Nepal-Thaïlande-Taïwan, du 28 juillet au 19 octobre 2010
Ces trois pays sont réunis dans un même carnet pour une bonne raison, du 28 juillet au 19 octobre nous n’avons pas voyagé, nous nous sommes posés. D’abord au Népal, un pays proche de là où nous étions l’Inde (donc facile d’accès) et petit budget, une fois le visa terminé nous nous sommes envolés pour Bangkok, une ville où nous avons nos habitudes, et toujours avec un budget minimum. Puis enfin Taïwan (pas possible de prendre un vol direct du Népal, bien trop cher) où nous sommes logés chez la famille de Hihi. Mais alors pourquoi ce break ? Fatigués ? Un ras le bol ? Une envie d’autre chose ?
Non, nous devions nous poser car Hihi écrivait son premier livre ! Depuis le temps qu’elle attendait, elle a fini par avoir un contrat. Elle ne veut pas révéler le sujet pour l’instant, alors je me tais. Mais en revanche, le livre est aujourd’hui fini, et prêt à être imprimé. Un petit plus, 90% des photos seront de votre serviteur, malheureusement il n’y aura pas de traduction (même pas en anglais) il sera en chinois, en chinois traditionnel bien sûr. Voilà pour la nouvelle, dès que le livre est dans les bacs (normalement aout 2011), je ferais bien évidemment une news sur le sujet, et mettrai un lien ici même.
Maj. —- Voilà l’article —- https://www.tetedechat.com/blog/index.php/le-premier-livre-de-hihi/
Pour l’anecdote, quand nous sommes allés à Katmandou nous sommes retournés au même hôtel, celui que l’on avait prit en arrivant de la traversé du Tibet à vélo 3 ans plus tôt. Le boss nous a reconnu de suite, à l’époque il nous avait racheté nos vélos, presque aussi cher qu’on les avait payé… C’était très rentable, pour la location. Aujourd’hui les temps on changés, « les touristes ne veulent plus de vélo », me dit-il, « ils veulent des scooters, ou des motos ! »
– « Mais qu’est-ce que vous avez fait de nos vélos ? »
– « Un on l’a vendu, un on se l’ai fait voler, et le dernier est dans une chambre qui sert de débarra »
– « Je peux le voir ? »
– « Euh, oui si vous voulez… »
Et là, coincé entre la fenêtre et une chaise, c’était mon vélo ! Celui avec lequel j’ai traversé ces 1200km à plus 4000m d’altitude, il était là devant moi. Je sais c’est bête, mais même trois ans après, cela m’a fait quelque chose…