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Tupiza

Tupiza

Après les superbes décors de notre mini road-trip, j’avais besoin de savourer les lieux mais en mode « lent », pas de temps chronométré, pas de levé à 4h du matin, et pas de jeep à partager à 7 ! Juste moi, mes jambes et mon appareil photo. Pour cela direction Tupiza, tout au Sud du pays, cette ville serait entourée par des montagnes rouges (cordillère des Chichas) et un repère à trekkings.

Ce que j’aime ici, comme d’habitude, c’est le « rien », la ville n’est pas très grande et il suffit de faire quelques mètre en dehors pour vous retrouver au far-ouest.

Bon, malheureusement la propreté n’est pas toujours au rendez-vous…

Ces formations de pierres rouges en forme de murs, sont appelés la Porte de l’Enfer.

Il suffit de suivre les chemins tracés par les cavaliers (certaines parties par des jeeps…) pour vous retrouver dans un canyon, entouré de décors somptueux.

Toutes les photos ci-dessus ont été fait pendant mes randonnées pédestre, sans véhicule donc, ni chevaux. Et c’est ça qui est formidable à Tupiza, d’être si près de la nature, tellement près que vous n’avez besoin que de vos jambes pour en profiter.
Cette ville tassée au milieu des roches serait sans doute formidable à photographier « d’en haut », certes il y avait un petit point de vue à quelques marches de là :

Mais ce n’était pas assez haut… Alors au loin, une croix me nargue en haut d’un mont, allons voir !

Beaucoup mieux, mais je n’aime pas trop l’angle de vue…

Un matin en allant faire un tour en ville, un fanion rouge me fait face, là tout en haut de la montagne.
Si il est la haut, c’est que quelqu’un l’a planté, donc il y a possibilité de l’atteindre, en plus la vue de ce point serait presque parfaite.

Ni une, ni deux, je prend mon appareil photo et « trace tout droit » vers le drapeau.
Alors d’un, ne faites pas comme moi ! Et de deux, j’ai vraiment galéré, à un certain point je me suis demandé si j’allais m’en sortir, un truc de fou, avec un sol qui s’effritait sous mon poids, et les parties où j’ai du littéralement escalader, un enfer.
Après avoir frôler la mort un dizaine de fois (j’exagère à peine), le sommet est enfin sous mes pieds, et la vue en vaut son pesant d’or.

Bien sur je souffle, prends mon temps, et profite du moment.

Le voilà ce drapeau de M@#$*&, il est là, resplendissant, limite insolant.

Quelques panoramiques :

Repos bien mérité

Pas peu fier

La redescente, de l’autre versant, fut beaucoup plus facile…

…mais j’ai du marcher 8km de plus pour revenir au centre ville.

Pour la petite histoire, le fameux Butch Cassidy et son coéquipier Sundance Kid firent leur dernier braquage à Tupiza. Ils furent ensuite prit en chasse par l’armée bolivienne jusqu’à la ville voisine, San Vicente, où suite à un échange de tirs, les deux compères se sentant prit au piège, se donnèrent la mort (d’après la légende of course).

5 réflexions sur « Tupiza »

  1. …magnifique…jadore ton idee de rejoindre ce drapeau: bon ben je vais out droit …:) je comprend tout a fait ton besoin de revenir a un mode plus lent, je tavoue que le rien me manque quelquefois aussi

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