choisit
de vous dissoudre dans la masse pour aller à la recherche de l’authenticité avec
un côté « bon enfant » et un sourire rassurant pour semer de la
confiance et nous transmettre les vérités du moment.
D’autres n’auront que leurs « carte Visa » comme seul laisser- passer oubliant les principes et
les règles du respect des hommes, seul leitmotiv LA RENTABILITE , peu importe la véracité
de leurs reportages il ont un support papier mondialement connu qui dans ce cas précis
n’est pas un gage de fiabilité mais plutôt un coffre à devises outrepassant
la réalité des faits au profit d’une info commerciale lucrative avant tout…….Dommage !!!!
Ne changez rien à votre façon de faire, je crois que tout le monde préfère l’original à une
mauvaise copie alors continuez ainsi pour notre plus grand plaisir …. MERCI
Gros bisous à plus
On va essayer de rester sur a même voie 😉
Bise !