Si on vient jusqu’à La Ceiba, ce n’est pas pour la beauté de la ville (loin de là !), c’est pour partir sur une île, et les deux plus visitées se nomment Utila et Roatan.
Nous commençons par Utila, connue pour ses plongées en bouteilles à petits prix, probablement l’endroit où on passe le plus de diplômes de plongée au monde. Exemple de prix, un brevet « Open Water » sur 4 jours, logement, matériel et toutes les plongées inclues = 200€, qui dit mieux ?
D’ailleurs en arrivant ils sont tous là à vous attendre : « On a le meilleur matériel ! », « Nous on fournit le logement, vue sur la mer ! », « Nous on est les moins cher de l’île ! »
Oui, mais nous on s’en fou, on n’est pas là pour plonger… Allez petit tour dans la rue principale :

Pour les plages, ce n’est pas vraiment le top, il y a celle-ci :

Qui est quand même jolie, mais sans plus. Et celle-ci, qui est privée donc payante (2 ou 3$ je crois) :

Apparemment il y aurait d’autres plages de l’autre côté de l’île, elles seraient « paradisiaque », le truc c’est que pour y aller il faut un bateau, un gars vous emmène, puis revient vous chercher en fin de journée, malheureusement il faut débourser dans les 50$ pour se faire, alors tant pis pour les plages paradisiaques d’Utila.
Les fonds marins sont sympas :

Et si on descend assez bas…

…on peut apercevoir des poissons scorpion

Entre autre.

4 jours nous ont suffit, même si l’île est sympa, cette ambiance « routard de l’eau » n’est pas pour moi, allons faire un tour sur Roatan.
Cette île est bien plus grande, d’ailleurs il faudra partager un taxi pour aller du port à la « ville », qui plus est, bien plus chère aussi, difficile de trouver quelque chose en dessous de 30$ pour une chambre double (On payait dans les 10$ sur Utila)

Mais en revanche les plages sont plus idylliques :

Ici comme sur Utila il est facile (et peu cher) de faire de la plongée, alors imaginez pour du simple masque et tuba.
Il suffit d’aller voir une compagnie de plongée, de ce joindre au groupe, pendant qu’ils iront faire des bulles à -20m, nous on profitera du voyage en bateau, et après négociations, les prix descendent entre 5 et 7$. D’ailleurs je me souviens qu’il y avait un vendeur de burritos (pour touristes…) à 10$ le burrito, sans doute le seul endroit au monde un burrito coûte plus cher qu’un trip en masque et tuba !

Comme dit précédemment, nous laissons les plongeurs…

…et allons de notre côté.

Plus loin il y a d’autres superbes plages, pour les rejoindre deux solutions, les « water-taxi » (bateaux taxi), ou suivre la mer pendant 4 ou 5 km, devinez ce que l’on a choisi ?

Bon le chemin n’est pas super rassurant :

Apparemment, on se fait souvent racketter sur le chemin… Chance ou pas, on a fait l’aller/retour sans problème.

Ca y est, nous y sommes.

Bon, ici le touriste a de l’argent, beaucoup de grands hôtels, des tout compris, et même certaines parties de plage sont réservées à la clientèle.

Mais il y a de place, j’ai choisi de ne pas vous montrer le côté « construction de luxe », pour rester sur le côté plage.

Très étonnant ce panneau, qui demande au gens de ne pas acheter d’hippocampes en souvenir, et pour ce faire…

…ils l’ont écrit avec …des hippocampes. C’est un peu comme écrire « Ne tuez pas les éléphants » avec les défenses de ces derniers.

Nous on a bien profité des plages, juste se prélasser et…

…parfaire nos bronzages, ha !

Pour résumer il y a de bons et mauvais côtés dans les deux îles, et même si les deux ont de jolis coins, je n’ai pas vraiment eu de coup de cœur, à choisir je préfère Cayo Cochinos (article précédent). Pour sûr si vous voulez vous prélasser sur les plages, choisissez Roatan, et si vous avez un diplôme de plongée à passer, alors Utila sera votre choix.

Ces îles sont plutôt sûres, comparé aux grandes villes du Honduras. Mais pour la petite histoire, de retour par bateau à La Ceiba, le journal venait de paraître, et on pouvait y voir un asiatique (je pense japonais) étendu dans son sang, sans vie, dans une rue de Roatan, et pas n’importe quelle rue, je l’ai reconnu de suite, c’est la rue où se trouvait notre hôtel, et tous les hôtels « backpacker » d’ailleurs… Non, vraiment pas très rassurant. Est-ce que nous avons été chanceux ? Attentifs ? Sur nos gardes ? Expérimentés ? Je ne sais pas, nous n’avons jamais eu aucun problème, et pour ne pas trop jouer avec nos karmas nous avons prit un bus qui allait directement à León sans qu’il n’y est de changement de bus, où de jour d’arrêt dans une autre ville.
Donc vous l’avez comprit, le prochain article vous amènera au Nicaragua.